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«En cet épineux moment, ce qui sauva Simona d'ultérieurs et fastidieux quiproquos, prises de becs, pugilat entre mâles et autres fatigues inutiles auxquelles s'expose une bonne partie du monde vivant depuis qu'il a opté pour la reproduction sexuée, ce qui donc sauva Simona, ce fut sa spontanéité.»

S'il ne fallait qu'une raison de lire ce court roman, les remarques et réflexions de l'auteur sur la vie du couple Simona/Marco valent le détour.

Humour, auto dérision, analyses truculentes du vécu quotidien de l'union de ces deux personnages, relations aux autres, tout cela m'a beaucoup plus attirée que l'intrigue policière elle-même.

Sans doute parce que, l'esprit en vacances, j'avais le souhait de me détendre et de lire des choses légères.

Je reconnais, malgré tout, que l'auteur est très bien documenté et semble avoir des connaissances solides sur la région d'Italie évoquée, les conflits écologiques liés aux abeilles et pas seulement ceux-ci.

Simona et Marco, couple phare, dont l'un est retraité et aspire à profiter des vacances comme prévu et l'autre, l'esprit et l'oeil en alerte, prête à participer à une enquête pour peu qu'on lui demande (ou pas ;-)…. En effet, Simona a l'art (tout féminin) de se glisser là où on ne l'attend pas forcément, l'air de rien…. J'imaginais sans peine les scènes, le sourire à peine esquissé de cette femme d'âge mûr, se trouvant là par hasard, toute disposée à rendre service ….

L'écriture est comique, fluide et alerte, les personnages fouillés (même les seconds rôles) et les événements bien décrits. C'est un livre qui se lit très vite et dont le sujet, bien qu'il ne soit pas nouveau, est intéressant.

