Persécution

Léo Pontecorvo est un brillant professeur de médecine, une belle famille... et un jour tout s'écroule. Une rumeur qui s'intensifie au fil des semaines, il est accusé par la petite amie de son fils, âgée de 12 ans d'avoir tenté de la séduire. Au lieu de se défendre, de prouver son innocence, il fait l'autruche, se réfugie dans le sous sol, se coupe de sa famille...
Un livre qui ne me laissera pas un grand souvenir, des passages trop longs, des répétitions...

Tout sourit à Leo Pontecorvo, praticien réputé en cancérologie pédiatrique qui enseigne à l'université et tient une chronique journalistique dans un grand quotidien. Marié à l'efficace Rachel, il a deux fils merveilleux Filippo et Samuel et vit dans une magnifique villa de la banlieue huppée de Rome.
Que faut il pour que cette vie parfaite vole en éclats ? Rien de plus que l'attrait irrésistible exercé par Léo sur la jeune Camilla l'amie de son fils Samuel qui , à l'occasion de vacances à la montagne, entame avec le médecin un jeu dangereux.
Il n'en faut pas plus pour que l'univers de Léo vole en éclats. Soupçonné de relations coupables avec une mineure, de pratiques professionnelles abusives et même d'escroqueries au préjudice de l'hopital et de ses salariés, Léo se retrouve objet de la vindicte publique et incapable de clamer son innocence et de se défendre des accusations indignes portées contre lui, il sombre dans la dépression et s'enferme dans le sous sol de sa belle villa, n'osant imposer sa vue aux membres de sa famille.
Bien sûr Léo a toujours été gâté par la vie et l'adversité lui est étrangère, mais pour quelles raisons se terre t'il dans un mutisme qui donne prise à ses détracteurs ?
N'y aurait il pas finalement un semblant de vérité dans les actes indignes dont on l'accuse ? Son comportement envers la jeune Camilla n'a t'il pas contribué à renforcer ce qu'il présente comme un délire de la part de l'adolescente et enfin n'assiste t'on pas tout au long du roman à l'interprétation donnée par Léo d'une sinistre réalité qu'il se refuse à reconnaitre en niant toute responsabilité personnelle ?
Après tout son mariage est loin d'être idéal et les enfants dont il est si fier oscillent entre l'autisme et le grave désordre psychique.
Voila le tour de force de ce roman , l'ambiguité avec laquelle l'auteur présente son personnage principal en offrant au lecteur un éventail d'interprétations différentes allant de la mise à mort sociale d'un homme honorable par des rumeurs perverses suscitées par l'envie et la jalousie, au parcours criminel d'un homme qui se croit tout permis et refuse de reconnaitre sa responsabililté dans les malheurs qui fondent sur lui...
Intriguant et prenant, un roman qui dialogue avec son lecteur dans ce questionnement constant.

Un roman atypique, auquel il faut donner plusieurs dizaines de pages avant d'accrocher à l'intrigue narrative. On est dans la tête et la vie de Leo, un médecin de renom, dont le monde va s'effondrer suite à des accusations fallacieuses de pédophilie. On assiste de l'intérieur et de l'extérieur à la chute silencieuse du professeur qui ne cherche pas à se défendre. Si l'on accroche finalement rapidement à l'intrigue, à la manière dont les pensées et la vie de ce professeur sont racontés, j'ai pourtant malheureusement eu du mal à terminer le livre. Arrivé à un certain point, les histoires annexes, les souvenirs, les pensées se font trop nombreuses, et on perd un peu le fil. Jusqu'à arriver à une chute, qui à mes yeux, n'a pas vraiment de sens.

Dans les années 80, à Rome, Leo Pontecorvo, professeur de médecine reconnu, père de famille heureux en ménage, est accusé d'abus sexuel sur une mineure de 12 ans.
(Un histoire dans l'air du temps, non ?)
Pris au piège, happé par la machine judiciaire, le destin de cet homme bascule à cause d'un invraisemblable scandale sexuel. Au lieu de se défendre, il va se replier sur lui-même en se retirant dans le sous-sol de sa maison.