Le dé à coudre nous emmène dans une aventure étrange, faisant référence à tout un tas d'éléments de notre connaissance, autant culturel, que mathématiques, qu'autre chose. C'est assez vaste, et ça nous permet de nous faire voyager dans cette espèce d'escape game géant avec un fond d'imaginaire.
On nous présente plusieurs personnages, tous venant de différentes origines, et qui se retrouvent à devoir découvrir ensemble, avec leurs historiques, ce qu'il se passe, et pourquoi une mystérieuse personne leur a envoyé un dé à coudre.
Et ç'aurait pu être extraordinairement génial. Et parfois, ça l'était un peu. Ça fait référence à tout un tas de trucs, dont des choses qui me plaisent et m'intéressent. Ça fait des liens de partout, tout est lié, pas de place au hasard, vive le destin. C'est, normalement, le genre de livre que j'adore, que je dévore, et qui, de temps en temps même, gagne une jolie place dans mon top de livres préférés.
Mais ici, et c'est dommage, ce ne fut pas le cas. Oui, j'ai adoré toutes les destinées reliées entre elle. Oui, j'ai adoré découvrir “l'île” (je n'en dirais pas plus), et ce qu'il s'y produit. Je ne me suis pas spécialement attaché aux personnages, ni même à la romance qu'on nous présente, mais au moins, ce qu'il y avait autour avait le mérite de rendre le tout vertigineux et super intrigant.
Ça m'a rappelé le nombre 23, et comment, si on fait un petit effort, on voit un certain nombre partout.
Ça m'a rappelé The Librarians, pour ce côté mystère et imaginaire de personnes qui doivent se dépatouiller entre eux et avec cette aventure.
Mais bon sang. J'aurais adoré qu'il y ait moins de diatribes sans queue ni tête. J'aurais adoré que les dialogues à coup de connaissances diverses à m'en donner mal à la tête ou m'en décrocher soit moins présent. Les personnages passent leur temps à causer, à échanger des informations, des trucs en tout genre, dont je n'ai cure, et que tout ça donne une sorte de melting pot qui me confusait plus qu'autre chose.
C'est bien parce que je devais finir le livre que j'ai fini par coûte que coûte me plonger dedans pour faire fi de ces passages long et laborieux. Pour découvrir réellement les qualités du livre, et y prendre du plaisir, tout en, ayant quand même l'impression que l'auteur en faisait trop.
On sent toute la bonne volonté du monde de l'auteur de vouloir dire à son lectorat “regardez, tout est lié, c'est trop cool et magique !” et sincèrement, j'adore. On sent le travail de recherche et tout ce qu'il y a avec.
Seulement, ç'aurait mérité des pauses, des rythmes mieux amenés, des moments plus plaisants, que des dialogues sans fond et sans fin sur des sujets que je m'en fichais totalement ou je m'y perdais.
C'est pour ça que je dis que c'est dommage. Parce que finalement, si on enlève ça, j'ai beaucoup aimé ma lecture ! C'était original, intéressant, et c'était exactement ce que j'attendais de lui.
Seulement, cette façon de décrire, de parler, de nous emporter, était trop brutale, trop mélangeante, et j'ai bien failli m'y perdre.
Et maintenant que j'y pense, si ça avait pas été aussi lourd, j'aurais adoré le relire pour mieux comprendre certaines choses, une fois toutes les clés en main.
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