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Critique de ctsimak


En vrai, il n'y a peu d'idées neuves en littérature de science-fiction. Les auteurs reviennent sans cesse sur des thématiques déjà utilisées en essayant d'y apporter un soupçon d'originalité.
Christopher Priest, dès son deuxième roman le Monde inverti, et sa phrase choc de départ : "J'avais atteint l'âge de mille kilomètres" invente quelque chose. On pourrait d'inversion dickienne. Là où Philip K. Dick plonge le lecteur dans des mondes paranoïaque où la réalité se dérobe, Christopher Priest, lui, fait se confronter deux réalités, toutes les deux aussi valides l'une que l'autre. Dans le Prestige, les deux réalités qui s'affrontent semblent à première vue assez basiques, puisque il s'agit du récit d'une rivalité entre deux prestidigitateurs, chacun des protagonistes racontant tour à tour sa vérité. Mais en fait le roman est construit comme un tour de magie. de la façon dont un illusionniste remonterait ses manches et nous montrerait ses mains, C. Priest pose pour ses lecteurs toutes les cartes sur la table et nous surprend par une chute incroyable. C'est bien plus qu'un lapin qu'il nous sort du chapeau !
Voilà un livre qui se lit une première fois, et qui se relit ensuite pour vérifier que tout était bien là sous nos yeux : les ficelles, les doubles fonds...
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