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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il y a certains romans qui vous parlent plus que d'autres. Ils ont un impact direct sur votre vie et vous perdez toute objectivité pour établir une critique. Tous les livres traitant la dépression chez les femmes, je deviens impliquée personnellement. Je suis en mode empathique et je me plonge corps et âme dans l'histoire. Ici, le sujet traité la dépression postnatal encore peu connu à ce jour. En tout je n'en savais pas grand chose. On parle de Baby blues mais que signifie t'il exactement? Amanda Prowse délie les langues et décrit de la manière la plus brutale cette maladie.
Nous sommes dans le présent et Jessica est internée. Elle a commis un crime. Elle est jugée et pointée du doigt. Elle a commis le plus grand crime. Mais Jessica avant d'être cette femme emprisonnée, était une femme heureuse, pétillante, drôle, joueuse, téméraire. Elle avait la vie parfaite. Comment a t'elle plongé en enfer?
Avec le portrait de Jessica, Amanda Prowse déclare haut et fort, le cas de Jessica peut arriver à toutes femmes. Cette dépression touche 15% des femmes.... Une vraie maladie, non un état de fatigue. La femme sombre et dans L'histoire d'une mère, Amanda Prowse démontre que l'instinct maternel n'est pas inné.
Franchement j'ai été épatée de la manière que l'auteur présente cette maladie avec un accouchement catastrophique qui perturbe, un corps de femme qui change, une adaptation difficile.... Et nous avons Matthew, le mari que certaines lectrices pourraient juger.
Mais dans le roman d'Amanda Prowse elle brosse un portrait du mari avec beaucoup d'humanité, un héros à sa manière....
Un roman qui se dévore pour connaître le fin mot de cette histoire tragique. Un roman qui ouvre les yeux sur cette maladie encore peu connue. Un roman qui offre le portrait d'un vie de famille qui commence sur les chapeaux de roues.
Mais si je reste objective, je reste déçue par la fin du roman, la partie où Jessica du passé retrouve le présent. On se retrouve avec un chapitre bizarre où la narration se mélange. J'ai du relire ce chapitre pour en comprendre la subtilité. Il me manquait une Jessica du présent mais j'avoue que l'épilogue a chaviré mon coeur.

Un roman efficace pour parler d'une maladie qui souffre de préjugés. Je n'étais pas loin du coup de coeur.
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Cette histoire commence de manière idyllique, façon téléfilm à l'eau de rose de chez M6: un couple fou amoureux, qui a tout pour être heureux, et qui pourtant va peu à peu partir à la dérive.
Matt et Jess viennent de se marier, ils vivent dans une belle maison, et ils ont déjà planifié leur vie future. Mais voilà que cette belle mécanique vient à se gripper quand Jess apprend qu'elle est enceinte. La grossesse se passe relativement bien, Jess est folle de joie malgré quelques doutes, mais tout bascule le jour de l'accouchement: un malaise et une césarienne plus tard, Jess se retrouve maman, sauf qu'elle ne ressent rien.
Pourtant, on lui avait "promis" une vague d'amour débordant le jour où elle verrait son bébé, alors qu'est-ce qui ne va pas? Est-elle normale? Pourquoi ne ressent-elle rien?

Jess se pose tout un tas de questions, ce que je peux comprendre: on n'arrête pas de nous vanter l'amour inconditionnel d'une mère pour son enfant, on nous répète à l'envi que la maternité est une chose oh combien merveilleuse, que l'on est forcément épanouie pendant la grossesse et que l'on sera une wondermum une fois notre bébé né.

Sauf que parfois, les choses ne se passent pas comme prévu, et la vérité devient alors tout autre. Pour avoir vécu un peu la même chose que Jessica (à savoir une césarienne en urgence, mais fort heureusement sans toutes les complications que notre héroïne se voit forcée de subir), je comprends son ressenti, cette impression que l'on nous a volé la naissance de notre bébé, que l'on est passée à côté de ce côté un peu magique qu'est la rencontre entre bébé et maman, cet instant fragile où on nous pose bébé sur le ventre et où on se dit que wouah, finalement ça en valait la peine.

Sauf que chez Jess, tout cela va prendre une ampleur insoupçonnée. Car si au début elle semblait particulièrement heureuse à l'aidée de devenir mère, très vite ce sentiment est remplacé par autre chose: peur de ne pas savoir comment faire, de ne pas savoir comment gérer les pleurs, de ne pas savoir comment s'occuper de sa fille, de ne pas savoir comment la tenir ou la nourrir...

