AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,93

sur 190 notes
5
7 avis
4
8 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis
Peut-on risquer sa vie en se fiant complètement au hasard pour échapper à la pauvreté ?
C'est ce qu'a fait Bob Broadhead… Et il a gagné : il est l'un des rares prospecteurs à être revenu riche de la Grande Porte. Pourtant il n'est pas heureux car il ressent une profonde culpabilité, dont le lecteur ne comprendra les raisons qu'à la fin du livre. Bob suit donc une analyse et raconte son singulier parcours…
La Grande Porte est un astéroïde du système solaire aménagé puis abandonné par de mystérieux extraterrestres, les Heechees. Ils y ont laissé des vaisseaux dont les humains ont été incapables de percer le fonctionnement et de déterminer les destinations préprogrammées.
De nombreux prospecteurs n'ont pas hésité à risquer leur vie en utilisant ces vaisseaux. Beaucoup ne sont pas revenus, d'autres sont revenus morts ou fous, quelques-uns sont devenus riches en rapportant des objets heechees qui ont permis à l'humanité de faire des progrès scientifiques ou technologiques déterminants.
Bob Broadhead, dont la mère est morte parce qu'il n'a pas pu lui payer de soins médicaux, a gagné un billet de loterie pour se rendre sur la Grande Porte. le roman raconte la vie des prospecteurs dans cet espace confiné où il faut payer même l'air que l'on respire, il raconte les rencontres, les espoirs, les attentes, les hésitations, les retours souvent dramatiques de ceux qui sont partis, et puis aussi les moments où l'on se décide finalement à embarquer et les voyages dont on ne sait si l'on en reviendra vivant…
Ajoutons pour terminer que cet extraordinaire roman multi récompensé est aussi un très beau roman d'amour.

