Les moulins ont calmé leurs ailes
Pour souligner les noces
Des papillons rêveurs.
Sur les quais de mes jadis
je suis seul.
Seul répète-t-il
comme la cendre des poètes
comme la cendre
des poètes-cartographes.
je n'ouvre nulle fenêtre sur la nuit
sans savoir qui frappe à mon cœur.
Glauque et glacée
est l'eau de certains souvenirs
ah !... ivresse flamboyante
de la page ouverte
qui s'étire
s'avance
et comble toute soif.
Arpenteur de planètes
je slalome sur ma chance
Sur les quais de mes jadis
ma musique
jamais ne confie tout ce qu'elle chante.
elle rit la mer
lape et râpe e régurgite
roule et fait son matador.
Tueuse la mer.
j'ai mis la mer dans ma poche
et tout le ciel a suivi.
et dans la confusion d'un nouvel alphabet
le métronome du cœur prend ses distances
lorsque tu te replies tel un origami.