Jessica m'a fait de la peine, j'ai vraiment eu mal pour elle, à la voir si démunie et si seule face à la joie des autres. Son mari est béat, fou d'amour pour sa fille, et même sa meilleure amie, pourtant anti-bébé, en est totalement gaga. Tous ne comprennent pas pourquoi Jess reste si amorphe alors qu'elle a la chance d'avoir un bébé qui mange et dort bien et qui semble avoir un caractère facile.
Jessica se sent seule et incomprise, elle s'enfonce dans ses idées noires et sa peur panique à l'idée d'être seule avec son bébé.
Bref, Jess sombre, et la chute est d'autant plus dure quand on repense à son bonheur au début du livre.

Nous assistons à cette chute, lente et pourtant inévitable, nous ne sommes que de simples spectateurs et pourtant que j'aurais aimé pouvoir aider cette pauvre maman en détresse, qui bien qu'elle soit entourée reste irrémédiablement seule face au cauchemar qu'est devenu sa vie.
Car personne ne voit rien: du moins, si ses proches trouvent Jessica amorphe, personne ne semble comprendre ce qu'il se passe, personne ne voit le drame bouillonnant sous la surface, pas même le mari bien-aimé qui finit par perdre patience devant sa femme qui passe ses journées sous la couette au point de tout délaisser chez elle.

Jessica s'enfonce dans son malaise, tout lui paraît insurmontable, elle fond en larmes à la moindre occasion, et culpabilise de plus en plus de ne pas réussir à s'occuper de son enfant.
Cependant, rien ne doit transparaître, Jess veut absolument cacher cette incapacité à aimer son enfant qui lui fait si honte, elle veut continuer à faire comme si tout allait bien, en espérant qu'enfin cette spirale infernale s'arrête et qu'enfin elle réussisse à aimer et à accepter sa fille.

Et puis enfin arrivent des amis qui comprennent ce que Jessica s'évertue à cacher, le mal-être éclate au grand jour et vient le temps de la délivrance.
Du moins en apparence, car s'il y a des périodes où Jessica semble aller mieux, l'équilibre reste fragile, entre éclaircies et rechutes, jusqu'au jour où l'irréparable se produit...

J'ai adoré ce texte, qui a le mérite de parler d'un sujet on ne peut plus tabou: la dépression post-natale. Peu de femmes sont informées, et même si le nombre de cas reste minoritaire, je trouve important d'en parler.
On nous parle sans cesse de la maternité rayonnante, de la mère toute-puissante, celle qui donne la vie et aime ses enfants d'un amour inconditionnel, mais on oublie toutes celles pour qui ce n'est pas évident, toutes celles qui, bien qu'elles aient en apparence tout pour être heureuses, se retrouvent finalement dans la situation de Jessica alors même que le bébé était on ne peut plus désiré.

Fort heureusement, la fin, très belle et touchante, apporte un peu de lumière à ce livre somme toute très triste et sombre. Il permet de clore joliment ce livre sur une note d'espoir, qui montre que rien n'est jamais perdu. Il n'empêche que je vous conseille fortement de lire ce livre et de vous informer, car malheureusement cela n'arrive pas qu'aux autres, même quand le bébé est plus qu'attendu et désiré...
Lien : https://pinklychee-millepage..
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Ce livre est un véritable coup de coeur! Il est un peu long à démarrer mais une fois que l'histoire commence on est vraiment pris dedans. C'est un sujet tabou la dépression post partum,on oublie que parfois c'est plus qu'un baby blues. D'ailleurs baby blues,cette appellation est plutôt mignonne pour une dépression. Ici on ressent vraiment les symptômes de la dépression,on ressent la souffrance de Jess et de son mari. Un mari qui reste à ses côtés et qui se bat réellement pour retrouver la Jess d'avant. Malheureusement,n'est on pas souvent seul face à une dépression ?
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L'histoire commence le jour du mariage de Jessica et Matthew, un jeune couple qui s'aime éperdument et qui partage une grande complicité. C'est le couple parfait, voire peut être un peu trop… j'ai trouvé cela un peu cliché et j'ai eu du mal à m'attacher à ces personnages.

Pendant plus d'un tiers du roman, on suit leur vie de couple parfaite. C'est gai, c'est drôle. Et en parallèle, tout le long du livre, on suit de petits extraits de journaux intimes de Jessica après le drame… Celle-ci se trouve en asile psychiatrique pour un acte qu'on ignore encore mais qu'on peut vite imaginer. Elle écrit dans ces journaux intimes à la demande de son médecin, on remarque un fort contraste entre la Jessica heureuse qui vient de se marier et la Jessica dépressive d'après le drame.

