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Citations sur Le coeur blanc (95)

De quoi j'ai peur ? Mais de tout, Mounia. Des hommes, du feu qui est en moi, de ce trop qui me mange et me tue, de ce vide qui veut m'avaler. C'est bizarre ce que je te dis, je suis pleine de trop et de vide. Mais le savoir n'y change rien.
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Cette faim que j'ai d'aller au bout de moi, jusqu'à en tomber épuisée, rassasiée un moment. Pour un instant je me sens comme ..... anesthésiée ? Je n'ai plus besoin d'autre chose enfin. Les hommes comblent le gouffre en moi. Toi c'est courir sous ton soleil, mais est-ce que ce n'est pas la même chose au fond ? (p140)
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Allongée sur la roche j'ai ri. Si elle savait combien j'aimais l'odeur de pain chaud des hommes, au gros du travail, l'odeur de ce pain que cuisait ma mère. Et ce voile de sueur sur le grain de leur peau, un suc qui me donne toujours envie d'y poser ma langue pour en sentir le goût salé, lécher passionnément comme une brebis captivée par la pierre à sel.
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C'est pas croyable, c'est pas pensable, elle est trop, trop quelque chose que je n'arrive pas à saisir. C'est le mot: elle est insaisissable. Elle a les rides des gens seuls, enfin les rides...les marques. ( Points, 2019 / p. 124)
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Pourquoi tu es ici Rosalinde, à bosser avec nous ? Je ne comprends pas. Toi tu es française. Tu pourrais trouver bien mieux.
Je suis allemande Ahmed. Et j'ai pas envie d'être à l'abri, j'ai envie de savoir.
Savoir quoi ? Si j'avais les papiers, moi, je serais sans doute ailleurs.
Peut-être que je ne sais pas pourquoi je suis là.
On aime bien t'avoir à nos côtés. Tu es courageuse. Tu as le cœur blanc. Dieu voit que tu as le cœur blanc.
Le cœur blanc ?
Le cœur pur.
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De toute façon on peut pas s'arrêter, on aurait bien trop peur de mourir si l'on s'arrêtait. La peur de regarder en face et de n'y voir que le désert qui s'étend à l'infini jusqu'à la mort, jusqu'après la mort qui n'est qu'un autre désert : la route est nue devant nous Mounia. Le rien quotidien. Qu'est ce qu'on y croit fort dans notre rien... Donnez-nous Notre Père notre rien quotidien.
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J'ai compris qu'il faut toujours être vrai, il m'a dit encore, d'abord a avec soi-même, ensuite avec les autres.

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Le soleil me consume, le travail me dévore, Thomas achève ma joie. Vis, Thomas, je voudrais lui dire. Il y a tant de beauté parfois dans notre vie sous la lumière de juin. Il ne la voit donc plus. (Points, 2019 / p. 65)
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Rosalinde s’est endormie en retrait du chemin, entre deux rangées de vigne. Dans la terre fraîche et meuble, le sillon est un berceau.
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Cette faim que j’ai d’aller au bout de moi, jusqu’à en tomber épuisée, rassasiée un moment. Pour un instant je me sens comme ….. anesthésiée ? Je n’ai plus besoin d’autre chose enfin. Les hommes comblent le gouffre en moi. Toi c’est courir sous ton soleil, mais est-ce que ce n’est pas la même chose au fond ? (p140)
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