Le siècle mécanique, tome 1 : Boneshaker

Suite à une expérience ratée, Seattle a été complètement transformée. le centre est entouré de hauts murs retenant en son sein les Pourris, les Oubliés et le Fléau – un gaz hautement toxique. Cette partie interdite de la ville fascine et attire Zeke, car il pense y trouver des réponses sur son père – qu'il n'a jamais connu et que tout le monde accuse d'être à l'origine du désastre. Décidé à découvrir la vérité, il franchit le pas et se retrouve de l'autre côté du mur. Cependant, rien ne l'avait préparé à ce qu'il allait y trouver…

Dans le même temps, sa mère, Briar, s'inquiète de son absence et se lance très vite sur sa piste. Elle quitte les Faubourgs et retourne dans le Seattle ravagé à contre coeur. de douloureux souvenirs font surface, mais elle est prête à tout pour sauver son enfant. Elle trouvera de nombreux soutiens inattendus… mais également de farouches adversaires.

L'univers de Boneshaker est très captivant, car riche et plein de bonnes idées. le lecteur se trouve totalement transporté dans un monde fait de vapeur, de charbon et d'inventions toutes plus folles les unes que les autres. L'atmosphère devient vite oppressante. Briar et Zeke luttent à chaque instant, chacun de leur côté, pour survivre. Et comme eux, on a l'impression d'être enfermé entre quatre murs sans pouvoir respirer l'air contaminé, tout en fuyant des hordes de zombis affamés. Néanmoins, bien que l'aventure soit prenante, il faut bien avouer que ce premier tome souffre de quelques longueurs.

Les personnages rencontrés sont intéressants, bien que pas toujours assez fouillés. Certains apparaissent miraculeusement au bon moment et disparaissent aussi vite une fois leur mission accomplie. Ils donnent donc l'impression d'être là seulement pour faire avancer l'histoire, sans avoir une réelle profondeur, ce qui est bien dommage. Toutefois, j'ai beaucoup apprécié Lucy, une femme courageuse et pleine de ressources ainsi que Jeremiah, qui m'a donné l'impression d'être un gros nounours protecteur.

En conclusion, une aventure prenante et captivante. Qu'on ne s'y trompe pas, l'action est bien présente, entre Pourris et gens mal intentionnés… mais elle traîne parfois un peu en longueur. J'ai donc quand même passé un bon moment de lecture.
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J'avais entendu parler de ce roman, et lu quelques bonnes critiques. Je me suis lancée dans la l'aventure, en me disant que Steampunk et zombies, ça ne pouvait pas être un mauvais cocktail.
Je ressors de ma lecture avec un sentiment mitigé.

Pour moi, il y a de très bonnes idées : un univers original, assez sombre (ça change des autres productions steampunk que j'ai pu lire qui sont plus légères). Là, on a une bonne uchronie bien sombre, à l'ambiance poisseuse que j'ai bien aimé.
J'ai apprécié que l'histoire tourne autour du combat de personnages normaux, qui cherchent juste à s'en sortir, et pas à sauver le monde.

Côté personnages, j'ai trouvé qu'ils étaient assez bien campés et réalistes. Seulement voilà, je n'ai pas vraiment eu de coup de coeur pour aucun d'entre eux. Ils sont sympas, mais ça s'est arrêté là.
Du coup, j'ai eu un peu de mal à m'enthousiasmer pour leurs péripéties. Ça se lit bien, c'est plein d'action et de rebondissements, mais voilà, je n'ai pas eu le coup de coeur.

Au niveau de l'écriture, j'ai trouvé parfois que certaines descriptions et certains dialogues étaient maladroits et un peu lourds, mais vu que je l'ai lu le livre en français, la traduction est peut-être en cause.

En conclusion :
Sentiment mitigé, un bon univers original, de l'action et de bonnes idées, mais pas de franc coup de coeur pour les personnages. Je pense que je retenterai peut-être l'aventure avec un autre tome du cycle.