Peu de temps après le mariage, Jessica apprend qu'elle est enceinte. C'est une grande surprise puisque celle-ci est inattendue. Jessica ne se sent pas vraiment prête à être mère, elle a peur mais tout le monde la rassure sur le fait qu'elle aura l'instinct maternel dès la naissance du bébé. Plus tard, l'accouchement ne se déroule pas comme prévu… ce qui rend encore plus difficile l'acceptation de Jessica à être mère.

Après la naissance de leur fille Lilly, Jessica n'arrive pas à faire les bons gestes de la maternité alors que c'est si simple pour son mari Matthew. Elle commence à avoir honte de ne pas savoir s'y prendre. Elle ne ressent même pas d'affection ou d'intérêt pour sa fille, elle pense être une mauvaise mère, qu'elle n'est pas normale. Elle culpabilise, démoralise et plonge sans le savoir dans la dépression post-natale. Elle cache à ses proches sa tristesse, sa fatigue, son absence de lien maternel, or ces derniers voient bien qu'elle n'est plus la même et vont tenter de l'aider… mais la dépression est une maladie profonde avec de nombreuses rechutes et c'est là que le drame peut arriver. J'ai trouvé que l'auteure décrivait très bien la dépression, ce qui rend crédible l'histoire.

J'ai commencé à compatir pour Jessica lors des premiers symptômes de dépression. On sait qu'elle a besoin d'aide, qu'elle est malade. Ses proches sont très présents, l'aident dans le quotidien, la soutiennent. Jessica a tout pour être heureuse mais cela ne suffit pas à surmonter la maladie… L'incompréhension de Matthew est parfois dure mais il souffre de ne pas retrouver sa femme drôle et aimante.

Pour conclure, une entrée en matière un peu lente mais une fin bouleversante et émouvante. J'ai refermé le livre en pleurs tellement c'était fort en émotions. Cela me vaut un joli mais triste coup de coeur.
Lien : http://bookaddict.e-monsite...
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J'ai commencé ce roman en me disant que j'avais l'impression d'assister à un téléfilm sentimental. Je savais que l'auteure le faisait exprès, justement pour insister sur le couple heureux avant grossesse. Mais tout de même, c'était très fleur bleue. Un homme et une jeune femme plus heureux que jamais dans tous les domaines, au travail, en amour, au lit… Deux personnes qui se marient et qui achètent une magnifique demeure (l'homme est avocat et a beaucoup d'argent, tout comme ses parents). Un couple plus heureux que jamais. Bloup, bloup, on nage dans un bonheur sans faille. Vous voyez ?

Et puis Jessica tombe enceinte, une heureuse surprise, une grossesse so exciting. Jusque là, rien de bien extraordinaire donc. J'avais hâte d'en arriver au moment intéressant de l'histoire, celui où tout fout le camp. Non pas que je surfe sur une tendance machiavélique, mais le tout beau tout rose finit par m'ennuyer et surtout il ne reflète pas la vérité de ce que vivent beaucoup de personnes ici bas. Et c'est justement le sujet abordé dans le résumé qui m'a réellement attirée dans ce roman. La difficulté d'être mère. La dépression postnatale. Un thème important pas assez abordé selon moi en règle générale.

Il y a donc 20% du roman qui pose le décor du couple idyllique et qui fait en sorte de nous convaincre que cette maladie peut toucher les personnes tout à fait heureuses et impatientes d'accueillir leur nouveau-né. Puis la naissance chaotique de cette petite fille arrive et à partir de ce moment-là, le couple ne réagit plus de la même façon. La symbiose se brise pour ne faire briller que l'éclat de joie et de plénitude de Matthew, a contrario de la platitude de Jessica envers son bébé. Elle ne ressent rien, pas l'amour maternel immédiat dont sa mère lui a parlé. Jessica ne comprend pas pourquoi elle ne réagit pas « normalement ». Elle n'aime pas son enfant, pas immédiatement et pas non plus après. Elle sombre. Elle se sent seule et incomprise de son entourage. Et pendant que son mari se démène pour tout gérer tout en babillant avec son nouveau trésor, elle éprouve tous les sentiments qu'elle ne devrait pas à ce moment-là : la jalousie, la colère, l'indifférence… Pourquoi ?

