Reprenant le thème de la vouivre, devenue ici
Layla, ce « conte des marais écarlates » nous plonge dans un Moyen-Âge nauséeux. Deux mondes s'y opposent: les nantis et le petit peuple, relégué dans les tréfonds de la ville. Un jeune homme, tout mignon et gentil, Grenoye, oscille entre ces deux mondes et entre deux femmes que tout oppose:
Layla, créature fantastique, à la beauté vénéneuse, qui règne sur les marées et une armée de serpents, et la belle Edith, douce et dévouée. Au service d'un roi ignoble puis d'une reine (sa fille), dure et infiniment avide de pouvoir, Grenoye est entraîné dans une guerre imbécile et… c'est à la vouivre qu'il se dévouera jusqu'à la mort. Tout ici est exacerbé, les sentiments, les désirs, les actes et jusqu'aux illustrations. du coup, la jolie petite idylle entre le héros et sa femme semble anachronique. Trop, c'est trop... bref je n'ai pas aimé.