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Citations sur C'est moi qui éteins les lumières (15)

Si tu veux mon avis, ils disent tous les deux des imbécillités. Moi, je dis toujours à Garnik, qu'il a raison. Toi aussi, tu devrais dire à Artush : " Bien sûr mon chéri, c'est toi qui a raison. (...) Les hommes sont persuadés que s'ils ne parlent pas politique, ils ne sont pas tout fait des hommes ! "
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"J'ai fait tes quatre volontés. Vivre dans le quartier de Beyrem, c'est pour les bourgeois. OK ! On n'a pas besoin d'une voiture de luxe.OK ! J'ai des invités.OK ! J'aime jouer aux échecs. OK ! Je suis passé voir Shahandek. OK ! Et maintenant... Maintenant, on se sert de ma amison pour distribuer des tracts et monsieur le maître de maison dit : " Je n'étais pas au courant. Ils l'ont fait sans m'en parler ! " Si tu es bête au point de ne pas savoir ce qui se passe chez toi, alors..."
Je ne pus finir ma phrase. Devant mes yeux médusés, Artosh souleva le couvercle du sucrier et, comme pour arroser les fleurs, se mit à saupoudrer de sucre la table, les chaises et le sol de la cuisine avant de remettre le couvercle sur le sucrier, de le reposer sur la table de la cuisine et de sortir.
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Emile m'avait remerciée avant de partir:"Pour le café et pour toute cette belle conversation".Il disait cela sans doute pour se moquer. Il se moquait certainement, et je le méritais. Ma mère frappa sur la table avec la salière.
"Mais enfin, ne comprends-tu pas que ce salaud cherche une pauvre souillonsans ressources?".
Alice frappa un coup encore plus fort avec son couteau à fruits.
"C'est vous qui ne comprenez rien!".
Je plaçai les aubergines dans la passoire. Mon mauvais côté caracolait: ne cherche pas à te vanter. Je saupoudrai les aubergines avec du sel.Mon bon côté vint à mon secours: elle ne se vantait pas, elle parlait de ce qu'elle aimait.
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Nous retrouvâmes nos deux chaises l'une en face de l'autre. " Tu n'avais encore jamais entendu parler du phénomène ? " Je fis signe que non. " Les sauterelles émigrent. " Son visage touchait presque le mien. " Elles volent parfois pendant des kilomètres et des kilomètres. " Je remarquai la cicatrice d'une petite coupure sur le menton. " Quand elles commencent à se fatiguer, elles se divisent en deux groupes. L'un des deux se place sous le deuxième pour lui permettre de se reposer. " La cicatrice était à peine visible. " Le groupe du dessous, épuisé, meurt en tombant . " Il jeta un regard par la fenêtre. Le ciel était encore sombre. " La scission des deux groupes se fait en général au-dessus des mers et des océans, ou parfois au-dessus des villes. "
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Chaque fois que j'allais mal, je pensais à lui. Et dès que j'allais bien, je pensais encore à lui. Par exemple, quand je voyais pousser des racines à la branche que j'avais mise à l'eau. Ou bien lorsque je réussissais un plat que je faisais pour la première fois. Ou encore, quand Armen rapportait de bonnes notes. Je me mis à déchiqueter le mouchoir en papier en me demandant pourquoi je pensais toujours à mon père dans ces moments de joie ou de peine.
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En quoi fermer à clef avait-il le moindre rapport avec le fait de se savoir seule. J'avais chaque fois répondu que je n'en savais rien.
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Quand je me réveillai, un rayon de soleil frappait la glace de ma coiffeuse. Je me souvins qu'en partant, Artush m'avait glissé à l'oreille : "Dors, aujourd'hui les enfants ne vont pas à l'école." Les mains derrière la tête je regardais les jeux d'ombre et de lumière dans la glace. Dans la cour, les moineaux pépiaient. "Aujourd'hui, je me suis levée plus tard que vous !" leur dis-je tout haut en riant.
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Je n'ai jamais aimé la politique. Je ne comprends rien de rien à ces "ismes", ces buts et ces méthodes. Au lieu de tout ça, j'aime bien lire. Si le monde doit devenir meilleur, ce dont je doute personnellement, ce ne sera pas grâce à la politique, hein ? Qu'en penses-tu ?
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Les hommes sont persuadés que s'ils ne parlent pas politique, ils ne sont pas tout à fait des hommes !
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Ce soir là, quand j'eus couché les enfants, lavé la vaisselle et rangé la cuisine, je m'assis dans un fauteuil du salon. Je mangeai un à un les fruits du jujubier, en me souvenant de mon père qui avait l'habitude de dire : "Ne discute avec personne, ne critique personne. Sois d'accord avec tout ce qu'on te dira et lave-t'en les mains. Quand on te demande ton opinion, on s'en moque, tout ce que les gens veulent, c'est que tu sois d'accord avec eux. Il est inutile de discuter avec qui que ce soit. Je mangeai mes fruits en me disant : tu avais raison, il est inutile de discuter, et je promis à mon père de ne plus jamais discuter ce que me dirait Alice et d'approuver tout ce qu'elle ferait. En mangeant mon dernier fruit, je pensai : dommage que mon père ne soit pas là, il aimerait certainement.
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