Basse-Fosse, tome 1 : Le Baiser du Rasoir

Je l'ai commencé une première fois mais malgré le sentiment que les ingrédients qu'il fallait étaient là, la sauce ne prenait pas et je l'avais mis de côté. Je l'ai repris ce matin et je l'ai fini d'une traite malgré que ce soit pas tellement mon type de livre. En effet, c''est un mélange de fantasy (ça j'aime) et de polar noir (ça j'aime beaucoup moins) et à dire vrai, le côté polar l'emporte. On enlève les quelques éléments fantastiques et finalement, ça pourrait très bien se passer dans notre monde voire à notre époque. En fait, c'est très bien écrit, ce qui sauve tout le reste qui n'est pas vraiment mirobolant, ni même folichon. Cependant, je ne suis pas sure que je lirais le ou les prochains tomes. J'ai passé un bon moment mais sans plus. Son univers ne m'a pas donné envie d'en savoir plus, le personnage principal est trop proche de l'ancien flic désabusé des polars pour avoir retenu mon intérêt au point de savoir ce qu'il va devenir. Ceci dit, si vous aimez le style policier avec un petit soupçon de fantasy, n'hésitez pas à tenter l'aventure.

Très déçu par ce bouquin, que le prix Imaginales m'a encouragé à acquérir.

L'intrigue est vraiment téléphonée, j'avais compris qui était coupable bien avant la moitié du livre. Ensuite, la transposition du roman noir à la Chandler dans un univers de fantasy ne fonctionne pas bien : la faute à un univers justement incohérent, qui balance sans cesse entre moyen-âge et 20e siècle (on y fume des cigarettes, les nobles disposent de chaudières - au mazout ? -, il y a des usines avec de grandes cheminées, la drogue vous fait "perdre des neurones", et l'hiver entraîne une "chute du mercure"... etc.). Ajoutez à cela des personnages creux et stéréotypés.

Bref, c'est vraiment, vraiment pas terrible. Se laisse lire, mais tout juste.

Un roman qui m'a assez ennuyé.


J'avoue que j'ai été assez désagréablement surprise. J'ai trouvé le roman long alors qu'il s'y passe peu de choses. Il y a un gros problème de rythme, si tant est si bien qu'il y en ait vraiment un. La moitié du récit, je me suis exclamée « quoi ? Il ne s'est passé que ça ? » La 4e de couverture nous annonce des meurtres d'enfant : le deuxième n'a lieu qu'au milieu du livre ! Et vu le milieu de Basse-fosse, je me suis même demandé pourquoi tout le monde imaginait que les deux meurtres avaient un lien…
L'intrigue manque singulièrement de rebondissement. J'ai vu le coupable arrivé gros comme une maison.
Les intrigues secondaires n'apportent pas grand-chose à l'histoire, si ce n'est un peu d'approfondissement des personnages et du contexte.
Une fois qui m'a aussi gêné, c'est l'utilisation très répétée du champ lexical de l'homosexualité pour insulter les divers personnages.

Le monde développer dans le roman est assez intéressant, mais par moment, on est vraiment perdu. Les différentes « races » qui le composent ne sont pas suffisamment développées pour qu'on comprenne clairement la spécificité de chacune.
Basse-fosse est un lieu malfamé, où règne la misère. Les ambiances sont bien marquées, mais j'avais une impression de déjà vu. de plus, la différenciation entre quartier pauvre et riche n'est pas assez accentuée pour rendre le tout intéressant.
Je pense que l'extérieur du roman en fait un peu trop. le fameux rasoir, arme du héros, reste relativement peu utilisé. Et n'a aucun moment, on ne craint vraiment que ce dernier ne se fasse égorgé par sa propre lame ou par celle d'un autre.

Les personnages sont sympathiques. le prévôt est intéressant puisque c'est quelqu'un qui a plutôt chuté de l'échelle sociale.
Un défaut, c'est le manque de personnages féminins, surtout que ces derniers restent très superficiels et relativement stéréotypés.

Heureusement, la plume de l'auteur fait bien passer les choses. Mais hélas, j'ai en parti survolé le dernier quart du livre.

Bref, un roman assez ennuyeux sur lequel je n'ai pas accroché du tout. La couverture et la 4e de couverture en disent peut-être trop et surtout des choses assez loin du contenu.
Dommage.
Lien : http://xian-moriarty.over-bl..

Ce roman est étrange : un personnage central intéressant (sombre, gouailleur avec des traumatismes plein la tête) ; une cité dont l'histoire, les quartiers, la population, la politique et la sociologie sont riches et bien campés mais l'intrigue devient trop vite prévisible avec des parties assez obscures (je n'ai toujours pas compris pourquoi les enfants sont sacrifiés...).
Ce doit être pour cela que l'on classe cet ouvrage dans la catégorie "Dark Fantasy" (note : la mauvaise foi de cette dernière phrase est tout à fait assumée par son auteur).