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Ce titre a été écrit par un ancien policier et comme souvent dans ce cas, le texte a ce quelque chose de plus, de plus vrai, de plus vécu et intime. Bernard Petit narre ici la traque de braqueurs de fourgons blindés, des fourgonniers ou des beaux mecs comme on les appelait à l'epoque.
J'ai particulièrement apprécié la mise en scène des deux côtés de la loi : les flics et les truands avec chacun leur vision de la vie et leurs réflexions. Un excellent polar qui en version audio est encore un cran au dessus grâce aux voix magiques de Olivier Chauvel et Florian Wormser.
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Bernard Petit maîtrise parfaitement son sujet et on sent son expérience et son vécu. le roman est très intéressant et très visuel. Pour ma part, je suis client de séries comme Braquo ou Braqueurs et La traque navigue dans les mêmes eaux. C'est violent, entraînant voire immersif. Seul petit bémol selon moi : que l'auteur n'ai pas réussi à vulgariser un peu plus les interactions entre les différents services de la police. Ces descriptions alourdissent un peu le récit et ralentissent un peu le rythme. Pour autant, il n'en reste pas moins un très bon polar.
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Je suis fan de polar et la sortie de ce roman écrit par un ancien du quai des orfèvres a tout de suite piqué ma curiosité. C'est très bien écrit, très précis et documenté. On a vraiment l'impression de partager un moment particulier avec les enquêteurs. Malheureusement je me suis ennuyée, peut-être un peu trop réaliste pour moi. Les personnages ne m'ont pas fait ressentir d'émotions, c'est trop froid.Il n'en reste pas moins que c'est intéressant mais si vous rechercher un polar à rebondissements ce n'est pas le bon roman.
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Dans le cadre de la masse critique babelio, j'ai reçu La Traque le roman de Bernard Petit, ancien patron du 36 quai des Orfèvres, la maison de la police française. Riche de son expérience professionnelle, il livre ici un roman inspiré de faits réels.

La traque par Petit
Entre la Belgique et la France s'engage une traque qui semble sans fin pour retrouver un commando de grands voleurs et plus exactement de fourgonniers. Spécialistes du braquage du transport de fonds, ils se lancent dans un dernier coup de maître : le kidnapping d'un ancien ministre pour s'assurer une retraite au soleil. Mais l'une de leurs aides extérieures à ce groupe plus soudé qu'une famille, lassée d'être impliquée et redevable à ces truands, devient indic de la police. C'est un compte à rebours pour ces fourgonniers avant que leur groupe ne soit démantelé mais la traque est plus complexe et plus longue qu'il n'y paraît.

Certes c'est à nouveau le roman d'un ancien policier – la liste est longue désormais – mais il fonctionne et même plutôt bien car Bernard Petit a su mettre toute son expérience et son vécu dans sa plume, nous racontant par le bout de la lorgnette la lenteur administrative, les astuces pour faire avancer une enquête, les rivalités entre les services, entre la police et la gendarmerie, le tout dans une traque fragmentée. La particularité de ce récit c'est la déconstruction de la chronologie, on multiplie en tant que lecteur les retours en arrière, les va et vient entre présent et passé, parfois c'est déstabilisant mais cela oblige le lecteur à garder sa vigilance et sa concentration, un peu à l'image des enquêteurs.

Ici pas de bons ni de méchants, derrière les truands il y a une part d'humanité et on s'attacherait presque à ces hommes et femmes qui vont au bout de leurs convictions, derrière les policiers il y a aussi une part sombre car côtoyer au quotidien le vice et le mal n'est pas sans risque. Bernard Petit montre que la frontière est parfois mince entre les deux univers et que tout n'est pas si simple dans ce monde de violence.

