Bon nombre de choses ne se révèlent que si on prend le temps de les observer vraiment, de les éprouver sans se contenter de leur jeter un coup d'oeil en vitesse.
C'est peut-être l'un des problèmes de l'humanité : être trop pressée.
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Durant l'écriture de ce roman, j'ai bénéficié d'une résidence de création à la médiathèque intercommunale de Longwy (Meurthe-et-Moselle). Merci à Marie-Hélène Brice d'avoir rendu tout ça possible, merci à toute l'équipe de l'association Caranusca, merci à Lucile Dupuich, Aude Galtié et à toute l'équipe de la médiathèque, merci à la direction régionale des affaires culturelles du Grand Est, à Serge Basso de March et à Jean-Paul Guilianelli pour les histoires de la sidérurgie.
Les livres appellent les livres, c'est en lisant que j'écris, chaque nouveau livre se nourrissant du terreau de mes lectures. Voici une bibliographie incomplète des ouvrages inextricablement liés à ce roman : Éric Hazan, La Dynamique de la révolte (La Fabrique, 2015), Frédéric Lordon, Vivre sans ? Institutions, police, travail, argent... (conversation avec Félix Boggio Éwanjé- Épée, La Fabrique, 2019), Marielle Macé, Nos cabanes (Verdier, 2019), Virginie Maris, La Part sauvage du monde (Seuil, 2018), Baptiste Morizot, Manières d'être vivant (Actes Sud, 2020), William Morris, Comment nous pourrions vivre (Le Passager clandestin, 2010), Josep Rafanell i Orra, Fragmenter le monde (éditions Divergences, 2018), Henry David Thoreau, La Désobéissance civile (traduit de l'anglais - États-Unis Gallmeister, 2017), Henry David Thoreau, Walden ou la vie dans les bois (traduit de l'anglais - États-Unis - par L. Fabulet, Gallimard, 1922). Si jamais certains d'entre vous ont envie de continuer la conversation...
Enfin, je tiens à remercier mes enfants, Zoé, Louna et Mélio, qui me donnent envie de ne pas mettre genou à terre et de ne pas accepter ce que presque partout on nous présente inéluctable. A défaut de pouvoir changer le monde, l'enjeu est de le rendre supportable et d'inventer localement nos façons de l'habiter, car, comme l'écrit le philosophe irlandais John Holloway, "La révolte consiste moins à détruire le capitalisme qu'à refuser de le fabriquer". pg 189 et 190