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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est dans le cadre du programme de découverte LIBLY / FURET DU NORD que j'ai reçu ce roman.
Il ne faut sans dote jamais accorder trop d'importance à l'emballage d'un livre, encore moins à ce qu'on nomme le quatrième de couverture.
Il serait dommage de s'arrêter au noir mat peu avenant de ce petit pavé (477 pages tout de même, merci Furet du nord, soit loué Libfly…), comme il serait navrant de commencer la lecture par le mot de l'éditeur : on y découvrirait que ce dernier fait état d'un avis d'un certain Roger.Jon Ellory, un romancier anglais qui, sans doute fâché d'avoir commis « Les anonymes » a justement décidé de sortir l'auteur, Charles T.Powers, de l'anonymat, geste sans conséquence fâcheuse puisque Powers est précisément mort après avoir écrit son unique roman.
L'éditeur décrit ce bouquin comme « un roman d'une rare intensité, d'une puissance ahurissante… C'est un chef d'oeuvre, de ceux qui marquent à jamais l'esprit de leur lecteurs ». Diable ! Il poursuit en évoquant « ce thriller hors normes, au style d'une beauté et d'une puissance rares (…) Un véritable chef d'oeuvre du genre ». Peste ! Victor Hugo, Balzac, Lamartine ou Mallarmé n'ont qu'à bien se tenir, la concurrence rôde…
Je déteste ce genre de pub prétentieuse, qui fait ressembler certains bouquins à la dernière trouvaille Mammouth du coin ou à l'invendu du Monoprix dont il faut coûte que coûte se débarrasser : c'est donc méchamment prévenu que j'abordai la lecture de ce gros livre.
Si vous cherchiez un thriller, quoiqu'en pense l'éditeur, un policier classique, ou la résurrection du Sherlock Holmes de votre enfance, passez votre chemin : il ne se passe pas grand-chose dans ce livre, écrit de plus à la première personne et au présent de l'indicatif, ce qui en rebutera plus d'un.
Mais que ce roman noir en ait passionné certains est amplement justifié. L'auteur a passé cinq années en Pologne, à Varsovie, juste après la chute du mur : c'est ce qui fait la force de ce roman, qui nous livre un remarquable témoignage sur ces premières années de liberté postcommunistes. Témoignage qui a le grand mérite de l'authenticité : « c'était la puissance soviétique qui nous avait délivrés de Hitler, qui avait lancé Gagarine dans l'espace et qui ensuite nous avait soumis à un joug d'une injustice flagrante. La première partie, nous l'avions apprise à l'école ; la seconde, autour de la table du dîner »
Charles T.Powers était-il ce qu'on nomme habituellement un bon vivant ? Abordant la cinquantaine lorsqu'il écrit ce roman, n'était-il pas déjà fatigué, ainsi que l'un de ses personnages, auquel il prête ce propos ô combien altruiste et dont l'optimisme ne vous échappera pas « C'est ça, non ? le sens de la vie, ce à quoi tout se résume au bout du compte. Tes quatre murs, ton petit feu. Toi ». le prêtre du village, quant à lui, se fait ornithologue par dépit « Au fond, les corbeaux l'intéressaient beaucoup plus que les humains de Jadowia. Il savait que c'était mal, il en avait honte, mais enfin c'était la réalité de ses sentiments, et il s'y résignait, comme devant la vieillesse »
Ce roman, il faut le lire comme on lirait un reportage de Life ou du Los Angeles Times, dernier titre auquel collabora ce journaliste tenté à raison par l'écriture : un reportage truffé d'anecdotes qui sentent le vécu ; ses cinq années polonaises l'ont semble-t-il marqué à jamais. Tel un Bob l'éponge au pays des isbas, Powers sait nous restituer un climat particulier, humide, pauvre, malsain, des vies faites de sacrifices, de petites lâchetés et de privations, une société qui crève, tant de vide que d'habitudes qui ne veulent pas passer.
Si tous les reportages pouvaient être aussi bien écrits que celui-ci, les news magazines regorgeraient de nouveaux abonnements : le style d'écriture s'adapte parfaitement au contexte et la traduction de ce pavé américain est tout à fait remarquable. Les grands traducteurs ne sont pas légion : il est ainsi juste et bien mérité de saluer Clément Baude comme il se doit.
Un très bon roman d'atmosphère, un reportage édifiant sur un pays qui ne veut pas crever, une peinture au style sculpté et vif d'êtres ordinaires et moribonds, le rendu d'une Pologne marquée par un destin souvent funeste, presque toujours misérable :
«-Deux tracteurs. Tous neufs. Tout de suite, je veux dire. Ils sont à toi la semaine prochaine. En échange, je veux que tu me donnes huit tonnes de ciment.
-Et où est-ce que je trouve huit tonnes de ciment ?
-Je ne sais pas. Emprunte-les. C'est ton problème. Tu veux des tracteurs, moi j'ai besoin de ciment. »
Saint-Luc / 26 mai 2011