P.-S. : en relisant La Grande Porte (car il s'agit d'une relecture), je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ces malheureux qui n'hésitent pas à risquer leur vie pour parvenir dans nos contrées, qui sont pour eux des havres de paix ou des eldorados...
Commenter  J’apprécie          764
Dans un futur lointain, la Terre survit difficilement : Robinette Broadhead travaille dans les mines alimentaires pour gagner sa vie. Il remporte alors le gros lot à la loterie qui lui a permis de changer de vie, il embarque et part s'installer sur la Grande Porte, une astéroïde où une peuple extraterrestre, les Heechees, ont laissé près qu'un millier de vaisseaux pré-programmés pour une destination inconnue dans l'univers.
Dire que ce roman m'attendait dans ma PAL depuis longtemps ! J'ai beaucoup aimé le style plein d'humour de Frederik Pohl. Déjà le narrateur qui s'appelle Robinette Broadhead qui va voir un psy-robot Sigfrid von Shrink... premiers sourires. L'univers de la Grande Porte est bien décrite par Frederik Pohl, il existe le fonctionnement basique des vaisseaux, du moins ce qu'ils ont compris car il reste beaucoup d'inconnus comme la quantité de combustible, leur destination, la durée du trajet... Quand Broadhead s'aperçoit que l'embarquement à bord du transport spatial s'apparente à la loterie, il a peur.
Ah, Broadhead n'est pas vraiment le héros qu'on attend et plus on avance, plus on se rend compte qu'il n'a absolument rien de charmant !
L'auteur alterne séances chez Sigmund, euh Sigfrid et narration de son passé sur la Grande Porte. Ces séances coupent un peu le récit mais permet de voir qu'il y a un changement significatif entre l'avant et l'après. Broadhead est riche, a la Médication Totale et plein de filles. Il insère aussi parfois des compte-rendus de mission, des annonces (assez amusantes mais n'apportent pas grand chose au récit), messages personnels... Ces prospecteurs dont Broadhead fait partie sont les nouveaux chercheurs d'or, les nouveaux explorateurs avec le danger inconnu lié à l'aventure. Les artefacts heechees sont les pépites d'or qui rapportent le jackpot.
J'ai beaucoup aimé ce premier tome qui présente un lieu spatial très étrange et plein de mystères. J'ai moins apprécié le personnage un peu salaud sur les bords mais il regrette ces actions passées... A suivre !
Commenter  J’apprécie          293
Une base extraterrestre a été découverte en orbite autour du soleil sur un petit astéroïde, avec des milliers de petits vaisseaux reliés à d'autres points de la galaxie. Les extraterrestres qui ont laissé tout ça on disparus depuis longtemps, leur technologie est incompréhensible, mais ces navettes permettent d'explorer de lointains horizons. S'embarquer sur une de ces navettes, ça peut être le jackpot, ou la mort. Robinette Broadhead est une de ces aventuriers, pourtant ni courageux ni héroïque, c'est pour lui juste une manière d'échapper à la médiocrité et l'horreur de la vie sur terre.
Le récit est décomposé en deux temps, les chapitres alternant entre l'aventure, et la vie sur cette base extraterrestre, et les visites chez un robot psy, qui se passent ultérieurement à la partie exploration, dans un futur ou Rob aurait touché un de ces jackpots. On a envie de comprendre pourquoi il consulte ce psy. J'aime ce genre de suspense à la “Lord Jim”, le personnage principal se dévoile lentement, il n'est pas très clair, une mauvaise conscience le tenaille, on ne saura pourquoi qu'à la fin.
Ici, pas de Space Opéra flamboyant, on ne rencontre jamais les heeches, l'univers est assez sombre, cette conquête de l'espace est une mission assez pitoyable, faite de de comptes d'apothicaires, de mesquineries diverses, effectuée par des humains prêts à tout pour échapper à leur vie exsangue, des êtres pas très reluisants, plus lâches que courageux.
Personnellement, j'ai aimé cette dérive “Conradienne” du récit, s'appuyant sur les imperfections du héros. On a le droit aussi a une fin Dickienne à interpréter selon notre souhait, quelques trait d'humour et de moquerie sur la psychnanalise, et beaucoup de bonnes idées dans le domaine de la SF pure, comme cette étrange porte ouverte sur les fins fonds de la galaxie. Frederik Pohl s'en est resservi dans quelques romans suivants, je crois que j'irai y faire un tour un de ces quatre.
Il y a plein de bonne choses dans ce roman de SF, qui coïncident bien avec mes goûts dans le genre, j'ai passé un très bon moment de lecture, alors merci à Shan_ze de m'avoir incité à le lire, c'était une bonne idée.
Commenter  J’apprécie          262
Certes, le roman a pris une ou deux rides, et nos neurones ne seront pas scotchés de stupeur devant les thématiques abordées, familières des lecteurs désormais. Mais, il faut replacer La Grande Porte de Pohl dans le contexte afin d'apprécier ce roman de pure SF.

Frédérik Pohl nous offre un voyage tout frais payé aux abords de la Grande Porte, mais également sur une Terre surpeuplée, épuisée et bien lugubre.

la source de motivation de Robinette : devenir riche, manger à sa faim, courir la belette, et être titulaire de la Médication Totale. Mineur de son état, il touche le gros lot, et se paye un billet simple pour La Grande Porte. Là-bas, des prospecteurs d'un genre nouveau risquent leur vie pour découvrir des richesses supplémentaires pour l'humanité ou encore des traces de la civilisation Heechee, les extra-terrestres fondateurs.

Cette race d'aliens a disparu du système solaire et des zones explorées jusqu'alors grâce à la Porte, vestige de leur existence et de leur technologie stupéfiante. Seules quelques traces, artefacts, objets d'art subsistent et témoignent de leur ingéniosité. Se sont-ils éteints ? Ont-ils déménagé ? Ou sont-ils ? Sont les principales questions en suspend.

Ces extra-terrestres demeurent mystérieux tout au long du roman. Les humains se déplacent grâce à la technologie de leur Grande Porte et de leurs vaisseaux dont le fonctionnement reste en grande partie abstrait. Prendre une place à bord des Un, Trois ou Cinq places est un jeu de roulette russe, car la destination est inconnue, et le voyage peut se terminer dans une étoile…

Le récit de Frederik Polh alterne entre un Robinette riche, qui a réussi et cet anti-héros doté de bien peu de courage.

