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Nation Pigalle de Anne Plantagenet chez Stock.

Roman de la solitude des gens vivant chacun dans sa bulle...et de la quête d'identité.!

Anne Plantagenet joue avec Pigalle: ses anciens bordels transformés en crèches. ....les boulangers snobs qu'elle épingle dans leurs boulangeries pimpantes comme des galeries d'art qui masqueraient leurs murs... les façades lisses des immeubles cachant des gens abîmés...… mais " Pigalle sera toujours Pigalle"
Ses sex-shops du boulevard de Clichy, la sensualité charmeuse et brûlante de Louisa...et le musée de l'érotisme ..!!

NB : attention elle écrit de longues phrases comme Proust...sans trop de ponctuation, mais c'est sa marque. On rejette où on aime " j'aime" !!

Imaginez ses virgules, et ses respirations... et allez - y je vous assure vous ne le regretterez pas.
Bonne lecture.
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La façade lisse et proprette d'un immeuble et de ceux qui y passent se fissure joliment lorsqu'une vieille dame décide de mettre le feu à son appartement.
Face au drame qui a failli se nouer, chacun poursuit sa vie, avec ses émotions et ses remises en question.
Tous ces personnages ont un point commun: leur vie sexuelle occupe dans leur esprit et leur agenda une place prépondérante.
L'incendie devient très vite un évènement d'arrière plan, tout comme un voyage en Algérie dont on se demande un peu ce qu'il vient faire là.
Parce qu'au final, dans ce roman, c'est bel et bien la libido et la sexualité de ces parisiens de Pigalle qui est au centre.
C'est parfois (très) cliché (le quadra qui est lassé de sa femme grosse et volubile et qui rêve de pouvoir tout plaquer pour une jeunette qui l'attend plus ou moins patiemment), parfois gros (la mère de famille qui se retrouve embarquée dans une liaison lesbienne et n'a ensuite de cesse que de jouir) mais c'est plutôt agréable.
Ceci dit, ce n'est pas un livre qui vous scotche et vous embarque, plutôt une chronique, un instantané de la vie de ces personnages dont à la fin, on se demande d'ailleurs ce que certains sont devenus en cours de route.

Une chose m'a par contre profondément irritée: ce bouquin manque cruellement de virgules!! On a l'impression de lire une course de fond, et de manquer d'air.
Si vous avez envie d'un livre sympa, allez-y, mais n'en attendez pas trop
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je n'ai pas l'impression d'habiter ce quartier infecte et puant décrit à longueur de pages. Comment expliquer l'engouement des bobos parisiens prêts à payer un max pour s'approprier ce tas d'ordures!!!! l'auteur ne connaît pas ce quartier et j'en veux pour preuve le trajet du bus 42 qui n'est jamais passé par pigalle (page 262).
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J'ai d'abord été séduite par le résumé, mais je rejoins les critiques précédentes quant à l'absence de ponctuation. L'accumulation de détails finit par encombrer le récit. En somme, le style bavard m'a laissé une impression de flot incessant finalement rapidement agaçant. Je le fais rarement, mais j'avoue que j'ai laissé tomber la lecture.
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c'est juste le livre que je suis en train de lire,qui me plait,en tous cas il agrémente mes insomnies aussi, et tous ces personnages qui se cotoient (bobos,"etrangers" en quête d'identités,sdf,poete....etc font de ce roman fleuve un livre qu'on a du mal à lâcher.
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Nation Pigalle, non ce n'est pas une ligne de métro, c'est le nom d'un pays, d'une nation donc, situé aux alentours de la place Clichy, à Paris. Ville dans la ville, comme de nombreux quartiers parisiens, Pigalle vit sa vie, jour et nuit, pleure et chante, baise et dort au rythme de ses rues chaudes et de ses recoins plus tranquilles. C'est cette contrée, havre de nombreux déracinés, blancs ou noirs de pieds, que nous conte l'auteure. Récit choral, mêlant dans une syntaxe bousculée les voix de nombreux personnages, masculins et féminins, dont les parcours se croisent au gré de rencontres imprévues. Parfois les gens d'un même immeuble ne se connaissent pas, mais il suffit d'un malaise dans un square, ou l'incendie d'un appartement, pour que la vie assez fade de ses habitants, en proie aux sempiternels problèmes d'argent et à l'usure des relations conjugales (et extra-conjugales), prenne un tour nouveau. Ce Paris que l'on ignore, voire que l'on fuit sans se retourner, Anne Plantagenet nous le ferait presque aimer. Avec sa façon un peu foutraque de nous emmener ici et là, commençant une histoire sans la terminer ou la terminant sans l'avoir commencée, n'hésitant pas à inclure un collage en provenance d'un autre roman (Trois jours à Oran), elle m'a procuré un plaisir que j'avais fini par oublier, celui de la découverte d'une écriture en liberté. Une sensation rare, jadis trouvée chez un Céline, un Cendrars, un Mac Orlan ou bien sûr un Miller (Henry). Chaque page rend nécessaire la suivante : que va-t-il se passer, quelle surprise va-t-elle nous réserver, quelle trouvaille va-t-elle encore inventer ? Mille plaisirs à attendre donc de ce merveilleux voyage intra-muros. Un beau, très beau livre…
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Lecture très enthousiasmante au départ, des destins croisés de "vrais" gens dans le quartier de Pigalle à Paris. Dommage que l'auteur n'évite pas les clichés et que certains destins manquent de crédibilité.
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Pas fini
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Un style très particulier avec des phrases très très longues et une absence de virgules rend ce livre peu agréable à lire.
De plus des digressons style café du commerce, longues et répétitives enlève le peu d'interet que l'histoire peut soulever
La description du Sexodrome m'a vraiment dérangée, quand on pense à toutes les femmes qui sont exploitées dans ce type d'établissement, l'idéaliser à ce point me hérisse.
Tout ça pour dire que ce livre ne m'a pas vraiment plus et même pas du tout
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En toile de fond de cette histoire de famille et de voisins Paris et surtout Pigalle.
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