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Deadpool : Apocalypse Chiots (Roman) - Stefan Petrucha (USA, 1959) – 304 pages - Huginn & Muninn (22/02/2016) - 4.17/5 (9 notes)

Traduction de l'anglais (États-Unis) par Cédric Perdereau

Voilà l'occasion d'écouter monologuer deux fois plus le célèbre Mercenaire Disert.

On zappe les images et on focus sur la rhétorique.

« — Je sais pas comment t'as survécu, et je m'en fous. Rends-moi le chien, ou je te décime !
J'éclate de rire.
— Tu vas me détruire à dix pour cent ?
— de quoi ? crache-t-il en tournant la tête comme s'il se vexait.
— Décimer, boite de conserve, ça veut dire tuer une personne sur dix. Tu me crois pas ? » ----
(Page 10)

Une intrigue improbable qui se renouvelle sans cesse.

« — Eh, Bernardo ? Eh, mec !
— Quoi ? QUOI ?
— Je te l'avais bien dit »
(Page 14)

Un chien que DP aurait mieux fait de ne pas sauver ; -) …
« — Aaaaaaaaah !
— Goom a faim !
Moi, j'aime bien quand un monstre vous tient au courant de la situation. Bon, j'aurais deviné où il voulait en venir, à la façon dont il actionne les mâchoires et porte Bernardo à sa gueule ouverte. Goom a envie de reprendre de la joue. »
(Page 15)

« — Euh, vous n'avez pas d'interjections de douleur sur la planète X ? Il n'y a que des narrations concises et autoréférentielles ? « Goom a mal ! » « Goom est désolé ? » « Goom entre dans une spirale de honte ? » »
(Page 20)

Des dialogues toujours aussi croustillants.

« Mais comme l'ont dit les Charlots (ou John Lennon, ou Hergé) : « La vie, c'est ce qui se passe pendant qu'on prévoit autre chose. » »
(Page 54)

« Les bonnes soeurs commencent tout juste à lever le nez lorsque la bête annonce fièrement :
— Je suis GOOGAM, fils de…
Bon, bref.
Je lui tire dessus. Il se liquéfie. Fin de l'histoire »
(Page 100)

« Aujourd'hui, le chien est mort. Ou peut-être hier, je ne sais pas.
Allez, les gars, vous ne voyez pas qu'il souffre ?
C'est encore plus flippant que de regarder pleurer Hulk »
(Page 127)

Une armée de chiots suspects, « pas si gentils » …

Burlesque à souhait.

Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Au risque de décevoir les puristes j'ai découvert le personnage de Deadpool via le film homonyme et j'ai tout de suite accroché à cette personnalité complètement déjanté et à un univers très second degré. Enooorme coup de coeur pour le film mais malgré tout j'avais quelques doutes quant à une adaptation en roman.

Bien entendu le bouquin est écrit à la première personne, Deadpool, parfaitement conscient d'être un personnage de fiction, s'adresse directement au lecteur avec son franc parler habituel et son humour ravageur (le tout bien – trop ? – aseptisé afin de toucher un public plus large). Notre mercenaire sociopathe s'offre même le luxe d'être un tantinet schizo, à ce titre il est fait un très bon usage des polices de caractère afin de d'identifier les voix qui cohabitent avec Deadpool et lui causent souvent. Il ne faudra que quelques pages pour balayer les doutes qui me titillaient.

Je n'irai pas non plus crier au chef d'oeuvre, disons que c'est une lecture agréable et divertissante (rires et sourires ont été de la partie), ce qui n'est déjà pas si mal. Une lecture qui m'a donné envie de revoir le film, il va falloir que je m'offre le blu-ray en attendant le second volet (prévu pour mars 2018).

Je ne m'attarderai pas sur l'intrigue qui n'est que prétexte à laisser Deadpool faire son numéro… un prétexte qui oscille entre l'absurde et le burlesque. A noter toutefois qu'en guest stars nous aurons le droit à un passage express mais remarqué de deux Avengers, Hulk et Spiderman.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Une bonne idée de Marvel adapté leurs comics en roman dans cette nouvelle collection, et pour ouvrir le bal c'est Deadpool, qui connait une hype terrible depuis le film, qui s'y colle. le résultat est tout à fait réussi, C'est drôle, fun et jouissif tout ce qu'on attend de la série Deadpool. Comme pour les comics, ou le film, c'est Deadpool qui raconte l'histoire en parlant directement à nous lecteur, et ça déjà c'est cool et ça apporte un plus par rapport aux romans classiques. Deadpool entend des voix, pas de problème on les entends aussi grâce à un système de changement de typographie ingénieux. de manière assez logique l'histoire ne vole pas bien haut, ça reste un super héros qui lutte contre des monstres avec une petite intrigue et pas mal de rebondissements, ce n'est absolument pas dérangeant puisque c'est à quoi on s'attend en commençant ce roman. Deadpool est un moins trash que celui des comics mais là aussi c'est normal si l'éditeur et l'auteur veulent toucher un large public il doit être un peu plus "aseptisé". J'ai vraiment passé un bon moment, je suis totalement satisfait par cette lecture et la conseille. A noter de Guest star : Spider-man et Hulk.
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Ça faisait longtemps que je n'avais pas rit autant sur un bon livre, et bien c'est une bonne pioche avec celui-ci. En même temps, il aurait été décevant qu'il en soit autrement avec Deadpool.