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En Pologne, quelques années après la chute du communisme, le cadavre d'un jeune homme du village de Jadowia est retrouvé par hasard. L'ambiance au village est tendue, pas seulement à cause de ce décès brutal mais aussi parce que divers règlements de comptes semblent s'y préparer... Les anciens notables adoubés par le Parti Communiste doivent en effet rendre compte de leurs actes passés, et des magouilles qu'ils continuent à mettre en oeuvre. Mais ils restent forts de leur expérience, de leurs réseaux et de leur absence de scrupules.

Des personnes aux motivations diverses cherchent à en savoir plus sur les circonstances de la mort du jeune homme et sur les activités troubles des uns et des autres, notamment le jeune Leszek, le narrateur.

L'alternance du récit de chacune de ces enquêtes et la façon dont celles-ci s'imbriquent les unes avec les autres ainsi qu'à la vie passée et présente d'habitants du village crée un suspense croissant. le roman se penche aussi de manière intéressante sur L Histoire dramatique de la Pologne, notamment sur l'épisode de la seconde guerre mondiale. le tout est raconté dans un style agréable et sans manichéisme : les personnages sont entiers, ils ne sont ni des héros parfaits, ni de parfaits salauds. C'est donc aussi l'occasion de questionnements intéressants sur la nature humaine et ses faiblesses.

Un très bon thriller, comme souvent aux éditions Sonatine.
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Pologne dans les années 1990/2000, le communisme étatique est tombé remplacé par .....
Jadowia petite ville de l'ouest de la Pologne ,pas très loin de la frontière russe, entourée de forêts denses où ont eu lieu de très nombreux combats pendant la dernière guerre entre allemands ,russes ,résistants polonais.
L'histoire nous est racontée par Jeszek jeune homme fermier fier de l'être et voulant le rester.Il a repris la ferme après la mort de son père et y est resté avec son grand-père ,ancien résistant maquisard , et sa mère.
Tout son univers va basculer avec la mort de Tomek ,son voisin ,copain d'école ,assassiné sans doute mélé à de sombres trafics .
Va alors commencé pour Jeszek le début d'une enquête dans sa ville puis à Varsovie ,de vieilles histoires enfouies dans les mémoires vont resurgir
Charles T Powers nous fait alors découvrir la vie de toutes ces familles , des anciens hommes de pouvoir et d'influence qui ont fait leur loi pendant des années , le rôle de l'église catholique et surtout le silence sur ces millions de juifs polonais déportés à quelques km de là ...
Un livre fascinant , à l'écriture sobre mais puissante ( merci au traducteur) qui ne peut laisser indemne , delà à parler de thriller il y a un pas que je ne franchirais pas .
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Dans un village où chacun croit connaître chacun, beaucoup, pour ne pas dire tous, cachent un secret plus ou moins lourd, enfoui sous un passé plus ou moins lointain, et qui croise parfois l'Histoire de la Pologne de ce dernier siècle (Seconde Guerre Mondiale, régime communiste...). Un passé qui semble ne demander qu'à refaire surface, crevant la terre humide des forêts denses de la région ou les fondations-mêmes des maisons.

