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Citations sur Les Sentiers de Recouvrance (22)

Le monde se transformait plus vite que leurs parents et grands-parents n'avaient été capables de l'appréhender. C'était le monde qu'ils leur avaient légué. Alors il fallait s'adapter. Parce que ceux qui ne s'adaptaient pas souffraient davantage.
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Il aime cet endroit. Il sent qu'il pourrait y vivre, y cultiver son jardin.
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Le résultat était là, et le développement de ce type de transport semblait définitivement inscrit dans la logique de leur époque.

Une époque où on levait enfin le pied pour ralentir.
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L’érosion se mesurait maintenant à l’échelle d’une vie humaine, modifiant les mentalités et les comportements de manière progressive ou brutale, selon les cas. Ce qui paraissait stable et immuable autrefois ne l’était plus. Ce qui était considéré comme impossible devenait possible. Le monde se transformait plus vite que leurs parents et leurs grands-parents n’avaient été capables de l’appréhender. C’était le monde qu’ils leur avaient légué.
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Des milliers d’années avaient été nécessaires aux glaciers pour creuser ces défilés rocheux. Sous le couvert végétal de surface dormait une flore précieuse et rare. Miracle des fougères qui s’épanouissaient discrètement sous la caresse d’un rayon de soleil perdu. Enchantement d’une fleur minuscule, accrochée entre deux interstices.
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Quelque part, des bombes éventraient des immeubles, arrachaient des ponts et des toits d’hôpital. Des femmes et des enfants fuyaient. Des bébés souffraient de dysenterie. Un homme se félicitait d’avoir conquis un nouveau marché. Un autre en tuait un au nom d’une idée. Seconde après seconde, des particules fines engorgeaient les poumons de milliers de nouveau-nés. Des abeilles mouraient. Des oiseaux. Des ours. Des dauphins.
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Deux arbres calcinés se dressaient sur la colline, tendant leurs bras noircis vers la lune qui se diluait dans l’aube. Le soleil se dégagea des récifs nuageux au moment où elle atteignait le sommet. Le paysage s’illumina soudain, comme si tous les brins d’herbe, toutes les feuilles de cette végétation pauvre, adaptée au milieu aride de la sierra, se mettaient à scintiller de l’intérieur. Nas demeura un moment immobile, submergée par cette beauté qui semblait ruisseler du ciel comme au tout premier jour du monde.
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Dans une vie antérieure, ils avaient habité une grande maison avec jardin, pas loin d’une forêt. Puis tout avait brûlé. Au départ, les parents d’Aurélien racontaient que les assurances allaient les dédommager et qu’ils feraient reconstruire. Sauf que les assurances n’avaient jamais payé, et le sujet était devenu en quelque sorte tabou.
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Il aurait voulu être l'un de ces goélands qui tournoyaient dans le vent.
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Avant même d'ouvrir les yeux, elle sut que le sol ondulait sous ses pieds, et soudain se fut comme si la terre prenait vie. Les arbres, le ciel, chaque brin d'herbe, frémissaient, parcourus par un souffle ancien, un souffle qui montait des nervures du temps et traversait le monde, là où s'enfonçaient les racines, vers ce lieu où couvaient les forces informulées, informulables, du mystère.
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