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Citations sur Un jour avant Pâques (8)

«L'intelligence n'a rien à voir avec la culture.»
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«Dis-moi, Edmond, ce n'est pas une faute de tomber amoureux?»
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Le mot "déshonnête" me trottait dans la tête. Nous étions en visite chez ma grand-mère. "L'honneur d'une femme, dit celle-ci, c'est de se soumettre aux volontés de son père jusqu'à son mariage, et une fois tenue par les liens sacrés du mariage, d'obéir à son mari. C'est pour nous une coutume millénaire."
Ma mère ironisa :"Et que pensent nos coutumes millénaires de l'honneur des hommes ?"
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« [Tahereh:] - Je ne comprends pas pourquoi tu as peur de cet endroit ! me dit-elle. Ils sont tous morts. Il n'y a pas de raison d'avoir peur d'un mort. Tu crois qu'un mort va te frapper ? T'embêter ? Papa, lui, il nous frappe ma mère et moi. Il nous embête. Moi, c'est de papa que j'ai peur. Non ! Je n'ai pas peur, je le hais ! S'il pouvait mourir !
Elle porta une main à sa joue. Je la regardai. Elle pleurait. Je ne l'avais jamais vue pleurer. Je mis la main sur son épaule. Elle s'écarta vivement, se leva et s'éloigna. Il y avait quelque chose d'étrange dans sa démarche. Je restai assis un moment à couper des herbes en morceaux. » (pp. 54-55)
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Mais le plus important, c’était que Tahereh n’eût peur de rien. Je l’avais lu dans les livres : seules les sorcières n’ont peur de rien.
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La maison de mon enfance était mitoyenne avec l'église et l'école.
La cour, comme dans toutes les maisons des petites villes côtières, était remplie d'orangers sauvages. Un massif bordait la véranda du rez-de-chaussée. Mon père y plantait ses fleurs au printemps et pendant l'été. Dès l'automne, il était inondé jusqu'à l'hiver.
Le rez-de-chaussée était fait de larges pièces aux plafonds hauts soutenus par des piliers de bois. La lumière y pénétrait seulement par la cour, si bien qu'en fin d'après-midi il était plongé dans l'obscurité. Personne n'y habitait. Effat Khanom y gardait son savon et ses bassines pour la lessive hebdomadaire. Les jours de pluie, elle venait y étendre le linge sur des cordes tendues entre les piliers. Ma mère y remisait aussi tout ce qu'elle n'utilisait plus mais dont elle n'avait pas le courage de se défaire : mon berceau, mon baby-trotte, sa propre bicyclette d'enfant, une armoire à glace qui lui venait, disait-elle, du trousseau de sa mère. Dans une des pièces était rangé le matériel de chasse de mon père qui reprochait régulièrement à ma mère de laisser ce rez-de-chaussée inhabité. Celle-ci se contentait de hausser les épaules en répondant qu'elle n'aurait pas la patience de supporter un locataire.
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- Vous n’avez de problème avec personne ! Mais vous avez un problème avec une série d’opinions, d’habitudes et de coutumes fossiles !
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Tahareh était la seule non-arménienne de notre ville dont on pouvait parler à ma Grand-Mère sans qu'elle fronçât le sourcil.
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