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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On sent bien que l'auteur Victor L. Pinel, originaire de Madrid, a mis beaucoup de temps à réaliser ce one-shot où des personnages se croisent dans une sorte de microcosme. On est en plein dans le récit chorale qui permet d'offrir plusieurs point de vue pour traiter d'une problématique à dimension humaine comme la difficulté d'aimer.

C'est parfois difficile à suivre surtout quand il y a des personnages qui se ressemblent. J'ai eu un peu de mal entre Julie et Marion par exemple bien que l'âge ne doit pas être le même. Et puis, il y a des individus que l'on va suivre avec le plus grand intérêt quand d'autres sont à peine visibles. Les personnages des différentes histoires vont se croiser notamment à la fin où il y aura la réponse à ce puzzle géant qui se présente à la manière d'une partie de jeu d'échecs.

Les tranches de vie peuvent apparaître anodines mais cela va prendre tout son sens au fur et à mesure de l'avancée de ce récit très bien construit. Les thèmes évoqués tournent autour de l'amour qui semble être un sujet passionnant donnant lieu à diverses interprétations. le scénario est d'une excellente fluidité car l'auteur arrive à faire s'imbriquer les différents récits.

Par contre, je n'ai pas du tout aimé la moralité du finale qui vient un peu tout gâcher même si cela se présente sous l'angle de l'humour. La vie ne se construit pas en trichant. La tricherie, c'est du mensonge et de la fourberie. Cela décrit au fond un individu où l'on ne peut lui faire confiance sinon, c'est le malheur assuré. Pour autant, l'auteur semble nous le décrire avec une grâce et une élégance à la manière d'un Arsène Lupin. Pour moi, il n'y a aucun mérite à tricher dans la vie.

Pour autant, l'auteur délivre une juste analyse concernant la compétition qui nous anime dès le début de notre scolarité avec les notes délivrées par les professeurs. On sait qu'ensuite, dans la vie professionnelle, on a droit à une promotion ou pas en fonction de la compétition en place. Tout semble déguisé mais c'est la même chose. Or, gagner n'est pas forcément une finalité en soi.

Le style de graphisme est très doux. Il y a de la grâce dans les traits sans fioriture superficielle. On sent quelque chose de sensuel qui apporte une atmosphère particulière à l'ensemble. La mise en image est vraiment superbe avec une colorisation adéquate qui rend la lecture plaisante.

Cette lecture a été un grand bol d'air frais qui fait la différence en ces temps-ci. Un grand merci à Babélio et aux Editions Grand Angle de m'avoir permis de découvrir ce titre. Il y a presque un côté thérapeutique à observer les problèmes des autres qui trouveront leurs solutions. Avis aux amateurs !
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Chacun sa route, chacun son chemin
Chacun son rêve chacun son destin dites-leur que
Chacun sa route chacun son chemin
Passe le message à ton voisin

Au début de ce roman graphique, chaque personnage trace sa route sur le grand échiquier de la vie. Trajectoires en lignes droites pour certains, brisées ou en zigzag pour d'autres.
Nous faisons tout d'abord la connaissance de Samir, qui sera le fil rouge de cette histoire. Ce jeune homme, bénévole en ehpad, se met en tête de sortir la vieille Mme Dubois acariâtre et revêche de sa chambre afin qu'elle tisse des liens avec d'autres résidents.
Samir n'est pas au bout de ses peines, Mme Dubois a décidé de lui en faire voir de toutes les couleurs. Cependant, à la suite d'un contrat proposé par Samir à la vieille dame, du cognac en échange de sorties à l'extérieur de sa chambre, une relation va se nouer entre eux, l'apprentissage du jeu d'échecs par Samir venant faire partie du deal.
Les pions seront donc tous les personnages de l'histoire et nous les découvrons un par un, adolescents, ou couples de trentenaires, quarantenaires ou soixantenaires, l'auteur a visité toutes les tranches d'âge.
J'ai aimé le trait précis, les couleurs douces, l'histoire bien construite.
Un nombre moins élevé de personnages aurait permis de gagner en force, le lecteur se perd un peu entre les multiples personnages secondaires.
J'ai trouvé un peu maladroit en fin d'histoire le rappel des points saillants des aventures de chacun des personnages, comme si Victor Pinel craignait d'avoir dilué son message dans ses nombreuses saynètes et n'avait plus confiance en la mémoire de son lecteur. Ce procédé m'a rappelé certaines émissions de téléréalité qui repassent en boucle les meilleurs moments de leurs héros de pacotille jusqu'à plus soif, et j'ai été agacée par ce procédé. La morale m'a également laissée dubitative ; il faut parfois tricher dans la vie pour arriver à ce qu'on veut. Ah bon ? ce n'est pas ma philosophie en tout cas…
Malgré ces bémols, la fin qui fait se rejoindre certaines histoires reste agréable, et ce roman graphique offre une parenthèse de lecture optimiste et réconfortante sur la puissance des relations humaines.
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« Facile à apprendre, amusant à jouer, difficile à gagner…Impossible à contrôler. »

