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Citations sur Marilyn Monroe (16)

« Comme femme, j’ai raté ma vie. Les hommes avec qui je suis attendent trop de moi, à cause de l’image de sex-symbol qu’on a faite de moi, que moi-même j’ai faite de moi. »
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Je suis une des dernières étoiles liées à la terre. Et tout ce que nous voulions était notre droit à scintiller.
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Je n'ai jamais eu l'habitude du bonheur,
c'est pourquoi je n'ai jamais considé qu'il allait de soi.
J'ai été élevée différemment du petit Américain moyen qui grandit avec l'idée qu'il va être heureux
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Elu au Sénat en 1953, John Kennedy s’est marié lui aussi cette année-là, condition nécessaire à la poursuite de sa carrière politique ; Il lui faut désormais être plus discret, du moins en public, quand il part en chasse. Ou mieux organisé.

Certain prétendent que Marilyn et lui se connaissent depuis 1946, quand nymphette en bikini et encore Norma Jeane, elle fréquentait les fameuses parties nocturnes de Hollywood, et que lui, jeune représentant de la Chambre de Boston, amant de Gene Tierney et de bien d’autres, il venait rassasier son besoin de jeunes corps offerts. Elle n’était rien. Il était célèbre. Peut-être se sont-ils croisés en effet, peut-être même ont-ils couché ensemble. Comment Marilyn se souviendrait-elle de tous les hommes qui l’on empoignée, quelques minutes, délicieusement ivre, dans une chambre prêtée, et qu’elle n’a jamais revus ? Et lui de ses innombrables conquêtes d’un soir ? Mais Monroe n’est pas une blonde comme les autres et Kennedy pas n’importe qui.
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Il n’y avait plus qu’une petite fille blaisée, rongée par le remord, absolument seule sur terre. Et désormais bègue. Avait-elle fauté ? Avait-elle livré sa mère aux infirmiers de l’asile ? Elle se retrouvait sans famille. Son corps pâture désormais publique, se préparait en sourdine à prendre sa revanche. Souillure originelle qui bâtit et déconstruit en même temps. Le corps violé de Norma Jeane expédie sa mère à l’asile et elle à l’orphelinat. C’est l’irrémédiable chute sur le versant d’une colline qu’on ne remonte pas, l’instant ou tout bascule, ou Norma Jeane Mortensen, fille de Gladys Baker, meurt aux yeux de la société, est dépouillée de son identité originelle.
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Par un stupéfient revirement de situation, Marilyn est réengagée pour terminer le film avec un nouveau réalisateur de son choix et un contrat d’un million de dollars. Du jamais vu. L’actrice exulte. Pourtant, elle sait qu’elle doit cette pirouette finale à un seul coup de fil, celui passé par Bobby Kennedy au grand patron de la Fox.

Sa carrière est entre les mains du ministre de la Justice. C’est le moyen qu’il a trouvé pour acheter son silence.
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" A l'aide, a l'aide je sens la vie s'approcher quand moi je ne veux que mourir "
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Comme femme, j'ai raté ma vie. Les hommes avec qui je suis attendent trop de moi, à cause de l'image de sex-symbol qu'on a faite de moi, que moi-même j'ai faite de moi.
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Si elle est fatale, elle n’est jamais vamp, sûre d’elle, arrogante ou inaccessible, comme l’était Jean Harlow. Simple et douce, elle ne demande qu’à être aimée, toujours pleine d’humanité, de bonté, d’ingénuité, même quand elle surgit en maillot de bains au bord d’une piscine (dans Chéri, divorçons), avec ses cuisses potelées, son maquillage excessif et ses bijoux, ses intentions bien définies de séduire à tout prix l’homme riche dont tout le monde parle. On perçoit la faille. On décèle l’orpheline, la malheureuse hantée par la folie et par la mort, l’injustice réparée, la revanche prise sur un mauvais départ.
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Et Norma Jeane au milieu, longue et maigre, fillette silencieuse, toute blanche, fondue dans le décor, avec ses cheveux qui ont foncé, désormais bruns, ses grands yeux bleus, au milieu de l’épaisse fumée de cigarettes et des vapeurs d’alcool, des rires, des chansons. Couchée tard, trop tard. Levée pour faire le guet, sur le pont, petite vigie solennelle postée là pour défendre sa mère. Norma Jeane a huit ans. Elle ne saisit pas toujours très bien les remous qui s’agitent autour d’elle, elle perçoit juste des tensions souterraines, menaçantes. C’est une enfant grave pour son âge. Obéissante. Elle fait comme on lui dit. Elle a quitté l’austère foyer des Bolender sans même un pincement au cœur. Ne pas s’attacher, jamais.
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