Dès le prologue, on a affaire à une belle plume qui sait instaurer une vraie ambiance, lourde et pesante comme la frondaison des arbres, comme le ciel bas d'hiver, ou comme un passé qu'on essaie d'oublier et qui pèse sur les épaules. le roman noir n'est jamais loin, planté dans un cadre rural pauvre marqué par son Histoire, même si l'enquête principale n'est finalement pas le plus important et prend de nombreux détours, jusqu'à ce que les sous-intrigues finissent par occuper presque plus de place qu'elle.
En revanche, la longue mise en place, avec peu de dialogues, pourrait lasser ceux qui ne se laissent pas immerger par le récit.
Les personnages sont construits, complexes, avec une histoire, un vécu, des non-dits. Des êtres humains, en somme. Les points de vue s'alternent, et on se perd parfois un peu au début dans les noms, pas toujours évidents à retenir, même si ça s'améliore au fur et à mesure qu'on les côtoie.
L'époque où le roman se déroule est assez vague, et il n'est pas toujours facile d'appréhender les questions des régimes politiques passés ou présents, le fameux "système" dont tout le monde parle, les relations entre Pologne et Russie, avec le bloc soviétique en général... Bref, ce n'est pas toujours des plus explicites pour qui n'est pas forcément au fait de la situation à l'époque, sans être un frein non plus.
Si la Seconde Guerre Mondiale est vue du côté de la résistance, elle est aussi explorée sous un angle extrêmement intéressant : ce qui a été fait des maisons, des biens des Juifs après leur rafle vers les camps, le traitement des Juifs non pas par les nazis mais par les habitants du village, leur dénomination de Juifs avant d'être considérés comme des Polonais à part entière...
Enfin, les révélations s'égrènent à la fin, certaines assez touchantes. Toutes les réponses ne sont pas forcément apportées (du moins pour les secondaires), sans que ce soit gênant le moins du monde.
On referme le livre mais l'atmosphère immersive reste.
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L'éditeur rajoute sa bafouille après le résumé et celle-ci commence ainsi : " Dans ce thriller hors-norme..." N'importe quoi ! Ce livre n'a rien d'un thriller, c'est même carrément à l'opposé du genre ! Peu d'actions, une légère intrigue, une vague enquête, pas un poil d'adrénaline ne circule dans les veines du lecteur.

Bon, j'arrête là de râler car vous allez croire que je n'ai pas aimé ce roman, or ce n'est pas du tout le cas ! Même si j'ai eu du mal au début, et ce uniquement à cause des noms et prénoms polonais. C'est imprononçable pour moi et du coup difficile à mémoriser. le personnage principal c'est Leszek Maleszewski, il est appelé Leszek tout du long, sauf de temps en temps par son nom de famille et là, c'est la cata : paumée la Dup. Des noms comme Kowalczyk, Skubyszewski, où le doux prénom de Krzysztof...dur, dur. Remarquez, si ça se trouve, pour un polonais Dupont, Dubois, Durand c'est dur aussi ??? :))

la suite sur le blog ;)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Au début , j'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman sans doute à cause des nombreux personnages et des noms polonais ( j'avais un peu de mal à m'y retrouver ) puis je me suis laissée prendre par l'histoire sans pouvoir lâcher le livre.
Ce livre a été classé par l'éditeur dans la catégorie thriller; il me semble plutôt être un roman historique.
Le meurtre du début n'est selon moi que prétexte et sert simplement de trame à l'histoire.
Nous sommes dans la Pologne de l'après- guerre, une Pologne post communiste.
Les personnages sont hantés par la culpabilité, la peur, étouffés par le silence.
C'est un roman sur la délation ,
la lâcheté et la corruption.
Un livre sur la mémoire.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce livre.
C'est raconté de façon limpide et les descriptions sont très claires.
On a l'impression de sentir les odeurs de la campagne, des bars, des maris saouls.
Bref, dommage que ce soit le seul roman de l'auteur.
Celui-ci étant décédé juste après avoir remis son manuscrit.
La curiosité me pousse à chercher les circonstances de son décès.
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Qui a tué Tomek Powierza, dont le cadavre au crane éclaté est retrouvé dans la forêt ?
Qu'est-ce qui motive celui -ou celle- qui déterre et vole les pierres servant de fondation à certaines maisons de la bourgade ?
D'où vient la haine qu'éprouve Czarnek, l'homme solitaire qui dirige la distillerie, pour l'ensemble du village ?

