Si l'on suit la ligne imaginaire de l'équateur sur laquelle je suis née, loin loin vers l'ouest, on arrive en territoire Jivaro Achuar.
Cette BD parle de ce peuple amérindien, dont le territoire a été scindé entre 2 pays : l'Équateur et le Pérou.
Je ne veux pas trop parler de l'histoire. En somme, un homme blanc se passionne pour ce peuple après sa lecture des récits qu'en a faits
Descola. Il arrive à entrer en territoire Achuar, et partage un peu le quotidien des habitants de Montalvo, dans la forêt.
Les anent, très peu ont appris à les dire. Ce savoir séculaire, une mélopee-incantation aux esprits des Hommes, des plantes ou des animaux, se perd depuis 40 ans. Entre temps, comme pour les amérindiens du Nord, les missionnaires sont passés par là.
Étrange et triste mélange, dans cette forêt primaire, que ce peuple en maillot de foot, disant le bénédicité, utilisant des smartphones, préférant les prénoms modernes aux prénoms ancestraux... et maintenant la chasse à la machette, les délices de larves et la visite aux wisum.
"Gonzalo à propos d'un projet de route traverçant leur territoire :
Plus de forêt ? Mais tu as vu la taille qu'elle fait ? C'est impossible de couper tout ça.