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Citations sur Poèmes (148)

Sois en moi comme la plainte éternelle

Du vent glacial et non

Comme les choses éphémères,

Eclats de fleurs.

Prends-moi dans la puissante solitude

Des falaises sans soleil

Et des eaux sombres.

Que les dieux nous disent doucement

Dans l’autre monde,

Les fleurs d’Hadès dans leur ombre

Se souviennent de toi.
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Mais vous, bande de foutus ignorants,

Dites-moi seulement l’âge d’une tortue ?
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Je ne suis plus humain, pourquoi faudrait-il

Simuler l’humanité ou revêtir cette parure fragile ?

Des hommes ai connu, des hommes encore, mais il

N’y en eut un seul qui fût essence aussi libre que moi

Qui fût pur et simple élément comme moi,

La brume quitte le miroir et je vois.
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De grands esprits t’ont recherchée –manquant à une autre.

Tu as toujours été dans leur ombre. Tragique ?

Non. Tu préférais cela au sort commun :

Un homme de plus en plus terne et soumis,

Un esprit moyen –une idée de moins par an.

Oh tu es patiente, je t’ai vue assise pendant

Des heures, attendant qu’à l’horizon surgisse quelque chose.

A présent tu paies, oui, tu paies grassement.

Tu es intéressante, on vient à toi

Et on repart bizarrement enrichi.
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Un bref examen permet de montrer que le poète original a pour souci l’existence, et que le poète de deuxième ordre s’en détourne pour la littérature. Le poète « dérivé » prend la littérature pour la vie, et c’est un défaut de lecture qui est le plus souvent à l’origine de cette confusion. L’existence ordinaire des personnes ordinairement cultivées consiste en une bouillie de littérature et d’existence.
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La truite saumonée dérive dans le courant

Son âme flotte au-dessus de lui

Comme une hostie de lumière.
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Des amis ? Sommes-nous moins amis parce que quelqu’un nous a découverts ?
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L’homme passe au travers des rets que tissent les heures et les jours ;

Quand le temps se fait à l’infime mesure de la semence du temps ;

Nous qui participons à l’Etre, dans cette lumière nous reconnaissons

A travers voiles et voix chuchotantes, et nous participons à l’amour.
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Notre amour ressemble

A la branche sur l’aubépine

Qui tremble la nuit

Sous la gelée et sous la pluie

Jusqu’à ce que le soleil inonde ses feuilles vertes.
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u les soirs paisibles quand tombe la pluie,

Quelque chose fait trembler les gouttes, alors tout entier

Je vibre, devinant que m’a frôlé ta pensée

Qui te porte comme le vent une branche fleurie.
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