Le lecteur sait qu'il finira par s'embarquer pour un de ces vols et qu'il reviendra avec la réussite au bout de ce tunnel fait de renoncements, de peur, d'envie et d'amour. C'est le comment qui tient en haleine, avec en fond la vie particulière sur cet astéroïde artificiel, en faible pesanteur et presque en autonomie. Nous suivons également le parcours, les bonheurs et malheurs des quelques amis de notre protagoniste principal. Cette partie, avec en ligne de mire la chasse au trésor Heechees maintient l'intérêt à elle toute seule, tant le mystère, et le suspens sont bien entretenus.

La saveur est renforcée par les chapitres consacrés à la psychanalyse d'un Robinette ayant réussi un voyage particulièrement juteux. Son Psy est un robot/ordinateur au nom évocateur et humoristique de Sigfrid von Shrink. Notre personnage possède tout ce dont on peut rêver dans ce monde, mais il éprouve un besoin crucial pour ces séances de thérapie, quel étrange secret dissimule-t-il ?…
Bien que la partie psy ne m'ait pas entièrement séduite, je reste enchantée par ce voyage à travers et aux abords de la Grande Porte. La trame creuse les méninges, les personnages nous font passer par les nuances de la joie à l'exaspération, la curiosité est systématiquement titillée par les heechees, et notre auteur nous fait vivre un véritable Sense of Wonder. Malgré un univers dystopique, le ton n'est pas aux larmes ou à l'apitoiement, mais axé sur l'humour, et la légèreté.

critique plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.com/2017/0..
Commenter  J’apprécie          172
Le narateur, Robinette Broadhead est un vrai anti-héros, un pleutre, colérique (qui va jusqu’à frapper sa compagne), qui ne pense qu'a s'amuser et ne prend des risques que sur des coup de têtes. Mais c'est un héros à la fois chanceux et malchanceux.
En fait l'intrigue se déroule en deux récits intercalés. on suis Rob dans ce qui est le présent pendant sa psychanalyse. Il se confie à un robot psychiatre qui essaye par tous les moyens de lui arracher des détails et qui cherche à le faire parler de ce qui le ronge dans des joutes verbales tordues qui partent souvent n'importe ou. Et d'un autre coté on a des flash back qui explique le parcours de Rob jusque la, son apprentissage en tant que Prospecteur. Le tout est entrecoupé d'articles, lois, annonces, rapports etc ... sans réels intérêt pour l'intrigue mais nous décrivant l'univers et surtout, hyper décalés et qui nous font pour la plupart hausser les sourcils et sortir le sourire.

Dans le récit, l'humanité à découvert des vestiges d'une race extraterrestre qui ne leur à laissé qu'une base vide de tout, sauf d'un millier de vaisseaux programmés pour faire des trajets aller-retours vers ... on ne sais ou, justement, d'ou le travail de prospecteur, qui consiste à se rendre à la destination et à en faire un rapport, et les prospecteurs gagnent un pourcentage de tout ce qu'ils découvrent de viable. Par contre les taux de réussite des trajets sont assez faible, et bien souvent le peu qui revient n'a pas forme humaine ... ou ne revient tout simplement pas, pour des raisons totalement inconnues.
C'est la qu'est l'intrigue du roman, grâce à la psychanalyse du héros nous savons qu'il est rentré, et très riche, mais nous savons aussi que quelque chose le ronge, qu'est-il donc arrivé dans la grande porte ??

J'ai vraiment bien aimé cette lecture, l'alternance des flash back et de la psychanalyse est bien faite, nous donnant des moments pour souffler ce qui fait que le rythme ne parait pas lent, Il y a beaucoup d'humour et même si le récit parait léger, le besoin de savoir pourquoi nous porte sur tout le long de l'histoire !
Commenter  J’apprécie          80
Avec un synopsis comme celui-là, Frederik Pohl aurait tout à fait pu nous faire découvrir les coins les plus dangereux, les plus exotiques et/ou les plus insolites de la galaxie en nous embarquant en plein Space-Opera à bord des mystérieuses machines des tout aussi mystérieux Heechees.
Et c'est à l'exact opposé qu'on a droit, l'auteur se concentrant sur Robinette Boradhead, un individu lâche, trouillard, parfois violent et misogyne, cherchant la richesse afin d'échapper à sa vie déprimante. Un parfait anti-héros, en somme, mais que Frederik Pohl parviendra à rendre attachant et très humain, car faible et plein de doutes.

