J'avais bien aimé
Mille petits riens de
Jodi Picoult et j'ai voulu récidiver avec un autre de ses romans. On m'a suggéré
La tristesse des éléphants, un beau titre.
Jenna, treize ans, souhaite retrouver sa mère Alice, disparue depuis dix ans sans laisser de traces. Contre l'avis de sa grand-mère, elle entreprend des recherches auprès d'une voyante excentrique bien nommée Serenity et d'un ex-policier Virgil, vaguement alcoolo et brouillon.
L'intrigue est bien menée et chaque personnage porte tour à tour la narration, conférant ainsi au récit une dimension élargie des événements. En revanche, comme chaque chapitre a sa voix, la lecture manque de fluidité et on doit se référer souvent au début pour savoir qui parle. Les apartés sur les éléphants sont ce qu'il y a de plus intéressant dans ce roman qui verse dans le paranormal, rappelant le style et le propos du film de
M. Night Shyamalan, le Sixième Sens.
Trois étoiles pour tout ce qui touche à l'étude des pachydermes, mais un gros bémol pour la conclusion tirée par les cheveux.
Commenter  J’apprécie         160