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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman court d'un auteur que je ne connais pas, mais un prénom Georgia, qui lui me parle tout de suite à cause de la chanson "Georgia on my mind" et de son interprétation unique par Ray Charles (même si en l'occurrence la chanson parle de l'état de Georgie aux Etats Unis).
C'est l'histoire d'une jeune femme, mère de famille de deux enfants, Anaïs et Pablo. Elle a chassé son conjoint, Romain, du domicile familial, récemment et a rencontré Raphaël avec lequel elle vit une douce histoire d'amour, une bulle d'oxygène dans une vie de mère de famille qui court. Les relations avec Romain, stewart, sont complexes : il a tout du gendre idéal, mais s'est révélé un individu méprisable dans la réalité. Georgia dite Jo par tous les membres de sa fille, apprend le décès de sa mère, Elisabeth et ne ressent rien. Sa mère est morte d'une longue maladie, mais les liens entre Georgia et celle qui lui a donné la vie sont mort alors que Georgia avait 8 ans. La mort de sa mère fait ressurgir le hideux passé de Georgia, comme on soulève le couvercle d'une cocotte dont l'eau bout.
Ce n'est bien sûr pas un livre gai, mais il est plein de vie : celle de Georgia, celle de ses enfants, celle des arbres dont elle soigne les maladies. Les arbres sont la victoire de Georgia sur l'horreur de l'acte qu'elle a subi, sur le silence familial soigneusement entretenu (maternel d'abord, fraternel ensuite). Georgia ou la grâce de l'enfance abîmée par un monstre contre lequel elle n'avait pas de défense, une enfance qui se répète de mère en fille, un silence assourdissant, qui se brise quand on casse le lien avec ce qui est toxique : conjoint, famille, amis ...
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- C'est un roman de dénonciation du silence des familles, tout à fait dans l'air du temps. Et il faut bien avouer que ce que l'on découvre au fur et à mesure de la lecture était prévisible, pour ne pas dire convenu.
- La question de la résilience est fondamentale puisque c'est bien de cela dont il s'agit ici, même si l'auteur ne le dit pas : comment vivre après ? En fait, ce n'est pas un roman psychologique : certains points aveugles le restent ; j'aurais aimé que l'héroïne soit confrontée à son oncle agresseur, soit confrontée à sa mère, désormais décédée et qui elle-même avait vécu des faits équivalents, soit confrontée à ses frère et soeur silencieux dans des échanges un peu plus profonds, épais, soit confrontée également à son rapport à sa propre sexualité d'adulte. L'auteur en reste au stade de la dénonciation et c'est dommage : les tabous ne sont pas tombés !
- l'écriture est très vive, sans recherche littéraire, souvent proche de l'oralité et qui permet une lecture agréable et dans l'élan.
Au bilan, un roman superficiel, dénonçant un problème sans chercher à voir au-delà de ce phénomène, ce qui est pourtant le propre de la littérature .
nb : Nabokov, dans son "Lolita" allait-il au-delà ? Ne l'ayant pas encore lu, je l'ai programmé dans mes lectures.
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