Echec et mat ou brillant succès ? Je ne crois pas au destin. Y'a une route, tu la longes ou tu la coupes. Cases noires ou blanches. Rencontres ou esquives. Un évènement en entraine un autre. La vie est-elle un jeu ? Suis-je un roi ou un pion ? Puis-je me protéger ou dois-je me sacrifier ?

Une multitude de cases joliment dessinées, ni noires ni blanches, toutes colorées d'une palette de sentiments magnifiquement retranscrits dans ce roman graphique où l'échiquier illustre les conciliabules dans des myriades de bulles.
Un panel de personnages sans lien mais que l'amour, la ruse, le rêve, le pouvoir, la séduction, la fidélité, la tendresse vont finalement réunir ou écarter.
Cavaliers menteurs, tours aux aguets et fous chassés-croisés pour fuir la solitude qui rode, la mort qui hante. S'échapper des cases pour preuve que la passion n'a ni âge ni sexe.

Les planches s'enchainent avec délice au rythme des facéties et des bons sentiments des protagonistes de ces chemins de vie rondement menés par le malicieux Victor L.Pinel à qui je rends hommage pour avoir superbement su entrelacer dans son classieux roman graphique, la vie et le jeu. « Echecs » est une réussite.

Merci à Babelio pour ces « Echecs » sans prévision acquis d'une Masse critique privilégiée.
Et pour le coup, merci à l'éditeur Bamboo et à l'univers « Grand Angle » pour son envoi.


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À la suite De Balzac, ils sont nombreux les auteurs à s'être attaqués à la comédie humaine, à cette valse des êtres et des âmes qui se croisent, s'évitent, s'aiment, se déchirent, s'ignorent, se désespèrent ou se combattent.

Victor L. Pinel s'y risque à son tour avec deux variantes : l'approche par le roman graphique et la métaphore de cette comédie comme une partie d'échecs où la vie devient un jeu « facile à apprendre, amusant à jouer, difficile à gagner… impossible à contrôler ! »

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Échecs est diablement réussi !

Sur son plateau, Marion la directrice d'Ehpad, Mathieu l'acteur star fatigué, Julie le bon plan d'un soir, Renaud et Dani le couple éloigné, Vincent le lycée winner ou Véro la nouvelle arrivante. Et enfin Madame Dubois la résidente acariâtre et Samir jeune visiteur bénévole.

À l'image des pièces d'échecs, tous avancent selon un mouvement différent, dans des combats où règnent les rapports de force, les ruses et la difficulté à décoder le jeu de l'autre. Avec nécessairement un résultat binaire qui désignera le gagnant et le perdant. Ou pas…

Peu adepte des romans graphiques, j'ai prix un très grand plaisir à dévorer celui-ci, notamment en raison de sa construction intelligente et surprenante, plongeant le lecteur dans un tourbillon d'informations qui finissent par faire un joli sens à la fin.

Victor L. Pinel est particulièrement brillant dans le travail de ses personnages, d'abord caricaturaux avant de se dévoiler davantage, portés par un graphisme qui soigne les expressions des visages.

