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Critique de Phoenicia


Je continue ma lancée dans les contes de Noël signés Anne Perry. Pour celle-ci, nous retrouvons Henry Rathbone, Squeaky Robinson et le docteur Crow, des personnages secondaires de la série Monk et Esther. Ce sont des personnages que de prime abord j'apprécie beaucoup bien qu'il soit difficile de les imaginer en semble.

Les protagonistes sont sans nul doute le point fort de ce récit. Henry Rathbone, qui avait déjà eu un récit qui lui était dédié, essaye d'aider un ami de longue date : le fils de ce dernier a sombré peu à peu dans la débauche, l'emmenant dans les bas-fonds de Londres et quittant le domicile familial. Rathbone, pour le retrouver, ne voit qu'une alliée possible : Hester. C'est sans compter Squeeky, la première personne sur qui il tombe à la clinique et qui est bien décidé à laisser Hester en dehors de cette intrigue qui ne peut que les mener dans les cloaques londoniens.

Une nouvelle fois, l'autrice nous dépeint la misère de ce Londres victorien, la face cachée, loin des quartiers rutilants des gentlemens et des ladies, là où règne la loi du plus fort, la pauvreté et la détresse. Avec un tel décor, cette histoire de Noël a pour thème principal la rédemption. Une rédemption qui ne concerne pas qu'un seul personnage.

Le gros point faible de cette histoire est cependant l'enquête en elle-même. Ils se retrouvent sur des pistes avec une facilité désarmante qui enlève toute crédibilité et les rebondissements sont artificiels.

Mais là encore, lit-on un Anne Perry de Noël pour la qualité de l'enquête en premier lieu? Pour ma part c'est non. Donc même si je n'ai pas tout aimé, je peux affirmer que ce fut une bonne lecture.
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