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Critique de HypathieBlog


La femme périphérique est un premier roman prometteur dont le sujet est le sort réservé aux femmes artistes par la société (patriarcale). Question lancinante ; les toiles figuratives "puissantes" signées par Peter et Petra Wolf, deux artistes d'ex Allemagne de l'Est, normalement peintes à quatre mains sont-elles l'oeuvre de Peter ou Petra ? D'autant qu'on n'a plus de nouvelles de Peter depuis un moment, malgré des témoins qui croient l'avoir vu. Cette intrigue permet à Sophie Pointurier de dépeindre le monde de l'art, de nous faire voyager en Allemagne, dans l'ex Berlin-Est, au Met à New-York avec les personnages, et surtout de constater la misogynie du monde de l'art. C'est indiscutablement l'intérêt principal du roman (Etes-vous capables de me citer dix artistes femmes hors Frida Khalo et Louise Bourgeois, demande pertinemment un des personnages femmes du roman ?) avec sa galerie de personnages représentatifs de ce monde. Pour le reste, l'intrigue est passablement embrouillée surtout vers la fin, que je ne suis pas sûre d'avoir comprise. Il s'agit en fait d'une deuxième lecture, n'ayant pas jugé utile la première fois d'en faire la critique pour cette raison ; toutefois j'en avais publié un #VendrediLecture sur Twitter tellement vendeur, qu'un partage plusieurs mois après par une anonyme lectrice, à fait que je me le suis revendu à moi-même ! D'où ce compte-rendu. La preuve aussi que ce roman est finalement intéressant, parce que je l'ai terminé deux fois alors que je suis à tort peu relectrice. A lire, donc. Et à compléter par des ouvrages sur la présence des femmes dans l'art.
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