Une belle lecture donc, d'un auteur dont je vais certainement aller découvrir les ouvrages précédents.
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Grand merci aux éditions Bamboo (grand angle) et Babélio pour m'avoir adoubé pour chroniquer cette bande dessinée autour de l'aile Reine : amour, désir, et de l'aile Roi : sexe, modernité occidentale.
Pas d'ajournement possible, la date de l'appariement était fixée. Zeitnot !
L'objet est beau, mazette ! C'est très agréable de l'avoir entre les mains. Ce n'est pas une miniature, c'est même une pièce lourde car ma feuille de partie indique près de 200 pages... Pas de sous-promotion, on est dans la qualité. je me lance Fianchetto...
La découverte se poursuit avec les vignettes : le trait est fin, très expressif et les couleurs, en position fermée comme en position ouverte sont très bien maitrisées.
Le scénario : armaggeddon ! Une batterie de personnages soumis aux lois de l'attraction, qui s'interpellent en passant : élo !
Ces candidats à l'amour cherchent l'ouverture. Ils prennent ou pas l'initiative, formant des colonnes ouvertes ou semi-ouvertes de pions mineurs (+de 18 quand même), arriérés (mariés hétérosexuels), candidats (applications de rencontre), doublés (trompés ou abandonnés donc), passés (souvenir) mais tellement isolés.
A l'avant-poste, la vieille sentinelle qui refuse le baiser de la mort, exempt(e) de scrupule, ce qu'elle avouera dans le final(e). Victime du clouage dans son EHPAD, elle rencontre une pièce mineure, un jeune gars NN n'ayant pas réussi à pécho avec ou sans moulinet. Mat du berger en introduction, suivi d'un blitz avec la chaîne de pions qui gravitent autour d'elle, elle le transforme en pousseur de bois. Ils vont lier les tours, les doubler, se construire un diagramme FEN (notation algébrique sauvegardé en PGN) et la vioque va déroquer le minot malgré la prophylaxie en vue.
Grâce à elle, le zugzwang échappe au pat et finit en Gambit !
Amicalement votre !
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Une belle découverte grâce à Babelio et aux éditions Grand Angle
Ce récit choral très ambitieux a été facile à lire et , par moments, difficile à comprendre
Facile à lire j'ai beaucoup joué aux échecs ! Facile donc de prévoir certaines situations sauf la fin que je ne dévoilerai pas
Difficile à lire car les personnages n'ont pas tous la même épaisseur, comme au jeu d' échecs
Il y a les pions ,censés être des acteurs de peu d'importance
Il y'a les fous et les tours un peu coincés au début du jeu puis qui prennent un poids de plus en plus important quand le jeu commence à s' éclaircir
Le cavalier est là , élément fantasque au déplacement déroutant pour le débutant
Il y'a aussi la Reine , pièce maîtresse , mais attention à ne pas faire n'importe quoi sous prétexte d'avoir quasiment tous les pouvoirs
Enfin, il y a le Roi , la pièce à abattre , protégé par toutes les autres pièces mais qui en fait peu de marge de manoeuvre ( ça nous rappelle quelque chose même si le temps n'est plus au régicide)
Il y'a beaucoup de personnages dans le livre et chacun va devoir utiliser son pouvoir , grand ou petit, pour jouer sa partition ou déjouer les pièges de la vie
Certains sont très marquants: le vieille dame acariâtre en fin de parcours, le jeune garçon plein de bonne volonté qui va apprendre petit à petit les balbutiements du jeu mais aussi les choses de la vie.Personnages très attachants
Le récit est rempli de plusieurs histoires qui vont s' entremêler
Petit bémol : j' ai eu du mal à ne pas confondre certains personnages notamment féminins
Mais c'est sûrement dû à mon peu d'expérience dans le domaine de la bande dessinée
Au total, un ouvrage remarquable, très travaillé, subtil que je vais garder précieusement pour une deuxième lecture car j'ai la certitude ne n'avoir pas saisi tous les messages de Victor L.Pinel
A lire ,à fortiori si vous connaissez les bases du jeu d' échecs
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Une réussite ce roman graphique ! Texte,dessin,couleurs,reliure tout est beau .
C'est l'histoire de Mme Dubois ,une vieille dame en maison de retraite qui n'attend plus rien de la vie. Elle est aigrie,autocentrée .Samir un jeune bénévole vient lui rendre visite. Tout d'abord,elle l'envoie promener. Puis elle accepte de lui apprendre à jouer aux échecs..l'auteur bâtit son roman sur les règles des échecs et il va ajouter des histoires,des tranches de vie plutôt de gens esseulés , malheureux en amour ,de gens qui ont subit des échecs sentimentaux. Il y a Vincent le lycéen tombeur , l'acteur Mathieu,adulé par ses fans et malheureux en amour ,Renaud qui attend son petit ami parti travailler au Costa Rica ,Marion la directrice de la maison de retraite qui vient de se faire plaquer etc...ces histoires vont se dérouler avec les règles de échecs en filigrane,elles s'imbriquent dans l'histoire globale. Chaque personnage joue un role précis comme des danseurs de ballet ,ici c'est le grand tourbillon de la vie et certains vont peut-être se télescoper ,se rencontrer où passer à côté. "Il faut jouer pour créer une opportunité "dit Mme Dubois. J'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai trouvé très doux,mélancolique et qui reflète si bien les états d'âme de beaucoup d'entre nous,car je pense que de nos jours, il est de plus en plus difficile de créer de vrais liens, chacun étant réfugié derrière ses écrans avec beaucoup d'amis virtuels mais beaucoup moins d'amis dans la vraie vie.
Je remercie Babelio et grand angle de m'avoir permis de découvrir ce beau roman graphique.
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Sacré défi pour le premier roman graphique de Victor Pinel, auteur et dessinateur. Démontrer que la vie sociale est semblable à une partie d'échecs. Les personnages sont ici, les pièces du jeu, tous différents, mais tous importants. Même si on est un pion, on a un rôle à jouer et il peut être déterminant.

