AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,67

sur 63 notes
5
2 avis
4
7 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
1 avis
Ce recueil de phrases entendues pendant des défilés de mode m'a fait sourire plus d'une fois.
Il n'y a aucune explication ni analyse, ça ne parle ni de l'aspect créatif de la mode, ni des prix pratiqués, ni des conditions de travail des ouvriers du textile, ni du métier de mannequin.... bref, ne cherchez pas à réfléchir avec ce petit livre, ce sont juste les phrases telles que l'auteur les a attrapées au vol, du style :

"Ah non tu ne mets pas des chaussures blanches avec un T-shirt blanc, ça fait coton-tige."

"Elle n'a pas voulu d'enfant, Hermès faisait pas de couches culottes.. "

 "On a dîné chez elle. Il y avait de l'or sur les sardines. Si elle croit qu'elle va m'intimider avec des sardines."

Je ne sais pas ce qu'est la vraie vie : je n'ai jamais rien acheté, jamais travaillé, jamais rien payé. "

"Ne me regarde pas, j'ai fait un long dialogue avec des pommes de terre cet été."

"Sur le mannequin c'est une robe sirène. Sur la cliente ce sera une robe baleine".

J'ai déjeuné avec une amie très déprimée. Ça m'a fait du bien de me sentir mieux qu'elle."

"C'était comment le défilé ? ‒ Bof. Comme un réveillon de Noël chez les végétariens."


Commenter  J’apprécie          272
Le lendemain d'une grande révolution sur twitter avec ces 280 caractères qui ne vont  certainement pas changer la face du monde mais au moins les habitudes des twittos les plus fervents dont votre humble serviteur, je vous propose un petit zoom sur un de nos plus influent compte twitter (@LoicPrigent) qui fait grincer des dents tout le milieu de la mode.
 Loïc Prigent est un journaliste documentariste de la mode   qui  explore les différents rouages  de ce monde à vase clos  notamment au travers de ses séries documentaires pour Arte (Le jour d'avant, Signé Chanel…) .
Laissant ses oreilles traîner dans les défilés et les studios, il y a recueilli  les bons mots, et autres coups de griffe des participants de ce petit cercle qui gouverne le goût du monde entier. :créateurs mannequins, journalistes, attachées de presse et autres petites mains des maisons de haute couture tous et toutes ont un jour prononcé ces phrases que Prigent a récupéré dans son compte twitter.

Un florilège de tweets, devenu un livre "J'adore la mode mais c'est tout ce que je déteste" sorti le 2 novembre dernier en poche aux éditions Points et qui  réunit  tout juste 2000 « petites phrases » entendues dans les coulisses de la mode, notamment au cours des défilés ou pendant leur préparation.

  Bref, une sorte de "brèves de comptoir  "appliquées à l'univers de la mode assez jubilatoire à découvrir :  Cyniques, parfois désabusés, mais aussi lucides que spirtituels , les auteurs  de ces punchlines terriblement efficaces dévoilent un univers  aussi drôle que méchant et  aussi snob que vaniteux, 
Ces courtes phrases, que Prigent ne cherche jamais à contextualiser  ne manquent pas de dessiner en creux, un univers totalement à part. déconnecté du monde réel mais qui agace autant qu'il ne fascine les gens qui n'en font pas partie.
Et des phrases qui forment un recueil de tweets publié,  qui évite le coté lassant grâce à sa dimension  intemporelle et drôle des phrases tirées.


 Voici un Petit florilège de ces phrases extraites de ce recueil qu'on ne se lassera pas de picorer à petites doses : 
 .-Ne mange pas , après tu dois digérer et c'est crevant." 
- "Elle est en vacances sur Snapchat."