Autant de mystères qui troublent le village polonais de Jadowia, en cette période de mutation qui suit la chute du communisme. Un village comme isolé du monde, à l'agonie, déserté par ses jeunes qui ont fui vers des villes plus grandes la perspective de la médiocrité, où le nombre d'enterrements dépasse dorénavant celui des baptêmes.

Leszek, lui, compte bien y rester. Fils de paysan, il a repris l'exploitation familiale à la mort, récente, de son père, et a même des projets d'extension, si seulement ce satané Kowalski voulait bien lui vendre ce champ qu'il n'utilise plus depuis des années, mais qu'il a toujours refusé de céder à sa famille.

Le récit alterne entre la narration portée par le jeune agriculteur et la relation de divers événements impliquant des membres de la communauté de Jadowia, dont l'existence, entre opportunismes et règlements de comptes, est sur le point de connaître certains bouleversements. Pour autant, et contrairement à ce que voudrait nous faire croire la quatrième de couverture, "En mémoire de la forêt" n'est pas vraiment un thriller. L'intrigue s'y déploie avec une minutieuse lenteur, laissant s'installer une atmosphère grise, mortifère plus qu'oppressante. Comme plongé dans un interminable hiver, Jadiowa semble diffuser le poison d'une torpeur morose que plombe un sentiment de malaise latent mais prégnant.

L'éclatement du bloc de l'est a détruit quelques repères, mais les cartes sont-elles vraiment redistribuées ? A l'emprise d'un "système" qui a pendant des décennies régit la vie de la communauté, imposant ses diktats par l'intermédiaire de ses représentants locaux, succède le règne de trafics en tous genres sur lesquels les mafieux russes ont la mainmise. C'est que tout part à vau-l'eau... le président Walesa est devenu gros, a pour meilleur nouvel ami Georges Bush... Les vieux ont consumé leur ambition dans une cause perdue, qui se limitait finalement à la simple survie, les jeunes méprisent les idéologies, ne croient même plus en dieu, ne songent qu'à partir et à faire de l'argent. Et comment leur en vouloir, compte tenu du modèle que leur ont légué leurs aînés, une utopie défigurée par la corruption, la délation... ?
D'autant plus que l'ère communiste n'est pas le seul épisode de l'Histoire à avoir laissé ses malsains stigmates dans la petite société de Jadiowa... il y en un autre, que l'amnésie collective, soutenue par la disparition de toute archive, de tout monument s'y rapportant, a opportunément occulté des esprits. Un mystérieux quidam, visiblement désireux de rafraîchir les mémoires, sème des indices évoquant la présence dans le village, cinquante ans auparavant, de ces citoyens juifs dont on a effacé toute trace...

Dans quelle mesure peut-on se tourner vers l'avenir tant que l'on ne s'est pas affranchi du passé, qu'on ne l'a pas assumé ? Sommes-nous responsables des fautes de nos aînés, avons-nous le devoir de percer leurs ignobles secrets, pour rendre justice à la mémoire de leurs éventuelles victimes ?

"La mémoire avait un avenir autant qu'un passé".

Telles sont les passionnantes pistes de réflexions auxquelles nous invite Charles T. Powers par le truchement des divers chemins qu'emprunte son intrigue, et qu'il évoque sans aucune tentation manichéenne : capables de lâcheté comme de générosité, de naïveté comme de cynisme, ..., ses héros sont porteurs de toutes les contradictions qui font la complexité de l'âme humaine.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Campagne polonaise. Époque contemporaine (après la chute du communisme).

