J'aurais du me méfier de la couverture …
Quand Babélio et Les Presses de la cité m'ont proposé de participer à cette masse critique spéciale, la couverture m'a fait peur : c'est pas un peu trop tous ces dessins et ces couleurs ? Et puis la quatrième de couverture m'a tentée. Une journaliste, une histoire d'intégration, de tolérance, ça aurait du me plaire.
Ils sont nombreux, issus de différents pays et de coutumes variées à vivre dans ce camp sauvage construit le long des berges du canal de l'Ourq. Un vieil homme sage vient de mourir et depuis d'étranges événements tenant du miracle viennent illuminer le quotidien de ces familles exclues de la société vivant dans des conditions précaires.
J'ai eu beau m'accrocher, cette lecture me reste sur l'estomac. A l'image de la couverture, tout est dans l'excès : excès de bons sentiments excès de fantastique, excès d'expressions ampoulées … oup's c'est un peu lourd !
Je l'ai abandonné puis repris (oui, pour moi un engagement c'est sacré) et j'ai essayé de sortie de ma zone de confort en terme de lectures, je me suis imaginée dans un film de Kusturica ou de
Tony Gatlif avec des scènes loufoques, un décor chamarré, la musique à fond et que la vie c'était ça aussi mais non, ça ne passait pas.
J'ai persisté. le côté fantastique du roman a pris le dessus et ça a achevé de me dégoûter et définitivement c'était trop indigeste : trop de bons sentiments, trop d'humanité, trop de clichés (ou de contre-clichés).
Je ne m'attacherai pas au style beaucoup trop léger, des coquilles, des redites (mais où sont passés les correcteurs) ?
… désolée, je crois que ce livre était une énorme erreur de casting !