- "Elle va manger au Flore, ça lui donne l'impression de lire."
 -"J'en peux plus des assistants débraillés. Quand je débutais je venais au  bureau en Mugler. Avec le trou de l'antivol, mais en Mugler." 
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          240
Voici une compilation de toutes les phrases saugrenues que Loïc Prigent a pu entendre de 2014 à 2016 lors des événements liés à la Haute Couture. Et il y a quelques perles. Certaines phrases sont vraiment drôles, d'autres sont aberrantes. Pour beaucoup on se demande quel pouvait bien être le contexte pour sortir une phrase comme celle-ci. Mais de toutes les façons on se dit que la mode est tout de même un monde à part !

Ce qui m'a un peu déçu, c'est que ce livre est en fait une compilation des tweets de Loïc Prigent, sans plus. Il n'y a pas plus de contextualisation, pas de développement, pas de petits mots, petites notes, petits ajouts de l'auteur. Juste une compilation de tweets. du coup, au bout d'un moment, c'est quand même assez rébarbatif et moins drôle. Sur la dernière saison, j'avais presque hâte d'en voir le bout.

A mettre entre les mains des followers de l'auteur sur Twitter, ou bien de celles et ceux qui adorent critiquer la mode, peut être.
Commenter  J’apprécie          30
Cynique. Drôle. Pétillant.
J'ai contenu plusieurs fous rires quand je le lisais dans des lieux publics. Il y a quelques perles vraiment hilarantes. Néanmoins il y a certains creux où on s'ennuie presque. À picorer quand on a besoin d'un coup de boost !
Commenter  J’apprécie          10
"Rome et Hermès ne se sont pas faits en un jour".

J'ai enfin fait l'acquisition de J'adore la mode mais c'est tout ce que je déteste de Loïc Prigent, génialissime journaliste de mode.

J'ai découvert Loïc Prigent lorsque je travaillais sur mon mémoire de recherche en visionnant "Le testament d'Alexander McQueen". La qualité d'analyse et la somme de connaissances distillées dans un discours pertinent m'ont conduit à visionner tous ses documentaires.
Toujours dans le cadre de mon travail de recherche sur le défilé de mode, j'ai entreprit d'analyser l'idiolecte du monde de la mode en lisant "Le Système de la Mode" de Barthes et je me suis retrouvée, à nouveau, confrontée à l'analyse très pointue mais désopilante de Prigent sur le décryptage du langage de la mode dans sa chronique hebdomadaire dans l'émission "Bonjour la France" sur Europe 1.
Car, ce qui caractérise Prigent, c'est son indescriptible humour qui permet d'aborder le monde de la mode avec recul, accessibilité et une certaine remise en questions. de sa chronique radio à son émission "La Brigade du Stup", je suis parvenue à son compte Twitter, regroupant des publications de 140 caractères sur ce qui a pu être dit dans l'asile psychiatrique le mieux habillé du monde.

Suivant déjà son prolifique compte Twitter, j'étais donc dubitative à l'idée de faire l'acquisition de la somme de ces phrasés que j'avais déjà lu, vu, entendu, (oublié aussi) sous format papier, puisque le livre ne contient aucun plus valu.
Mais, au final, ces phrases, sorties de leurs contextes, anonymes, brèves, sont la marque de toute la réflexion de l'auteur autour du monde de la mode. Elles sont à la fois représentatives de ce monde, hermétique et isolé sur sa tour d'ivoire, parce qu'elle permette de mieux l'appréhender: avec réalisme, humour et dénonciation parfois ( Prigent a toujours pris le parti de la réglementation de la condition des mannequins, par exemple ). Alors, rien que pour son rationalisme sans filtre, son humour cocasse ( quel autre journaliste oserait faire suivre la phrase "Tu dis pas que tu as perdu un truc, tu dis qu'il a été préempté par le temps." avec "Regarde ! Une mannequin qui mange ! Filme-là !" sans avoir peur de griller sa carrière ? ), et son titre au chiasme annonciateur, j'approuve "J'adore la mode mais c'est tout ce que je déteste".
Commenter  J’apprécie          10
Attention, Loïc Prigent est un génie: sous prétexte de donner une image peu reluisante mais comique de la mode, cet auteur se moque, en fait, de son lecteur! Le lecteur pense lire un livre où il rira d'autrui mais c'est en fait l'auteur qui ri de lui! Génial!
Si vous achetez ce livre, Dieu merci je ne l'ai point fait, vous serez le dindon de la farce! Si, de plus, vous l'appréciez... que dire en fait!