Une bonne lecture qui repose l'esprit.
Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Tout le monde sait, ou devrait savoir, que les abeilles souffrent. Entre pesticides, varroa (un acarien parasite, venu d'Asie, mondialisation oblige), changement du paysage, réchauffement climatique, et maintenant le terrible frelon asiatique tueur d'abeilles domestiques, les pauvres ouvrières n'en peuvent plus. En vacances dans une tranquille vallée alpine proche de la frontière suisse, la commissaire Simona Tavianello va se trouver mêlée à une enquête sur le meurtre d'un certain Bertolazzi, ingénieur au service d'une multinationale célèbre pour ses pesticides aussi mortels qu'efficaces. le meurtre est signé d'une mystérieuse organisation intitulée "La révolution des abeilles". Il n'en faudra pas plus pour désigner comme suspects les écolos locaux, qui ne cessent de clamer leur innocence. Des vacances bien compromises pour la commissaire, car les meurtres vont s'enchaîner. Avec sa truculence coutumière, et ses clins d'oeil à une actualité brûlante, Serge Quadruppani signe là un de ses meilleurs polars. On va de rebondissement en rebondissement, en compagnie d'une commissaire en pleine(s) forme(s), qui n'a guère la tête de l'emploi dans son anarchisme chronique, mais tellement sympathique…
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Vous dire d'emblée ma grande déception.
Je crois pourtant me souvenir, si tant est que ma mémoire soit fiable, avoir apprécié Saturne et Madame courage.
Ce n'est pas la dénonciation, bien documentée au demeurant, des agissements d'une certaine industrie agro-alimentaire soutenue en sous-main par quelques obscures officines para-étatiques qui me dérange.
Au contraire, cette démarche est non seulement pertinente mais d'une urgente utilité publique.
Encore faut-il que tout cela soit finement mis en musique.
On est malheureusement loin du compte !
J'ai eu l'impression d'assister à la projection d'un film sans scénario préalable dont on aurait accolé bout à bout les différentes séquences brutes de décoffrage en l'absence de tout montage.
Il manque manifestement du lien entre les chapitres et les occurrences censées faire progresser l'intrigue relèvent bien souvent du hasard miraculeux et/ou sont à la limite du crédible.
L'écriture, quant à elle, est syntaxiquement basique, la qualité descriptive insipide, les dialogues d'une grande indigence formelle, les différents protagonistes grossièrement stéréotypés.
Et, cerise sur le gâteau, la redondance des vannes, disputes et autres amabilités échangées entre Simona et son compagnon de vie Marco me hérisse ad nauseam.
Bref, un tout petit polar.
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J'ai pris ce roman à la médiathèque car je cherchais une auteur avec la lettre Q pour le challenge ABC 2016-2017 et quand je suis tombée sur un polar italien je me suis dit je vais passer un bon moment. Les italiens sont les rois dans ce genre de littérature.
Que dire de mon premier essai Serge Quadruppani qui est très connu dans son pays, et bien j'ai été la ramasse complet, loin des mes attentes d'un polar palpitant avec suspens et émotions fortes. L'histoire est sympa, une commissaire Simona, personnage vraiment drôle et agréable qui vous entraine dans son enquête alors qu'elle est en vacances avec son cher mari. Elle se retrouve malgré elle pendant qu'elle va acheter du miel dans une vallée dans une enquête avec des victimes qui apparaissent.
Concernant l'intrigue en elle même, d'abord je veux dire que l'auteur m'a complètement chamboulé avec son titre, je ne l'ai pas vu venir celle là. On est dans le monde particulier des Apiculteurs et la biochimie. A la campagne certains secrets ne doivent pas être dévoilés.
Bon ok je n'ai pas du tout accroché à la trame de l'auteur qui m'a plus fait sourire qu'autre chose. Ce n'est pas non plus une catastrophe bien au contraire ça reste un polar léger et agréable mais je ne suis pas le bon public.
J'attends beaucoup d'un polar ou thriller et j'en deviens exigeante à force. Il me faut du suspens, de la sueur froide, de l'horreur mais à dose modérée et être surprise jusqu'à le dernière ligne. Tous ces critères n'ont pas été cochés dans le style de cet auteur.
Mais par contre, je retenterais un autre de ses romans car ça peut changer parfois des polars gentillets un bon dimanche et avec un chocolat chaud.
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Un texte court mais dense. Un concentré de polar : deux meurtres, des abeilles qui disparaissent, une invention digne de la science fiction, des protagonistes bien trouvés, une commissaire à qui on ne la fait pas... Tous les ingrédients sont là pour passer un excellent moment.
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La page 72 est formidable. le reste l'est tout autant.
Le traducteur des enquêtes du commissaire Montalbano est aussi un excellent auteur de romans policiers, ancré dans notre époque. Cela ne signifie pas que son roman est violent, avec un tueur en série qui éviscère ses victimes, non. Cela signifie qu'il se préoccupe des problèmes de notre société, des problèmes de la nature.
Les ouvrières en question sont les abeilles, qui disparaissent. Pourquoi, comment ? On ne sait pas vraiment. Par contre, certains ont des idées très arrêtées sur le problème, et surtout, sur la solution à apporter à ce problème - et ce n'est pas forcément très réjouissant. Les enjeux dépassent largement la petite vallée où les écologistes luttent contre les industriels. Ce n'est pas la mafia - ce qui devrait reposer Simona, commissaire anti-mafia qui doit partir en vacances avec son revolver, pour rassurer ses chefs. Les méthodes employées par certains ne valent guère mieux.
Mais, en Italie comme partout, il y a un grain de sable, la mouche dans le lait, le berger albanais ou le feutre rouge manquant. Et cette commissaire qui préfère rester plutôt que de poursuivre ses vacances avec son mari. Il y a aussi l'humour, omniprésent, les clins d'oeil du narrateur à ses lecteurs, comme protection face à la folle cupidité des hommes.
Serge Quadruppani, un auteur à découvrir absolument.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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"La disparition soudaine des ouvrières " réunit les paramètres du roman policier " engagé" : un couple de commissaires en vacances, des meurtres liés à un groupe d'écologistes opposés à une multinationale, la survie des abeilles et celle des apiculteurs, des nouvelles technologies inquiètantes qui veulent imposer les nano-robots dans la fécondation des végétaux , révolution technologique et économique mondiale, l' implication des services secrets et des politiques, les enquêtes médiatiques....Beaucoup de composants qui rendent le roman intéressant et captivant. La fin , cependant, est décevante : l'enquête tourne court , la solution est rapidement annoncée et les relations entre les personnages paraissent moins crédibles.
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Un polar écologique ! voilà un genre en devenir. Au coeur de la question, les abeilles qui (gratuitement) fécondent la nature.
Dans une belle vallée italienne, une commissaire et son mari à la retraite coulent de paisibles vacances quand deux meurtres - celui d'un ingénieur travaillant pour une multinationale au projet hermétique (style Monsanto) et d' un apiculteur - vont réveiller leur instinct d'enquête. Des ruches détruites, des tracts et des tags brouillent un peu le chemin vers la solution.
Comme dans les films italiens, malgré la nature dramatique de la situation, Quadruppani ne se prive pas de nous faire rire. Des moments cocasses alternent avec de belles descriptions de la nature, de la vallée et du bourdonnement des abeilles. J'ai passé un agréable moment avec la commissaire Simona, une femme libre, tranquille et amoureuse malgré ses cheveux blancs et ses années de mariage.
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Après Saturne, on retrouve la commissaire Simona Tavianello et son mari, le questeur à la retraite Marco, en villégiature dans les vallées alpines du Piémont. C'est là que, parti acheter du miel, le couple découvre un cadavre dont il apparaît bien vite qu'il a été abattu avec l'arme de service de Simona. Près de lui, un tract à propos d'une mystérieuse « révolution des abeilles ». Entre soupçons d'éco-terrorisme et de manipulations menées par des consortiums agroalimentaires avec l'aide des autorités, la commissaire hédoniste va découvrir dans cette vallée un drôle de biotope.

Comme dans le précédent volume mettant en scène son héroïne, Serge Quadruppani allie ici la préoccupation citoyenne en partant du Colony collapse disorder qui touche les colonies d'abeilles et défraie la chronique depuis quelques années, et la légèreté d'un récit vantant les bienfaits de l'épicurisme. Bonne cuisine, alcools savoureux et érotisme latent côtoient ainsi un sujet plus grave dans lequel l'auteur choisit clairement son camp. Un peu fantasques, certes, les écologistes présentés ici ne sont pas la menace. Celle-ci vient plutôt de la collusion des milieux d'affaires oeuvrant pour l'industrie agroalimentaire ou biotechnologique avec les services corrompus de l'État.

Peut-être un peu manichéen, La disparition soudaine des ouvrières n'en pose pas moins intelligemment un sujet sérieux servi par une intrigue et une galerie de portraits truculents qui le sont moins et permet de faire réfléchir le lecteur tout en le divertissant. Si l'on y ajoute l'élégance que nous avons déjà pu vanter ici de la plume de Serge Quadruppani, on se trouve là face à un roman des plus agréables à picorer tout en s'adonnant au farniente.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Même en vacances, la formidable stature romanesque de la commissaire Simona Tavianello émerge de la noirceur ambiante.

Désormais sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2016/01/30/note-de-lecture-la-disparition-soudaine-des-ouvrieres-serge-quadruppani/

Lien : http://charybde2.wordpress.c..
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