En résumé : La traque est un roman prenant qui montre aussi l'envers du décor.
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« La traque » est selon moi un premier polar particulièrement réussi. Son auteur Bernard Petit a une carrière de 37 ans dans la police et cela se sent au fil des pages. Il précise dès le début qu'il s'agit là d'un roman s'inspirant de faits criminels réels vécus. Ce polar est composé de différentes parties, avec une traque de plus en plus puissante et omniprésente des « fourgonniers ». On y découvre plusieurs enquêtes policières qui se déroulent notamment entre la Belgique et la France.
Les toutes premières pages plantent le décor, avec l'enlèvement d'un ancien ministre de l'Intérieur belge. Avec ce polar, on sent l'emprise du monde politique sur la police, on ressent la guerre entre les différentes unités, la rivalité entre les chefs de service. On suit le travail intense de leurs hommes sur le terrain. On perçoit fortement les dangers du métier et on en apprend sur les techniques utilisées par les policiers et par les criminels recherchés, sur le savoir-faire de chacun.
J'ai aimé découvrir les coulisses des administrations françaises et belges, le travail minutieux d'enquête et l'entraide et la solidarité qu'il peut y avoir entre des policiers pourtant distants les uns des autres. Il y a de nombreuses notes de bas de page et beaucoup de sigles ou d'expression sont ainsi expliqués, comme par exemple l'OCRB (office central pour la répression du banditisme), la BRB (brigade de répression du banditisme) ou « faire un crâne » qui signifie arrêter quelqu'un.
J'ai aimé aussi le fait que ce polar évoque les tableaux de bord, l'évaluation de l'activité, et la bureaucratie qui étouffe progressivement et peut empêcher d'exercer correctement son métier. Pour celles et ceux qui, comme moi, ne sont pas très familiers de l'organisation des forces de l'ordre en France et en Belgique, on découvre une organisation plutôt complexe, avec beaucoup de ramifications pour lutter contre le banditisme.
Tout au long de ma lecture et encore davantage en refermant ce livre, je ne peux m'empêcher de m'interroger sur la part de vérité qu'il peut y avoir dans ce polar. Après de brèves recherches sur la biographie de Bernard Petit, je suis curieuse d'en savoir un peu plus sur cet homme, ex-patron du « 36 » et qui a déjà écrit un essai intitulé « Secrets de flic », publié en 2018 chez Seuil.
En bref, une lecture qui ne m'a pas laissé indifférente et que je vous recommande. Personnellement, j'ai moins aimé la première partie mais la suite m'a happée et je n'ai pas pu laisser cette lecture ; je voulais vraiment connaître la suite et la fin (ou pas !) de la traque. Les fans de voitures, de luxe notamment, devraient également apprécier.
Je remercie Fleuve éditions et NetGalley pour cette lecture intéressante.
Lien : https://voyagesdek.travel.bl..
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On sent manifestement le vécu à la lecture de "La traque" !
Pour un premier essai, c'est une réussite ; c'est une écriture fluide et la construction du roman est originale et intéressante. On croit avoir fini après la première partie, mais non en fait la traque commence et on repart pour un, voire plusieurs tours, avec des angles un peu différents.
Ce roman, presque choral, met bien en lumière les "rivalités" entre services de police et toutes les petites ficelles de ce genre d'enquête et fait divers.
Encore bravo pour ce premier roman.
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La traque est le premier roman de Bernard Petit, ancien patron du 36 quai des Orfèvres, qui profite de ce polar pour dénoncer les disfonctionnements de la police, de la gendarmerie ou de la justice et de la guerre-guerre que se mènent ces différents services. Ce récit, d'une facture assez classique, tire son originalité de l'alternance des points de vue entre les différents enquêteurs et les truands. Par de courts chapitres on passe constamment des uns aux autres. J'ai mis un peu de temps à rentrer dans le roman car je me suis perdue dans les très nombreux personnages mais, ensuite, impossible de lâcher ce texte avant la dernière page!
Le manque d'effectif, d'argent, les paperasses qui ralentissent les enquêtes et pompent l'énergie des hommes, les statistiques, la réunionite, sans oublier les égos des politiques ont un grand parfum de vécu. Amusant que l'auteur ait essentiellement placé son récit au sein de l'administration belge. Plus aisé de critiquer les voisins?
Bernard Petit nous place vraiment au coeur de la traque aux braqueurs. Pour le lecteur lambda comme moi il aurait pu alléger son récit avec moins de détails (même si il y a des notes en bas de page on se perd dans les abréviations et les différents services). D'un côté il nous emmène dans la tête des braqueurs, nous faisant comprendre leurs motivations et leurs modes de pensées, de l'autre nous suivons les enquêteurs. Ces derniers ont un métier difficile qui peut les conduire aux marges de la loi pour obtenir des résultats et on comprend qu'il leur est difficile de pardonner la mort de collègues. C'est une lutte entre le bien et le mal à la frontière fluctuante. Il y a des méchants, même des très méchants mais en face il n'y a pas forcément des bons.
Malgré une fin un peu expéditive c'est un polar que j'ai apprécié.
Un auteur à suivre!
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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Ceci est un premier roman pour cet auteur . Première réussie pour ma part . Son expérience professionnelle y est sûrement pour beaucoup. Tout sonne vrai . Comme dans un bon film d Olivier Marchal ( les premiers ) de mon point de vue . Bref , très bon polar à lire pour amateurs du genre .
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Quel regal, bien que l'écriture des chapitre peut paraitre décousue, on est desuite embarqué dans cette bagnole de flic, en pleine filature, l'instant d'après on abat ce pauvre type qui demandait rien mais qui nous empêche de nous échapper après l'attaque d'un fourgon blindé.
C'est limpide et incisif mais tellement prenant.
On a le coeur qui bat, la sueur qui perle sur le front, une érection en voyant cette brune à la supérette.
Bref le mec est sacrément bon.
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Bernard Petit, limogé brutalement, en 2015, de la direction du "36" pour avoir, paraît-il, échangé des informations confidentielles avec certains de ses frères maçons, a profité de sa retraite forcée pour écrire un livre, à l'instar des politiques qui se retrouvent momentanément sur la touche. Dans son cas, comme on pouvait s'y attendre, il s'agit d'un roman policier s'inspirant peu ou prou, sans doute, d'affaires dont il a eu connaissance au cours de sa carrière et mettant en scène des individus qui empruntent des éléments de leur personnalité à des hommes et des femmes, gendarmes ou voleurs, croisés ou côtoyés dans le cadre de ses fonctions.
Le titre du livre résume bien son argument : l'auteur y reconstitue avec minutie le travail, sur plusieurs années, de policiers (belges et français) éliminant un à un, la plupart du temps de façon définitive, les membres d'un gang de braqueurs qui eux aussi, en cas de nécessité, se muent en tueurs. La touche documentaire est évidemment importante, en particulier quant aux différentes unités de police et de gendarmerie impliquées – et diversement coopératives – dans la recherche des malfrats, d'autant qu'au début il y a deux enquêtes distinctes confiées chacune aux services les plus pertinents. Mais c'est par son aspect romanesque que le récit nous séduit : le déroulement chronologique des faits est enrichi de portraits des principaux personnages (flics ou voyous), dont certains font l'objet de retours en arrière qui permettent de comprendre comment "ils en sont arrivés là". On regrettera cependant que les rares femmes de l'histoire ne soient pas davantage mises en valeur ; fliquette ou petite amie de truand, elles jouent une partition en mode mineur.
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