Déjà peut-on appeler ça un livre?
L'auteur( auteur ?) se contente en fait de faire partager ce qu'il a pu entendre ou lire sur tweeter( oui un copié/collé c'est plus rapide pour faire un livre) sans JAMAIS faire l'effort de contextualiser la chose! Nous avons droit, en fait, à des phrases courtes déballées les unes après les autres et sans aucun rapport entre elles.

Alors ça c'est pour la forme mais sur le fond, ces phrases pourraient être effectivement drôles, surprenantes, elle pourraient prêter à la réflexion...
Quelques exemples vont vous apprendre que non; tenez vous bien:

-"Oh mais tu as fondu, c'est merveilleux"
Passons aux suivantes car OUI il n'y RIEN d'autre après ça, "tu as fondu, c'est merveilleux" point final!

-"J'adore pleurer" point final; je précise encore qu'il n'y a aucune coupe, je cite le texte/la phrase dans son intégralité.

-"Visuellement on douille"
-"J'ai besoin de faire un puzzle 1000 pièces"
-"Tu as fais quoi ce week end? Je ne me souviens pas."
-"C'est presque 100% vrai"
-"Y a perdage de pédales"
...

Bon je ne vais pas citer tout le livre. Travaillé? Aucunement! Drôle? Jamais! Pour être sincère je trouve même honteux d'éditer une telle chose mais je trouve aussi formidable que des gens puissent aimer.

Je vais moi aussi écrire un livre, il y aura une phrase par page et je vais vous faire partager les 4 premières:
- La crème de marron, c'est bon!
- Quel jour on est au fait?
- T'as pensé à acheter du camembert?
- Bon, ce soir je vais regarder Sylvain Mirouf à la TV.
Si avec ça on ne dit pas que j'ai pondu un chef d'oeuvre!
Commenter  J’apprécie          10
Bienvenue chez les fous ... de la Mode. Un texte qui ressemble des petites phrases des zinzins du chiffon, enfin pas si zinzins car la mode génère un chiffre d'affaire colossal toute maison/marque confondue. Car même si peu de personnes peuvent s'offrir les merveilles créées par les fabuleuses petites mains de la mode (car ce milieu sans les petites mains n'existent pas), il y a toujours un moment où on rêve devant une marque, un article, un vêtement. Alors, faisons un tour du côté de ceux qui autrefois, ne s'introduisaient dans les maisons que par l'entrée des fournisseurs et qui maintenant, produisent du rêve et de l'argent comme les nouveaux dieux du temple. J'ai beaucoup pensé, ceci étant très personnel, au livre "Les Caractères" de Labruyère, grand observateur de la cour royale en son nom et épingleur (toujours la couture !) des travers et non sens de ce microcosme de l'époque. En somme, un texte léger pour celui de Loic Prigent, mais pas que finalement ...
Commenter  J’apprécie          00
D'une drôlerie jubilatoire
Commenter  J’apprécie          00

Ce petit condensé de paroles échangées dans le milieu des fashionistas, futile, perché, snob, et pourtant bien attachant, s'avère très drôle, et parfois plus profond qu'il n'en a l'air. Quelques petites perles de J'adore la mode mais c'est tout ce que je déteste méritent franchement notre attention, à commencer par les réflexions sur le cinéma. Déjà il y a cette belle saillie, qui voit se confronter de façon étonnante les univers de Madonna et de Chris Marker (cf. supra). Et puis cette phrase magnifique, qu'on aurait tellement aimé trouver : « Elle se croit dans un Sautet, mais elle est dans un Chabrol ». Sinon on peut apprécier le côté « fan » légèrement flippant de celle-ci : « Si tu vas à Vienne je connais un super appartement Airbnb tout près de chez Michael Haneke ». En parlant d'icône, du cinéma comme de la mode, cette sortie n'est pas moins savoureuse : « Mon code Pin c'est Catherine Deneuve. 4 8 2 9. Trop pratique à retenir. ».

