AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,64

sur 66 notes
CE QUI GRONDE de Marie Petitcuénot

Marie Petitcuénot a une jolie plume même si elle recherche les effets de style pour justifier le fait qu'elle écrit des lettres sans grand intérêt, à part pour elle-même, afin de se disculper, semble-t-il, de se montrer déçue de ne pas se sentir libre comme femme alors qu'elle a trois enfants et un conjoint. Alors, le propos est un peu mince.

«On est toujours libre au dépens de quelqu'un», écrivait Albert Camus



Commenter  J’apprécie          00
"Ce qui gronde" de Marie Petitcuéno était dans ma wishlist depuis 1 an ! et c'est malheureusement une grosse déception pour moi.

cette histoire se présente sous forme de lettre d'une mère à ses enfants.
Pour leur expliquer que "être parent, devenir une famille, on n'est jamais vraiment préparés"... C'est sûr : pas de mode d'emploi livré avec l'enfant et on n'est pas toujours prêt à l'envers du décor en effet...

Mais du coup j'en ai trouvé cette lecture triste et déprimante.

Peut-être que je n'ai pas sû percevoir ce texte à sa juste valeur !

J'ai trouvé quelques passages très justes mais je n'ai malgré tout pas accroché... (bien que je soies allée jusqu'au bout de ma lecture !)
Les phrases sont courtes et percutantes. Je m'y suis parfois perdue.

J'ai eu le sentiment de lire un texte qui ne recense que toute la charge que représente la parentalité.
Le stress, la fatigue, la vie domestique, la pression sociale...
Je n'ai pas trouvé en quoi ce livre "prend des allures d'un manifeste plaidant pour une autre façon d'être mère, lucide et libre" que vend la quatrième de couverture.

dommage...
Commenter  J’apprécie          10
On suit, ici, une mère de famille qui écrit des lettres à ses enfants depuis qu'ils sont nés.
Mais pas que, ces correspondances alternent avec des épisodes du quotidien.
Cette femme qui n'est pas nommée, nous partage ce qui gronde en elle, ou le poids que la société fait peser sur les épaules des mères qui se doivent d'être irréprochables.
Énormément de sentiments sont rassemblés dans ce roman, de la culpabilité aux regrets en passant par le découragement… ce qui en fait un récit criant de vérité où toute mère peut se retrouver.
Le tableau n'est, cependant, pas tout noir car c'est aussi une histoire pleine d'amour pour ces têtes blondes.
L'idée est surtout de ne plus être uniquement une mère mais de pouvoir Être tout court, avec ses forces et ses faiblesses.
Je me suis tellement reconnue dans une grande majorité des situations que j'ai beaucoup aimé cette lecture tout en justesse.
Commenter  J’apprécie          10
Les consternantes complaintes d'une pauvre petite fille riche. Pourquoi faire 3 enfants pour leur reprocher d'exister après ? Faire le buzz littéraire sur leur dos d'enfants qui n'ont rien demandé ? Et surtout pas de vous avoir comme mère ? Elle vous l'a dit pourtant l'artiste de votre podcast, je cite de mémoire : "le plus beau jour de ma vie est celui où je me suis fait avorter". Y'avait une piste pour votre bonheur là, non ? En plus aller accoucher 3 fois dans un hôpital où on vous maltraite, faut avoir un pète au casque, faut vraiment pas avoir la lumière à tous les étages ! La 2ème fois déjà tu fuis et tu cherches une autre solution ma fille ! (oui j'ai l'âge d'être votre mère)... Enfin bref, je me demande ce qu'elle en pense la caissière polyvalente de chez Lidl qui élève seule ses 3 enfants parce que son mec alcoolique s'est tiré. Ah oui, elle n'a pas le temps de lire ce "truc" qui m'est tombé des mains, elle. Et c'est tant mieux.
Commenter  J’apprécie          00
📚Ce qui gronde de Marie Petitcuénot

Je suis prête ? Enfin je pense, peut-être. Elle est prête elle. Elle sourit a son ventre qui s'arrondit mais quelqu'un lui a-t-il dit ?

La vérité des sentiments et des émotions. Ce tsunami, cette éruption, ce tremblement qui va la traverser. Quelqu'un lui a dit ?

Qu'elle sera jugée pour ses choix, qu'elle sera remplie de culpabilité parfois et de fierté souvent, qu'elle aura peur régulièrement, sera heureuse souvent et perdue parfois. Quelqu'un lui a dit ?

Qu'elle sera parfois juste une mère en s'oubliant, qu'elle sera parfois juste une femme en n'oubliant son rôle de mère. Quelqu'un lui a dit ?

Que le temps passe, qu'il ne reviendra pas, que rien ne dure.

Marie Petitcuénot nous dit...en nous écrivant et en écrivant à ses trois enfants, des lettres. Enfin, je crois peut-être. Ce n'est peut-être pas ses lettres, ni ses enfants. de toute façon, les enfants ni sont pour rien.

Ça bouscule tellement. Ça rassure simplement. Ça gronde gentillement.

C'est beaucoup d'amour. C'est un flot de mots pour se libérer, se rappeler qu'être mère n'est pas seulement ce que la société nous impose tacitement, que ce n'est pas une fin en soi.

Un écho à toutes vos vies mes Mam'Amies !

#mariepetitcuenot #cequigronde #flammarion #thebooktroteuse #bookstagram #romans #mère #société #impositions #famille #enfants #maternité #choix #jugement
Commenter  J’apprécie          10
On a toutes en nous -ou autour de nous- un peu de cette mère qui lutte en vain, corps et âme, contre l'ignoble monstre domestique qui la traîne jusqu'à la cuisine et devant la machine à laver.

