je résumerai ainsi les choses : si tous les hommes ne sont pas des criminelles et des délinquants, la quasi-totalité des criminels et des délinquants sont des hommes
Cela concerne notamment le sport, qui est régi par des règles et valorisé par un discours rarement questionné : celui du développement de l’esprit collectif pour les sports de groupe, mais aussi le dépassement de soi. Je pense, pour ma part, que le sport constitue trop souvent un puissant vecteur d’apprentissage de la domination par l’injonction à « battre l’adversaire quoi qu’il en coûte ».
Pour anecdote, le poids du cerveau d’Albert Einstein, qui a été conservé dans du formol après sa mort en 1955, est… de 10 % inférieur à la moyenne!
Ainsi, les femmes n’ont pas toujours été plus petites en moyenne que les hommes puisque c’est à l’époque néolithique que ce dimorphisme serait devenu particulièrement prégnant.
En France le nombre d’homicides est aujourd’hui quatre fois moins important qu’en 1960.
La population carcérale en France est composée… à 96,3 % d’hommes!
Si tous les hommes ne sont pas des criminels et des délinquants, la quasi-totalité des criminels et des délinquants sont des hommes.
Certains partis politiques voudraient mettre en avant les origines ethniques des délinquants ; nous les entendrons pourtant pas mettre en avant le sexe des délinquants en général.
Quels que soient le milieu social et l'époque considérés, les chiffres attestent que les femmes s'adonnent largement moins à la violence que les hommes. Et cela reste vrai pour celles qui grandissent dans la pauvreté, sous les coups, ou en étant victimes d'agressions sexuelles. La misère est donc un facteur beaucoup moins déterminant que le sexe.
Derrière ces chiffres se déploie dans toutes les strates de la société
une grande violence qui s’exprime avec plus ou moins de force
selon les contextes et dont l’impact sur les victimes peut grandement
varier. La réalité est sombre : ce sont toujours, en très grande
majorité, les hommes qui sont à l’origine des violences directes
telles que les meurtres ou les viols. Ils représentent également la
quasi-totalité des auteurs des délits les plus graves, comme les
agressions sexuelles sur les femmes et les enfants. Idem pour les
vols avec violence, les voitures brûlées ou braquées (parfois en
présence du conducteur), les « actions commandos » contre des
magasins, les « vengeances » faisant suite à des querelles, le racket
dans les écoles, les courses de voitures, etc. Ils sont aussi les
premiers responsables des violences contre les représentants de
l’ordre ou de l’État, des pressions envers les inspecteurs du permis
de conduire ou agents des impôts. Dans l’espace public, ils
insultent, crachent, urinent, dégradent, menacent, sont responsables
de nuisances sonores, adoptent des attitudes provocatrices. Les
hommes sont aussi les principaux auteurs de violences psycho‐
logiques telles que la surveillance de leurs victimes, notamment
dans le cadre des violences conjugales.