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Attirée, je l'avoue, par les critiques lues ci et là, le prix Locus du meilleur roman de science-fiction en 2010, toussa toussa, mélange ambitieux des genres, vrai roman steampuk j'en passe et des meilleurs, j'ai commandé, donc, et lu. Et... Comment dire. Oui, mais.

Oui, c'est un bouquin à lire, il est fort sympathique, bien pensé, amusant, prenant juste ce qu'il faut pour ne pas le fermer avant la fin. Les personnages sont sympa quoique très peu fouillés, le scénario ne part pas dans tous les sens, cohérent, tous les éléments steam-punk sont là en servant réellement à quelque chose et pas juste pour faire genre, y a des zombies qui courent vite, de la baston, de la fuite, une ville dévastée, et les USA en pleine guerre de sécession. Et tout ça, ça fais passer un bon moment, quelques pages par ci, quelques pages par là, sans se presser, si on a rien de mieux à se mettre sous la dent.

Mais, j'ai trouvé qu'il galvaude un peu toutes ces critiques si positives, si flatteuses; il faut vraiment le prendre comme un pur, simple, basique et honnête divertissement, point barre ! L'écriture est simplissime, pas de description, beaucoup de dialogue, ça va droit au but, direct,court, la psychologie des personnages est réduite au minimum vital, le scénario est linéaire et devinable facilement à l'avance.

Malgré tout, je ne crache pas dessus, il a certainement été porté par un très bon marketing, il vaut son prix d'achat, il se donnera facilement plus loin après lecture et il y a bien, bien pire dans les rayons des librairies. Et puis, pour ceux qui sont fan, oui, c'est du vrai steam-punk zombie à la sauce américaine qui ne ment pas là dessus !

Ah oui pour finir, c'est un total one shot, donc gros avantage, il n'y a absolument pas besoin d'envisager devoir acheter la suite, qui reprend certains personnages de ce livre là mais totalement indépendamment.

De l'action à tire-larigot avec dégommage de zombies à la clef, une esthétique steampunk indéniable et une quête identitaire dans une ville sinistrée : voilà ce que propose Boneshaker, premier volume sombre et étouffant.
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Des zombies dans une Amérique de fin du 19ème siècle, des dirigeables, des armes étranges et une machine infernale ... bienvenue dans le premier tome de cette série de steampunk américaine.
On suit avec plaisir les trépidantes aventures de Zeke, l'adolescent parti dans la ville morte en quête d'identité puis de sa mère lancée à sa poursuite dans le coeur de Seattle contaminée par le Fléau, gaz mystérieux transformant les vivants et les morts en Pourris.

Ce que j'ai préféré : le couple principal. Pas de romantisme échevelé, ni bluette sucrée car il s'agit d'une mère et de son fils. Chacun de son côté se fraie un chemin dans la ville condamnée, fait des rencontres, lutte pour survivre. C'est ce qui entretient le suspense puisqu'on se demande quand Briar retrouvera son fils. J'ai beaucoup apprécié Briar Wilkes, teigneuse qui faisait profil bas mais qui se révèle une battante quand le zombie se montre.Un personnage qui dissimule bien des secrets.

La plume de Cherie Priest est agréable à lire, douée pour évoquer des ambiances de fin du monde et pour camper des personnages attachants et hauts en couleur.
Le roman commence tout doucement puis du moment où les personnages se retrouvent dans Seattle emmurée, le rythme s'accélère jusqu'à l'attaque finale des zombies, morceau de bravoure de rigueur.

En résumé, si ce roman n'est pas un coup de coeur à cause de sa facture un peu trop classique à mon goût, il est un très honnête roman steampunk qui se lit très bien.

Une très agréable surprise que ce roman à la sauce steampunk. Un univers apocalyptique avec des monstres zombies et de l'aventure à n'en plus finir.
Un vrai régal.

Un voyage dépaysant dans un univers Steampunk-Far West- Zombie qui donne pourtant une ambiance très authentique.
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