La Grande Porte est une entreprise construite sur un astéroïde abandonné par les Heechees, mystérieuse race extraterrestre disparue depuis des millions d'années et dont personne ne sait rien. Les différents astronefs qu'on y trouve sont impossibles à programmer, personne ne sait comment ils fonctionnent réellement ni quel carburant ils consomment. Une fois aménagés et bourrés de provisions, ils ont utilisés par un équipage partant vers une destination inconnue au cours d'un voyage pré-programmé pouvant durer quelques jours comme quelques mois -auquel cas l'équipage a peu de chance de survivre, même en ayant recours au cannibalisme – et pouvant déboucher sur la richesse, sur la mort, ou sur rien du tout...
La Grande Porte est un endroit glauque et désespérant, complètement déshumanisé, et exploitant les rêves et les espoirs de célébrité et de richesse des gens, faisant de cette ruée vers l'or spatiale une véritable loterie que beaucoup paieront de leur vie.

En lieu et place du Space-Opera flamboyant auquel on pouvait s'attendre, Frederik Pohl nous livre au contraire un roman sombre et cynique et nous dresse le portrait d'un anti-héros tout en nous plongeant dans un monde sans espoir au sein duquel les gens sont prêt à tout pour la richesse et la gloire.
Ajoutons à ça un background passionnant et bourré de bonnes idées, complété et enrichi par de nombreuses notes -on a même droit à du code de programmation de Sigfrid von Shrink !- ainsi qu'une satyre souvent hilarante de la psychanalyse et on obtient un bon gros chef d'oeuvre complètement ultime.
Commenter  J’apprécie          70
Je continue d'explorer les oeuvres de Frederik Pohl. Une des grands sagas qu'il a écrite fut le cycle de la Grande Porte. J'avais hâte de lire ce livre. Mais j'avais des attentes. Jamais une bonne idée.

J'aimais le principe: une porte extraterrestre donnant sur de nouveaux mondes. Toute de suite j'avais à l'idée StarGate. Vraiment pas aussi "exotique"...

Pas mal plus terre à terre...

Bon OK une Terre polluée, surpeuplée, affamée, d'un côté les supers pauvres et de l'autre les supers riches. Jusque là je peux pas mal imaginer.

Ils ont colonisé Vénus et Mars. Possiblement Mercure. Les colonies de Vénus - sous terre - ont trouvé des souterrains creusés et aménagés par une race d'extra-terrestres ayant vécu il y a des millions d'années: les Heechees. Un colon a découvert un vaisseau monoplace Heechee. Il a pressé un bouton et voilà que le vaisseau quitte l'orbite de Vénus pour une destination inconnue. Finalement cette destination c'est ce qu'on nommera plus tard la Grande Porte! Un astéroïde transformé jadis par les Heechees en port interstellaire. Bref presque 200 vaisseaux Heechees abandonnés sur place à cet astéroïde. La Grande Porte désigne donc un aéroport spatial vers des destinations inconnues.

Ça c'est les prémisses à l'histoire du roman. La Grande Porte est un espoir pour l'humanité. Espoir de découvrir davantage de technologies Heechees. Car les vaisseaux on ne les comprends pas trop. En fait on ne sait que très peu de choses sur les Heechees. Pour ne pas donner davantage à une nation terrestre par rapport à une autre, une Corporation neutre a été créée pour gérer la Grande Porte. Cette neutralité est protégée par toutes les nations de la Terre. Cette Corporation forme des Prospecteurs. Elle attire les gens pauvres en leur faisant miroiter d'alléchantes sommes d'argent.

Qu'est -ce que les Prospecteurs? Des fous! Ils doivent monter dans un vaisseau et presser le bouton pour démarrer un vaisseau. La destination? Aucune idée! La durée du voyage? Aucune idée! Gros paquet de surprises! Risque de mourir de faim durant le voyage... À l'allée ou au retour...

Bref oubliez StarGate... Pas de relations avec des population extra-terrestres... le plus exotique c'est trouver des ruines Heechees. Si un Prospecteur est vraiment chanceux il peux trouver un peu de technologie Heechees. Si il la rapporte alors il devient riche grâce à la Corporation.

