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Citations sur Le coeur blanc (95)

C'est le piège le couple. L'espoir inconsolable d'un réconfort. Le réconfort il est dans nos corps quand ils sont libres, la seule vérité, elle se trouve dans ton soleil, ton rocher, le désert...
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Nous y passons tous. Nous buvons et buvons encore puis nous tombons. Étrange jeu de massacre. Nous nous relevons le lendemain, la tête éclatée et les neurones en miettes. Nous rassemblons les morceaux. Le soleil nous torture un peu,remue nos cerveaux mis à nu. Mais nous sommes les fruits d'une race increvable, la mauvaise herbe qui ne meurt jamais et très vite il n'y paraît plus. Le soir même, nous avons remis les compteurs à zéro et sommes prêts à recommencer. Un verre, deux, trois, dix...
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De toute façon on peut pas s'arrêter, on aurait bien trop peur de mourir si l'on s'arrêtait. La peur de regarder en face et de n'y voir que le désert qui s'étend à l'infini jusqu'à la mort, jusqu'après la mort qui n'est qu'un autre désert : la route est nue devant nous Mounia. Le rien quotidien. Qu'est ce qu'on y croit fort dans notre rien... Donnez-nous Notre Père notre rien quotidien.
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J'ai compris qu'il faut toujours être vrai, il m'a dit encore, d'abord a avec soi-même, ensuite avec les autres.

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C'est pas croyable, c'est pas pensable, elle est trop, trop quelque chose que je n'arrive pas à saisir. C'est le mot: elle est insaisissable. Elle a les rides des gens seuls, enfin les rides...les marques. ( Points, 2019 / p. 124)
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Je viens des brumes. Hambourg. Il y a longtemps. J'ai presque oublié. D'ailleurs des fois j'oublie. Mon grand-père a été mécanicien sur de gros navires, et moi je me suis désamarrée à tout jamais. (p. 132)
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Mais j'ai pas peur moi !
Alors disons...pour ne pas voir l'insupportable incertitude de la vie, de ce monde où il n'y a jamais eu personne...La même trouille qui nous fait chercher un semblable, un sauveur, une chimère qui porterait en elle toutes les réponses- le rêve de l'amour (...) (p. 135 / points, 2019)
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Je suis un libertaire.
Toujours ces chagrins premiers qui vous font, vous défont, pense Rosalinde. Les rêves brisés, les espoirs saccagés, tout ce en quoi l'on croyait, que l'on aimait, le beau le puissant la flamme, tout cela renvoyé au chaos, au rebut, au broyeur d'un camion d'ordures. (p. 112)
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Je suis un libertaire. Je m'appelle Acacio. (...) Mon père est mort. Il a fait la révolution. C'était magnifique. autogestion. Plus de patrons. Tous les ouvriers étaient libres enfin. Ils ont ramené leurs cubis de vin, ils ont fait la fête et ils ont regardé les machines arrêtées. C'est vraiment con une gueule de machine. Surtout arrêtée. Fini l'esclavage. ça a duré trois semaines, après la boîte elle a coulé. Mais ils auront eu cela dans leur vie au moins, l'usine à eux, maîtres de leur destin, enfin. Ils ont eu quelques semaines de bonheur à pouvoir se saouler devant les machines qui avaient empoisonné leurs vies. (p. 93)
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C'est la fête du tilleul- la fête des saisonniers, les purs, les durs, les crados et les rebelles, français, espagnols portugais, hollandais, anglais ou belges...Fils de paysans, d'ouvriers, fils de bourgeois ou fils de rien, enfants de la route ou de l'errance. (p. 107)
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