Starters partait avec un super concept dystopique et terrifiant : dans un monde plus ou moins proche du nôtre, des vieux riches peuvent louer le corps d'adolescents pour vivre dans leur peau quelques jours ou semaines, afin de retrouver leur vitalité perdue.
Imaginez deux secondes l'horreur de cette société et de quelle manière il aurait été possible d'explorer la noirceur des riches vieux bourgeois les plus consuméristes. Il y aurait de quoi vous faire cauchemarder et prier pour que cette réalité ne soit jamais la vôtre.
Pas. De. Panique.
C'est une romance adolescente culcul, très moyenne ! On a eu chaud, n'est-ce pas ? On est passé à « ça » de la réflexion sur le transhumanisme.
J'ai vraiment apprécié ma lecture sur les 140 premières pages et ce, même si l'héroïne oscille entre la platitude d'une limande et le grotesque d'un film d'Uwe Boll, car oui Callie tire mieux qu'un sniper au fusil et conduit avec adresse une voiture de sport alors qu'elle n'a jamais passé son permis. Ai-je oublié de préciser qu'elle n'a que 16 ans et qu'elle vit dans la rue depuis 3 ?
Et puis soudain, un Pokémon est sorti des buissons ; une romance à paillettes qui m'a lancé une attaque Attraction… Et j'ai complètement décroché.
L'attirance entre Blake et Callie sort de nulle part et n'a pas de sens, puisque l'auteure prend son temps pendant tout le début de l'intrigue pour développer les liens entre Callie et son ami d'enfance. J'ai eu la soudaine impression que cette relation n'avait été intégrée que pour faire du remplissage et ceci, m'a instantanément saoulée.
J'ai lu quelques dizaines de pages supplémentaires avant d'arrêter ma lecture. Je suis sortie de l'histoire et je n'ai jamais réussi à m'y replonger. J'ai beaucoup trop de livres en attente pour m'attarder sur ce genre d'histoires vues et revues. Peut-être ai-je loupé des informations et un dénouement plus inattendu, mais je n'ai plus envie de me forcer à finir des romans.
Suite de la chronique sur le blog !
Lien :
https://cornelialioneli.over..