François Perche, poète, a longtemps été libraire.
Très à l'écoute de ses clients, il est souvent devenu leur confident, et sa librairie leur refuge.
Et toutes les voix de ces personnes, il les a notées dans un cahier, pêle-mêle, sans ordre chronologique. Les rencontres, les impressions, les discussions.
« J'ai la même perception pour « mes » voix que pour les livres que j'expose dans les rayons et sur les tables : une commune vibration d'humanité. »
En même temps, l'Italie et Venise en particulier occupent une grande place dans ses pensées.
La lecture de ce témoignage est très agréable ; ses clients de passage, plutôt particuliers, sont très sympathiques.
On sent beaucoup de respect pour l'autre, beaucoup de chaleur humaine.
J'aimerais un jour entrer dans une telle librairie, et surtout, rencontrer un tel libraire.