Comment peut-on passer du bonheur absolu à cette infinie tristesse ?

« Elle avait beau essayer de se rassurer, ou de se répéter à voix haute que tout ce qu'elle avait à faire était de rester à la maison, dans leur magnifique demeure, et de s'occuper de leur bébé en bonne santé, cela ne changeait rien. Cela n'apaisait pas le moins du monde le désespoir qui l'emplissait comme de la glu noire. »

Le roman prend alors toute sa consistance. Les sentiments de ses personnages sont étoffés, crédibles, réalistes. Certains passages nous effarent tandis que d'autres nous émeuvent. L'auteure ne lésine pas pour nous faire ressentir le désespoir de cette femme qui est mère uniquement par le titre. Sa descente aux enfers est ici parfaitement bien épluchée mais sans trop en faire. Les pages se tournent toutes seules, nous avalons les chapitres pour connaître le dénouement de toute cette histoire.

« – Je déteste être mère. Je déteste ! Je ne sais pas le faire, et je n'y comprends rien. Je suis complètement nulle. Je ne sais même pas tenir la tête du bébé comme il faut ! Je regrette de ne pas avoir su ce que j'éprouverais, parce que franchement, j'aurais fait plus attention à ne pas tomber enceinte. Je hais chaque minute de mon existence désormais, et je veux retrouver ma vie d'avant ! »

« – Je déteste son putain de prénom et je déteste sa chambre dans ma maison. Je déteste voir ses affaires dans ma cuisine, et je ne veux pas passer de temps avec elle, pas une minute ! Et je me déteste de dire une chose pareille, de la penser même, mais c'est la vérité. »

Chaque fin de chapitre est ponctuée des écrits de Jessica dans son journal intime sur plusieurs années, ce qui rythme merveilleusement bien le récit et apporte du suspens.

J'ai été transportée, je me suis demandée comment tout cela allait finir, comment on pouvait en arriver là. J'ai été plongée dans cette maladie un peu trop tabou et je suis heureuse que l'auteure nous en ai si bien parlé. Nous passons par toutes sortes de sentiments à la lecture de ce roman et j'adore ça. le rythme est parfait et l'écriture fluide nous permet de rentrer complètement dans l'histoire.

« Je me demande, si j'avais su combien c'est commun, est-ce que ça m'aurait aidée ? Je pense que oui. Je pense que j'aurais trouvé les choses plus faciles, sachant que je faisais partie d'un club de plusieurs milliers de personnes, et non d'un club dont j'aurais été l'unique membre. le plus terrifiant, ça a toujours été la façon dont la souffrance m'a assaillie en rampant, jetant sur ma tête sa cape sombre, si bien que je ne me rendais pas compte de ce qui se passait. »

Je vous le conseille chaudement et je remercie mille fois Babelio et les éditions Milady pour m'avoir permis de le découvrir dans le cadre de la Masse critique générale.
Lien : https://ducalmelucette.wordp..
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C'est un sujet ici abordé difficile de la dépression post partum. L'auteur a su nous toucher avec le personnage de Jessica cette femme pleine de vie à qui tout réussit et qui après la naissance de son bébé ne comprend pas cette perte de bonheur cette tristesse grandissante et qui se sent si seule!
Elle m'a énormément touchée et j'ai adoré l'écriture de l'auteur fluide et qui fait ressortir avec brio les émotions de cette femme son mal être si grand!
Je l'ai dévoré il se lit très facilement.
La fin de cette histoire reste bien trouvée belle touchante et clôt parfaitement cette histoire.
Je dis 9,5/10 pour ce livre
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A l'occasion du Prix des lectrices 2017, j'ai eu la possibilité de découvrir ce titre qui fait partie de la sélection. Un livre qui m'avait énormément intriguée lors de sa sortie mais que je n'avais jamais osé lire, ayant un peu peur de ce que j'allais y découvrir. J'ai donc saisi cette occasion pour enfin me faire ma propre idée sur cette histoire.

Il faut dire que la thématique de la dépression post-natale, quand on est une jeune maman, peut faire peur. En effet, il est question de ce fameux « amour maternel » dont on nous abreuve dès qu'on est enceinte, sans forcément nous en donner le mode d'emploi. Une notion loin d'être rassurante tandis que l'on se pose mille et une questions sur nos capacités à être une bonne mère le jour J. Alors, quand on se retrouve dans cette situation, il est bien difficile d'en prendre conscience, et on peut facilement tomber dans un cycle infernal où la solitude et la dépression prennent le dessus.

