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C'est le livre de JMG le Clezio , le flot de la poésie continuera de couler, qui m'a poussé vers ce recueil de poèmes , L'exilé du ciel de Li Po (ou Li Baï).
Li Baï est l'un des plus grands poètes de la dynastie Tang. il vécut durant la première moitié du VIII ème siècle sous le règne de Xuanzong.
Sa vie , après avoir été soumise à un maitre taoïste dès ses 14 ans, sera faite de beaucoup de voyages,, de femmes et d'alcool.Ses choix politiques l'amèneront aussi à fréquenter la prison.
Ses surnoms ou plutôt ceux donnés aux groupes auxquels il a appartenu ,'Les cinq oisifs de la rivières de bambous' ou 'les huit immortels dans le vin",traduisent un ermite aviné.

Sa poésie est très tournée vers la nature et les symboles taoïste, comme la grue notamment.
Encore une fois, mon expérience de ce style de lecture est quasi nulle mais j'ai beaucoup aimé le rythme, la beauté des paysages (certains passages m'ont rappelé la plume de Mo Yan), l'omniprésence de l'eau de la lune ,du vin.
J'ai été très surpris par l'harmonie du rythme des phrases, d'une fluidité impressionnante.
Est ce que j'ai tout compris ? Nan , clairement mais l'essentiel est ailleurs.
Et puis, ce recueil permet aussi de découvrir la vie de Li Baï lors d'une préface très bien renseignée.
Une lecture rapide , dépaysante, toute en finesse, permettant une immersion dans la Chine du VII ème siècle.

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Ce recueil m'a déçue, la préface promet mais le choix des poèmes est bien léger et la traduction me semble moyenne.
Daniel Giraud esquisse un joli et amusant portrait du plus grand poète chinois de la dynastie des Tang. Un poète voyageur et libre. Extravagant et fêtard. Il marche accompagné par la lune, cheveux au vent à travers les montagnes de Chine. Il célèbre l'amour, la nature et l'ivresse. Il fait escale dans les monastères ou d'autres moines joviaux s'enivrent avec lui. Et il calligraphie plus de mille poèmes qui ont la puissance du vent...
La toute petite anthologie qui suit ne permet pas de saisir pleinement cette puissance ni de se sentir gagné par l'ivresse et la mélancolie. Mais elle donne envie de se procurer une autre anthologie et c'est bien là l'essentiel.
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Pour lire un poème chinois
il faut être un bambou pensant
buvant le vin de la lune

Pour lire un poème chinois,
il faut le corps souple de l'eau
lavé par les nuages d'orient

se débarrasser du monde
est aussi essentiel comme la méditation
et le silence

une mise en naissance du sens
une fraîcheur de pensée alors
efface le temps

Lien : https://www.babelio.com/monp..
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C'est en voulant approfondir un peu plus ma connaissance en littérature chinoise, qui est, je l'avoue, assez limitée, que j'ai emprunté cet ouvrage. Comme l'indique si bien la quatrième de couverture, Li Po est l'un des plus grands poètes chinois et c'est donc tout naturellement que je me suis dirigée vers cet ouvrage.

Recueil de poèmes, passant alternativement de petites réflexions à des poèmes beaucoup plus longs et donc forcément, plus développés et plus approfondis, cet ouvrage est en quelque sorte une initiation au voyage, tant physique que spirituel. J'avoue que certains, s'approchant de très près, au style des haïkus, sont parfois difficiles à comprendre et s'approche en ce sens, plus de la philosophie chinoise que de la poésie. Aussi, peut-être n'ai-je pas les connaissances suffisantes pour les estimer à leur juste valeur et en déceler réellement le sens.

D'autres, cependant sont beaucoup plus accessibles et prêtent soit à réfléchir sur notre existence, soit au contraire, tout simplement à sourire. Il y en a un qui m'a tellement plu que je souhaiterais vous le retranscrire ici . Ce dernier s'intitule Buvant seul sous la lune :
"Au milieu des fleurs, un pichet de vin
Buvant seul sans l'aide d'amis
Levant ma coupe, invitant la lune brillante
Mon ombre fait face et nous sommes trois
La lune, finalement, ne sait pas boire
L'ombre suit en vain mon corps
Compagnes d'un instant la lune soutient l'ombre
S'amuser un moment, profiter du printemps
Je chante, la lune erre çà et là
Je danse, l'ombre s'élève au chant final
Un moment dégrisé, ensemble nous nous réjouissons
Après l'ivresse chacun se quitte et se disperse
Unis perpétuellement, faisant route sans amour
Convenons ensemble d'une retrouvaille, lointaine Voie lactée."

Avouez qu'un homme qui trinque avec la lune et son ombre peut porter à rire et pourtant, je trouve qu'il en émane une simplicité et une chaleur qui me vont droit au coeur. L'on devrait toujours pouvoir apprécier les simplicités de la vie... A découvrir !
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Plus que la poésie en elle même,c'est le poète LI po qui est à découvrir, personnage peu banal, qui se défini comme poète, buveur et voyageur, dans la chine du VIIIème siècle.Ses poèmes,racontent l'histoire des régions qu'il traverse, de personnages de rencontre tel que ses six amis buveurs, qui leur valent l" appellation " des six amis buveurs.Nombre de ses textes, traitent de la boisson et de l'ivresse, mais la nature reste un de ses thème de prédilection.Les commentaires de chaque poème aident à décrypter le langage de cette époque lointaine: La brise printanière, symbolise l'union sexuelle, le li est une unité de mesure de 500 mètres environ. Li po est mort noyé. Ivre, il avait voulu saisir le reflet de la lune dans le Yang Tsè Kiang. Peu être une origine, à l'histoire du chat qui voulait touché le reflet de la lune.Ce livre bref, permet une relecture aisée,pour en atteindre une bonne compréhension. le fait d'écrire dans un état second, sous l'emprise de produits stimulants,n'est pas une nouveauté. J'exhorte les curieux à s'immerger dans cet univers poétique particulier, et à en distiller l'originalité. La culture chinoise du VIIIème siècle, ne fait pas partie de notre quotidien, mais une escapade en ce domaine reste enrichissant
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La couverture est douce. le graphisme déjà poétique en lui-même. C'est un petit livre qu'on a pas seulement envie de lire, mais qu'on a aussi envie d'avoir et de tenir dans ses mains.

L'introduction de Daniel Giraud est agréable à lire, littéraire tout en apportant, mine de rien, une foule d'informations sur la vie de Li Po et la pensée taoïste. "Poète routard", "oisif et flâneur", ce dernier composait des poèmes pour le moins mystérieux à mes yeux occidentaux du XXIème siècle. En-dehors du bien connu "Pensée de nuit calme", il n'y en a guère que six ou sept que j'ai pu décrypter sans peine. Les autres échappent à mon attention, comme des papillons en plein midi.

Témoignages d'un autre monde qui ouvrent parfois une fenêtre sur l'évanescence, suscitent un rai de lumière qui s'évanouit bientôt.
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