Dans ce roman puissant et tendre, MARIE PETITCUENOT met en scène avec une certaine forme de sensibilité une femme qui fait face à tout sans son mari, vacille et s'épuise.

Une mère avec ses reproches et ses impatiences, qui s'en veut de râler mais râle quand même.

Elle écrit à ses trois marmots des lettres qu'elle glisse dans son placard. Elle leur écrit pour que l'enfance s'attarde encore un peu en eux alors qu'elle n'en peut plus.

Un rare thème abordé qui nous fait nous sentir moins seule.
Commenter  J’apprécie          40
Marie Petitcuénot nous dévoile ici les ressentis d'une mère tiraillée entre son indéfectible amour pour ses enfants et le poids toujours plus lourd de sa condition de mère de 3 enfants. Entre pensées déplacées et vérités pas bonnes à dire, elle révèle la pression sociale qu'endossent les mères. Cette obligation de savoir et pouvoir tout faire en même temps, tout gérer, et maîtriser le « monstre domestique », comme elle aime à nommer cet état. Vie privée, vie professionnelle, vie familiale, les lignes se brouillent et le répit tant attendu n'arrive jamais. Je coule, tu coules, nous coulons…

Le mari, l'épuisement, les enfants, l'agacement, le désarroi point. Pour y faire face, les étreintes, les câlins, les baisers qui, par la douceur de ses enfants, lui redonnent la force d'affronter ses journées.

Ce qui gronde, c'est aussi ces phrases tirées de la réalité de chaque mère, et criantes de vérité, qui nous poussent à l'identification. Chacune se reconnaîtra dans ce témoignage, qui n'a d'ailleurs pas grand-chose à voir avec un roman. Et c'est peut-être là, mon bémol, car je m'attendais à une histoire, avec une intrigue. Il n'en est rien, cette lecture s'apparente plutôt à un essai.
Commenter  J’apprécie          00
« Avec ce temps, j'aurais voulu fabriquer plus de câlins, plus de surprises, plus de soirées télé. » Page 100

Spéciale Rentrée Littéraire.

L'été, c'est l'orage qui gronde quand la chaleur se fait trop forte. Mais ici, ce qui gronde dans ce roman, c'est une mère. Une mère comme vous, une mère comme moi. Un mari aimant, trois jeunes enfants à charge, un boulot prenant. Et ce quotidien qui l'aspire, ce « monstre domestique » qui l'épuise, ce temps qui passe toujours trop vite. Ces chauds baisers qui bientôt ne seront plus. Ces enfants qui grandiront, cette enfance éreintante mais qui défile à grande vitesse. Oh non, pas de reproches ni d'amertume envers ses enfants, mais une réflexion menée tambour battant sur ce que c'est d'être mère, une sorte de Shiva du XXIème siècle. Avec parfois la fatigue, la culpabilité, l'envie de solitude. Une déclaration d'amour pour ces petits monstres qui, dans leur tourbillon de vie, offrent autant d'énergie qu'ils en aspirent. Un premier roman qui sans surjouer à outrance la carte de la charge mentale fait réfléchir (mais aussi parfois sourire – mention spéciale pour la scène du retour à la maison avec chaque enfant qui s'agrippe à la mère tout juste rentrée.) Libératoire !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10
Je viens de terminer ce livre, et je n'arrive pas à savoir si j'ai adoré ou détesté... il m'a autant dérangée qu'attiree. Dès le début, l'écriture ne m'a pas vraiment plu, ce sont des phrases longues, sans ponctuation classique, jetées sur le papier, un peu comme si elles étaient criées, pour se libérer. Et en même temps, le fond m'a touchée, j'ai retrouvé plein d'émotions que je vis aussi. J'ai été tentée d'abandonner la lecture de nombreuses fois, sans jamais pouvoir le faire... Ce qui est sûr, c'est que ce livre m'a touchée, et qu'il ne peut peut être oublié quand les pages sont fermées. Je ne vous le cache pas, j'ai détesté la fin, qui m'a laissé un goût amer, qui efface presque tout le reste...
Commenter  J’apprécie          40
🔥Le feu qui couve


Etre mère n'a rien de facile.

Passé l'acceptation et l'accouchement, vient le temps des nuits trop courtes, des journées à courir, des trop rares moments de calme … Entre charge mentale, sacrifices et fin de l'insouciance, il faut être la mère parfaite, la femme forte et accomplie, l'épouse sexy et disponible.

Tel un plaidoyer à l'attention de ses trois enfants, l'auteure confie ses doutes, sa rage, son amour ! Car malgré l'amour inconditionnel qu'elle leur porte, quelque chose gronde au fond d'elle et si elle ne l'extériorise pas, il pourrait bien exploser.

Avec ce premier roman, Marie Petitcuénot raconte la maternité sans fard, les injonctions implicites ou non que les femmes d'aujourd'hui subissent. J'ai été quelque peu déstabilisée par les premières pages, m'attendant plus à une histoire de famille. Finalement, nous sommes à la limite de l'essai, du témoignage et très vite, je me suis reconnue dans cette femme tiraillée entre son travail, ses enfants et le monstre domestique.

❤️Ce livre m'a fait un bien fou. Je me suis sentie comprise, entendue. Merci Marie de nous ancrer dans la réalité, dans la normalité même.
Commenter  J’apprécie          00



Lecteurs (161) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1430 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}