Voilà l'histoire d'un prospecteur - Broadhead! C'est surtout l'aspect humain qui est véhiculé dans ce roman. Toutes les peurs et les craintes de cet homme. Quand il était jeune il travaillait dans des mines alimentaires sur Terre. Cheap labor! Aucune espérance de sortir de ce trou socialement parlant. Il rêvait comme tout le monde de devenir riche. Et la richesse ne pouvait venir quand devenant Prospecteur. Yeah! Il gagna à la loterie et pourra enfin sortir de sa vie de schnoute et se payer un voyage vers la Grande Porte pour devenir Prospecteur.

Et là il eut la frousse de partir en exploration.

Il fit trois voyages... À contre-coeur... Après avoir écoulé ses derniers sous...

Ça c'est presque la moitié du roman. L'autre moitié c'est dans le futur quand il devint super riche. Et il suivit une thérapie pour les séquelles psychologiques.

Pas mauvais comme livre! Très humain...
Commenter  J’apprécie          60
La Grande Porte est un classique (de F. Pohl) qui manquait à ma culture avant que je le lise, maintenant je sais qu'il me manquait tout court. C'est un très très bon livre. Et plutôt bien traduit.
D'un côté le perso principal suit une psychanalyse avec une intelligence artificielle (parfois représentée par un robot, parfois non) en guise d'analyste ; les dialogues sont tordus à souhait et l'évolution de l'état d'esprit du personnage (Bob ? Rob ? Son prénom complet est ridicule et l'abréviation varie, ça fait partie du "jeu") très convaincante. de l'autre, on suit son apprentissage et ses sorties en tant que prospecteur… L'humanité, à cette époque, a découvert par hasard les vestiges d'une civilisation galactique puissante et absolument disparue, et parmi les vestiges se trouvent des vaisseaux à l'ergonomie bizarre (manettes, "tétons", spirales chauffantes... et très peu de place en dehors des sièges inutilisables en l'état par des humains) que les hommes savent à peine utiliser. Ils le font tant bien que mal, à coups d'essais plus ou moins fructueux et d'erreurs la plupart du temps tragiques, et les prospecteurs qui voyagent ainsi le font dans l'espoir de la gloire et de la fortune. Et par désespoir aussi. J'ai particulièrement apprécié le côté vraiment inconnaissable des zitis...
Commenter  J’apprécie          63
C'est un excellent space-opera, avec une idée géniale de départ, mais malheureusement gâché par une narration éclatée entre passé et présent, le tout dans le cabinet d'un psychanalyste. Son personnage principal, Robinette Broadhead (!) est en effet richissime et névrosé. Tout l'arrière-plan est passionnant mais les plaintes de son personnage principal, à propos de ses relations torturées avec les dames, trainent en longueur. La narration reflète les années 70 pendant lequel il a été écrit. Je vais lire quand même la suite.
Commenter  J’apprécie          50
Une perle. On pourrait s'arrêter là. Pohl a axé son intrigue sur la psychologie de ses personnages, notamment son héros, Robinette Broadhead, rendant son histoire toujours pertinente en dépit des évolutions technologiques depuis. Oui, Robinette.
D'ailleurs, le livre commence sur une séance entre le héros et son psy robot, Sigfrid. Car notre héros ne supporte pas son prénom, logique. Toute l'histoire va alterner séance psy et flash-back. Car Rob veut se soigner, il veut faire sortir cette douleur qui le hante depuis qu'il est revenu de la Grande Porte.
La Grande Porte ?
Autre idée géniale de l'auteur, l'humanité a trouvé le repaire d'une race ET, les Heechees, dont elle ne sait rien et ne comprend rien. Mais les Heechees ont laissé des vaisseaux, dont chaque destination est inconnue : il faut essayer, et c'est très très dangereux. Les prospecteurs, dont Rob faisait partie, sont les nouveaux héros. Ils tentent le tout pour le tout, et meurent souvent en route. Mais s'ils ramènent quelque chose, même une simple information, ils peuvent décrocher le pactole. Car la Terre surpeuplée à plus que jamais besoin de la technologie Heechees.
Mais n'allez pas vous méprendre. Rob est un anti-héros de premier ordre, et la douleur qu'il doit surmonter fait de lui un véritable être humain. A lire.
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (549) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4895 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}