Dans Histoire d'une mère, on fait la connaissance de Jess qui a tout pour être heureuse. Amoureuse de son mari, enceinte de leur premier enfant : tout lui sourit et le futur s'annonce des plus enchanteurs. L'auteur prend le temps de nous présenter ce couple, plus amoureux que jamais, et qui parait tout simplement parfait. Une étape importante pour saisir le contraste de la situation actuelle. Car, après son accouchement, la vie de Jess a basculé. Et c'est à travers des passages son journal intime, à chaque fin de chapitre, que l'on découvre le détachement de cette mère envers son enfant alors que rien, auparavant, ne le laissait présager.

La dépression post-natale est un sujet encore trop tabou dans la littérature, alors qu'elle concerne un pourcentage non négligeable de femmes de toutes catégories sociales. Mais, ce que j'ai aimé avec l'histoire d'Amanda Prowse, c'est qu'elle n'essaie pas d'expliquer cette maladie. Elle cherche juste à nous faire comprendre, par des mots d'une justesse affolante, ce que vive ces mères qui ne ressentent pas cet amour maternel dont on leur avait tant parlé.

Et le personnage de Jess met parfaitement en lumière cet aspect. Grâce à ses pensées couchées sur papier dans son journal, on découvre la détresse de cette femme qui ne ressemble plus à celle qu'elle était « avant ». Une souffrance difficile à vivre pour Jess, mais aussi pour son entourage qui ne sait pas comment réagir pour la sortir de son apathie.

Bien que pure fiction, Histoire d'une mère est le récit tristement magnifique sur une maladie que l'on tait bien trop souvent. le combat de Jess contre elle-même est parfaitement retranscrit par Amanda Prowse, les émotions sont très fortes, bouleversantes de sincérité, et m'ont touchée droit au coeur à plus d'une reprise. J'ai fini cette histoire en larmes, bouleversée par la plume de l'auteur, mais aussi par cette maladie qui m'a effleurée par certains moments dans ma vie de maman. Un écho puissant pour une histoire toute aussi puissante, un magnifique coup de coeur…
Lien : https://aliceneverland.wordp..
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Un roman bouleversant, déstabilisant, effroyable.


L'histoire commence comme un conte de fées : un joli mariage entre Jess une jeune femme de la classe moyenne et Matt fils d'un riche investisseur.
Ce bonheur contraste avec les pages du journal de Jess. On suit en parallèle la vie de couple de Jess et Matt et de Jess plus tard qui a travers son journal revient sur certains points de sa vie conjugale et de sa descente en enfer.

L'atmosphère de conte s'alourdit puis se dissipe complètement au fil des pages. On comprend que quelque chose d'horrible, d'inconcevable va arriver.

Le thème abordé ici est la dépression et particulièrement la dépression post-natal : un sujet difficile, tabou. On a encore du mal de nos jours à admettre qu'une telle maladie existe et surtout avec de telles conséquences sur la mère. C'est ce que nous démontre Amanda Prowse à travers l'histoire de Jess.
C'est très bien fait, on a de l'empathie pour Jess, on partage son mal-être, sa peur de parler.
Les proches, l'entourage voient son désarroi mais ne comprennent pas à quel point Jess est mal, qu'elle a besoin d'aide de professionnels. Même avec de l'aide, on se rend compte que rien n'est simple avec cette maladie.

L'auteur a su parfaitement donné le ton qu'il faut pour nous faire comprendre que ce sujet doit être mieux connu et abordé différemment.
La plume de l'auteur est pleine de sensibilité.

Un roman bouleversant, criant de vérité, effrayant tant on est démuni face à une telle maladie aussi bien pour le malade que son entourage.

Une histoire effroyable qui nous amène à réfléchir et regarder ces femmes souffrant de dépression post-natal d'un autre oeil.
Lien : http://viou03etsesdrolesdeli..
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Un sujet peu traité dans la littérature, souvent tabou. Amanda Prowse y arrive avec beaucoup de délicatesse et pourtant, ses mots sont puissants et amène une réflexion poussée sur le traitement de la dépression post-natale.
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La dépression post-natale, une maladie fréquente et pourtant très peu connue. Cette histoire, à la tension présente dès la première page nous permet de comprendre cette maladie et ses conséquences. Une magnifique lecture qui a su me toucher en plein coeur.

Lien : https://myprettybooks.wordpr..
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