On va donc croiser le parcours de Samir, identifié comme un fou, celui de Marion, comme un roi, celui de Lys (magnifique personnage) comme un cheval, et ainsi de suite.
La difficulté est importante, l'ensemble des acteurs doit finir par se rejoindre pour former une seule trame dramatique (principe du roman choral).

Un conseil pour bien suivre le déroulé de notre partie, sur le terrain de la vie : identifier au plus vite les différents protagonistes pour ne pas être perdu.

C'est une belle leçon de vie : chacun va jusqu'au bout de son parcours quelles que soient les embûches rencontrées, en cheminant avec ce qu'il est, avec ses ratés :
« On apprend plus quand on perd que quand on gagne ».
Un pion n'aura pas le même parcours que le fou, et la tour se déplacera plus facilement que le cheval. le roi est le plus important, mais c'est aussi le plus fragile, l'objet de toutes les convoitises. Peu importe, on se réalise avec ce qu'on est.

Tous les personnages sont attachants, c'est une grande force de Victor Pinel dans ses dessins. Je l'avais déjà constaté dans « le plongeon » dont la scénariste était Séverine Vidal.
Madame Dubois, la vieille dame qui initie Samir aux échecs est odieuse, mais aussi jubilatoire et touchante par son franc-parler. A Samir, qui veut lui tenir compagnie, elle dit :
« Ne perds pas ton temps, gamin. Sors d'ici. Je suis sûre que tu trouveras un autre mourant à emmerder. Il y en a plein ici ! »

J'ai apprécié cette BD pour ce challenge très ambitieux : la mise en place de l'interconnexion des personnages en respectant leur place sur l'échiquier.
Corolaire de cette exigence : le récit manque de fluidité. C'est parfois un peu difficile de se retrouver dans les relations de chacun.
D'autant plus, que les traits de certains protagonistes sont très (trop) proches, comme Samir et Vincent, comme Marion et Julie. Et de fait, rendent la lecture plus ardue.

Mais bon, une partie d'échecs, ce n'est pas facile non plus, et on va se dire (car j'apprécie infiniment Victor Pinel) que le récit est à l'image d'une partie. Si on veut gagner, cela se mérite !

Cela constitue une excellente BD, à mettre entre toutes les mains, et surtout, ceux des passionnés des échecs.

Je remercie Babélio et les Éditions Grand Angle (dont j'apprécie infiniment les publications) de m'avoir permis de « jouer » et de remporter un grand moment de plaisir !

Lien : https://commelaplume.blogspo..
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C'est une belle BD déjà, avec de doux dessins que j'ai aimé regarder...
Le texte est simple. Ce sont, si j'ai tout compris, des tranches de vie que l'auteur rapproche des pièces du jeu d'échec et fait l'hypothèse que la vie est un grand échiquier. pas bête!
Je ne sais pas jouer aux échecs mais j'ai trouvé très subtile cette description des pièces, comparée aux personnages nombreux -et fort attachants- de la BD.
Les personnages se croisent et se souviennent, c'est plein d'espoir et le regard posé sur les protagonistes est bienveillant.
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J'ai bien apprécié cette BD où se mêlent la vie de plusieurs personnages comme une grande fresques où chaque morceau appartient à un plus grand tout. Mais par contre, on peut vite s'y perdre. C'était intéressant de les associer à des pièces de jeu d'échecs et voir comment tout évolue ensemble ou séparément.

Les personnages sont attachants et on a envie de savoir ce qui va leur arriver. On partage avec eux leur quotidien, leurs galères mais aussi leurs petits bonheurs. C'était un moment très agréable.
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