Forcément quelques aphorismes de J'adore la mode mais c'est tout ce que je déteste mettent en valeur la superficialité d'un univers où l'apparence se mêle à l'urgence. On retiendra par exemple : « OK. Tu peux la filmer de face mais à distance. Profil gauche ok, profil droit non. Surtout jamais de dos. OK ? ». Les affres de l'hyper connectivité de ce milieu ne sont pas oubliés : « Je pensais que tu étais au cinéma ? – Oui j'y suis allé mais ça captait pas alors je suis rentré ». Et puis cette réflexion sur les mutations contemporaines des médias : « J'adore aller au cinéma. Ça me change des séries. Tu as la fin en deux heures ! ». On retrouve bien entendu quelques échanges légèrement bitchy : « Elle pense que Birkin, c'est un sac ». Ou bien « Il est chômeur. Enfin, scénariste ». Ou sinon : « Avec elle, Racine c'est chez le coiffeur ». Ou alors « J'ai produit un film. C'est Marina Abramović, nue. En 3D. – Les spectateurs n'ont pas peur comme pour L'Arrivée d'un train à La Ciotat ? »

Qui dit traits d'esprits de Mauvaises dit forcément allusions gay, ou gay related, et J'adore la mode mais c'est tout ce que je déteste en regorge. Par exemple : « La collection est tellement noire il doit travailler dans une oubliette. Ou une backroom ». Ou bien : « Il a le pénis qui raye le parquet ». Ou encore : « C'est un couple mythique. Comme Yves Saint Laurent et Michel Berger ». Un autre : « Oh mon Dieu qu'est-ce qui t'est arrivé ? – Oh rien c'est une brûlure de Poppers ». Ou alors : « Je me le suis tapé cette nuit. Ah moi aussi avant-hier, il est cool ». Encore un : « le mec de mon voisin s'appelle OhMartinOhMartinOhMartin et il essaye de réparer le lit bruyamment ». Sinon : « Il l'a rencontré sur Grindr mais c'est coeur quand même ». Et puis forcément : « Y'a tellement de gays dans mon quartier que mon Grindr ne va pas à plus de vingt-deux mètres ». Allez, un dernier : « le gel que tu m'as filé à la gay pride est une merveille. Je me suis bloqué le dos le soir même ».
Lien : http://lecinedeneil.over-blo..
Commenter  J’apprécie          00
Victime de la mode, tel est son nom de code…

J'ai toujours été fascinée par le milieu de la mode. C'est un monde à part entière : créatif, extraverti, tellement superficiel mais qui se prend tellement au sérieux en même temps. Et quand on aime un univers, je trouve qu'on devrait pouvoir le regarder avec tendresse et humour, un peu comme le fait Loïc Prigent.

Le journaliste publie un recueil de tweets de petites phrases cultes entendues lors des défilés de mode ou dans le milieu de la mode en général. Un peu comme les brèves de comptoirs mais appliquées à la mode.

C'est vraiment drôle, et je pense assez révélateur de ce milieu. Il y a quelques dénominateurs communs à toutes ces phrases : le rapport à la nourriture, le côté élitiste du milieu, l'argent, le sexe, la drogue etc...

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre et à m'imaginer les auteurs de ces citations en train de sortir ces « punchlines ». Ça bitch dans tous les sens, c'est un peu dingue, c'est du 1er et du 10000ème degré, mais on adoooore !

Et comme le dit l'une des citations du recueil : "Bienvenue dans l'asile psychiatrique le mieux habillé du monde".
Lien : http://mademoisellechristell..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (164) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20264 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}