Citations sur Chaotic mind (22)
On ne peut pas prétendre aimer correctement si on n'est pas en mesure de s'aimer soi-même.
Parce que la vérité, c'est que Scarlett Black est absolument tout. Le feu et la glace.
Le blanc et le noir. Le Yin et le Yang. Le pile et le face. Un ange et un démon. Mon salut et ma chute.
Elle le dit très bien elle-même, noir plus noir, ça fait toujours noir. Si je n'avais pas su inhiber cette petite voix intérieure, elle m'aurait brisée jusqu'à ce que je la brise. Parce qu'on ne peut pas s'aimer dans le noir, on ne peut pas s'aimer dans le chaos.
Alors j'ai fui. J'ai fui son regard et sa détresse. J'ai fui son amour et sa tendresse. J'ai fui son noir et son blanc. Je l'ai laissée souffrir, persuadé qu'il valait mieux briser son cœur hier que la détruire entièrement demain.
Parce que j'aurais pu t'aimer toute ma vie, H, sans jamais être avec toi. Du moment que tu restais assez près pour être mon oxygène lorsque j'étais à bout de souffle.
C'est tellement frustrant de se dire qu'un seul événement peut absolument tout changer dans une vie.
«Tu verras, ça ira mieux demain»; « Tu finiras par oublier ». Mais ce ne sont que des mensonges. On n'oublie jamais, rien ne s'arrange réellement, on vit avec, c'est tout. Et on finit par dire blanc quand tout est noir. Parce qu'en réalité, personne n'attend de réponse franche. Seulement la moins compliquée.
C'est comme un bouquin pas dingue, tu sais, ceux que tu te forces à finir ? Je vois la vie comme ce genre de livre, le début t'intrigue, ensuite, tu te fais chier, mais tu continues de le lire. Parce qu'un bouquin, ça coûte cher, tu ne veux pas jeter l'argent par les fenêtres, donc tu le termines à contrecœur. La vie, c'est un livre pas dingue ou carrément nul à chier.
Désormais, je connais la définition réelle du mot enfer. Autrefois, je pensais qu'à un moment, nous ne pouvions pas tomber plus bas. Aujourd'hui, j'ai compris que la chute est sans fin. On invente le « fond du trou » pour nous rassurer, nous dire que tout cessera un jour, mais la vérité est bien plus cruelle. Il n'y a pas de fin, on tombe, encore et encore.
La mort nous semble plus agréable qu'une existence plongée dans le noir, justement parce qu'on ne sait pas ce qu'elle cache.
Peut-être est-ce plus supportable, ou peut-être pas.
- Les nuages cachent les étoiles parfois, pourtant, elles ne disparaissent jamais réellement, contrairement à la douleur.
Un matin, tu souffres et puis, le soir même, tu comprends que tout est éphémère. Comme les nuages qui cachent les étoiles, rien ne dure jamais éternellement, pas même la douleur.