" VADIM [ Tu comprendras que je ne peux pas laisser ma vie privée prendre le pas sur ma vie professionnelle. Cécilia fait partie de la direction, je ne peux pas la virer comme ça. Arrête de jouer à l'enfant et revient s'il te plaît.]"
Je jette mon portable violemment par terre. Je ne veux même pas lire ses autres messages, il me dégoûte. Ma douleur à la poitrine revient, la même que celle que j'avais à l'hôtel. Mat me demande à nouveau de me calmer. Je ramasse mon portable et lui fait lire le message. Il lève les yeux au ciel et me reprend dans ses bras. Je me laisse aller contre lui, la chaleur de son corps m'apaise.
- Je suis désolé, sincèrement. Je le le pensais pas comme ça non plus. Il est fou amoureux de toi mais pas assez pour te faire passer avant ton entreprise? Je ne comprends pas. C'est étrange!
Moi non plus je ne comprends pas son attitude. Je pensais que nous étions liés et qu'il prendrait ma défense. C'était trop demandé face à Martini!
Mat me propose de rester un moment dans son bureau pendant qu'il doit se rendre à une réunion à l'étage du dessous. J'accepte et m'assois sur le canapé face à la baie vitrée, les yeux dans le vague. J'ai mal, très mal. Je suis fatiguée de toutes les complications qu'il y a entre nous.