Leszek est un paysan, il vit avec sa mère et son grand-père dans la ferme familiale qu'il a repris à la mort de son père. Ses ambitions sont modestes, s'occuper de ses animaux, ses quelques terres et si possible racheter le champ du vieux d'à côté pour s'agrandir un peu...Son voisin et ami, Tomek, un jeune du même âge que lui a refusé cette vie humble de paysan. Il est parti à Varsovie pour vivoter de trafics en tout genre. de temps en temps il revient...et est assassiné. On retrouve son corps dans la forêt, le crâne défoncé. Son père va alors se lancer à la recherche de l'assassin avec l'aide de Leszek. Il va devoir fouiner et faire parler ce petit village qui cache bien des secrets. Des secrets passés, qui datent de la guerre et d'autres plus récents, datant de l'ère communiste. Espionnage, dénonciations et corruption n'ont pas épargné ce petit bourg en apparence si tranquille.



J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce livre. le rythme est lent. L'ambiance plombante et triste. le froid, la boue, la misère sociale, la vodka qui coule à flot...Le contexte géo-politique qui ne m'est pas très familier...Et les noms des personnages pleins de Z et K que j'ai eu un peu de mal à retenir au début ("Jablonski" et "Janowski").

Puis je m'y suis habituée à la vie rurale de Jadowia (le village). Je me suis familiarisée avec les différents personnages qui vont permettre à l'intrigue de se dénouer - car on n'a pas affaire à une enquête classique, ce sont plutôt des figures importantes du village qui se posent des questions et plusieurs mystères qui planent...

Notamment celui concernant les juifs déportés pendant la guerre. Toute une partie de la population du village décimée. le Temple et le vieux cimetière juif disparus. Mais il n'y a personne pour en parler. Personne pour se souvenir. Aucune archive. Pourtant, beaucoup d'habitants du village étaient déjà là à l'époque...

C'est à travers l'histoire individuelle et le cas précis de Jadowia que Powers revient sur ce passé douloureux qu'est la Shoah. Et on est amené à se questionner sur le rôle des polonais à l'époque. Collaboration forcée? Active? En tout cas la culpabilité est bien présente pour certains...Powers n'apporte pas de réponse mais il a le mérite de poser les bonnes questions et d'amener tout ça de façon très habile.



C'est aussi tout un pan de la société polonaise qu'on découvre dans ce roman. La vie sous le communisme. La vie après le communisme. L'exode rural. le dénuement.La débrouille pas toujours honnête...Et finalement, on s'attache à ces personnages qui font de leur mieux avec ce qu'ils ont, qui sont tous très profonds et faillibles.



Powers mène de front plusieurs intrigues, nous fait voyager entre passé et présent, souvenirs douloureux et rêves de vie meilleure. Il fait un portrait édifiant de la Pologne rurale des années 80 et je regrette que ce soit son unique roman (il est décédé après avoir rendu son manuscrit) car j'aurais aimé le suivre dans une autre aventure...



Lien : http://lesgridouillis.over-b..
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C'est un thriller inhabituel, sur fond de fin du communisme. Il aborde habilement le théme de la mémoire collective et de l'oubli ( ou rejet) collectif
Je recommande
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Je dois dire que ce livre n'est pas le chef d'oeuvre tant attendu que vantaient les critiques.Je dois même avouer que c'est un peu long par moment.Mais voilà,ce livre je l'attendais depuis toujours.Polonaise goy,j'ai souffert des accusations d'antisémitisme sur les réseaux sociaux.Eh bien,ce livre exorcise cette énorme problématique,difficile de croire que l'auteur n'est ni polonais ni juif.Parce que la fin est magistrale,faisant éclater la vérité avec virtuosité,on a l'impression que l'auteur a tout compris.Ce livre dresse un portrait très vrai de la Pologne,traitant de ses gros défauts,mais il ne l'accable pas.Certes,je ne reconnais pas mon pays dans une description d'une telle pauvreté.Oui,j'ai un peu l'impression parfois de lire la grosse caricatures du pays morose et corrompu (communisme mon amour),mais des phrases,simples mais qui disent tous le sauve.Le tout dans une écriture à la fois noire et pleine de poésie.
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