Le fait de briser le quatrième mur et de nous parler directement est tout simplement délectable. de plus, le fait qu'il se rende compte qu'il est dans un roman plutôt qu'un comic rend certaines situations cocasse.

A part quelques longueurs sur des flashbacks inutiles et une certaine répétition dans le déroulement des combats, on passe un très agréable moment avec notre cher antihéros.
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Challenge MULTI-DEFIS 2016
Item : Un livre dont le titre mentionne un animal

Quand des chiots mutants susceptibles de devenir de gigantesques monstres mangeurs d'hommes sont adoptés aléatoirement par des civils, le S.H.I.E.L.D. n'a plus qu'une personne vers qui se tourner pour mettre un terme à la menace sans être officiellement impliqué : Deadpool.

"Deadpool : Apocalypse chiots" est un roman clairement déjanté, à l'image de son personnage principal. du fait de son statut atypique dans le monde de Marvel (il est le seul conscient de n'être qu'un personnage de comics), Deadpool a un sérieux potentiel littéraire. Ajoutons le succès retentissant de son incursion sur grand écran et on ne s'étonne pas de le voir en première ligne de la nouvelle initiative de Marvel : publier des romans inédits (jusqu'à présent, l'éditeur de comics s'était contenté de novélisations).

Stefan Petrucha joue dès les premières lignes avec ce glissement du comics vers le roman et c'est tout naturellement que Deadpool se découvre narrateur d'un long texte dénué d'images. Doté d'un humour sans limite, l'occasion était trop belle de ne pas s'approprier les codes littéraires pour mieux s'en amuser. Et c'est plutôt réussi (à condition d'être attentif).

Vous l'aurez compris, l'intérêt majeur de ce roman est évidemment Deadpool. Il porte l'ensemble du début à la fin et l'intrigue complètement abracadabrantesque n'est au final qu'une façon d'occuper ce personnage atypique. Attention toutefois pour les afficionados de cet anti-héros à la réputation sulfureuse (violent, trash et vulgaire), ce roman s'adresse à un très large public. L'écriture est donc tempérée (en somme : pas de langage cru, de propos ou situations graveleuses). On sent qu'il a été policé.

L'ensemble offre une bonne dose d'humour (bien que ce ne soit pas non plus à se tordre par terre de la première à la dernière page) agrémentée de références à la pop culture avec en bonus quelques citations littéraires bien placées. On passe un très bon moment de légèreté et personnellement je serai partant pour un second tome en la compagnie de Wade Wilson. Et en plus, l'illustration de couverture par Stéphane Perger est plutôt sympa.
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Nous suivons Deadpool, alias Wade Wilson, sur la trace de chiots qui sont en fait des monstres en attentes de mutations... Deadpool a été engagé par le S.H.I.E.L.D. pour parer à la menace. On va donc partir dans une aventure loufoque pleines de rebondissements où on a pas le temps de souffler.
Il faut que je vous l'avoue, j'ai connu Deadpool au cinéma et personnelement j'ai adoré le personnage. Donc quand j'ai vu ce livre je me suis dit pourquoi pas? Et bien je ne suis pas du tout déçue. On retrouve l'humour de Pool. Il n'est pas tout seul dans sa tête et c'est bien sympathique de voir comment l'auteur a traité ces voix. J'ai adoré ces passages. On a la voix en gras, la voix en italique et on va en découvrir d'autres au fil du roman. On retrouve aussi sa personnalité à la fois violente et crue. il se laisse souvent dépasser par ses hallucinations aussi. du coup des fois on se demande si on est dans la réalité ou non...
Petit clin d'oeil à Marvel, on a de brèves apparitions de héros super-connus...
L'intrigue reste une intrigue de super-héros. Il y a un monstre, enfin des monstres, et le héros doit sauver la Terre. Mais c'est bien ficelé.
En tout cas, j'ai bien rigolé tout du long de ma lecture. Et s'il y a un numéro deux, je le lirais avec beaucoup de plaisir. Voilà, un livre complètement déjanté à l'image de son anti-héros.
Lien : http://notrecarnetlecture.bl..
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