Un très bon petit (240 p) polar qui vaut le déplacement.
📌Le roman de
Laurent Queyssi met en scène le correspondant d'un journal local revenu vivre (depuis quelques années déjà) dans sa bonne ville de Castelnau après quelques années en Australie. L'autre voix du roman est celle d'un enfant devenu grand, que la vie n'a pas épargné.
📌Tous les codes du polar sont là, la technique étant masquée totalement par un style entrainant.
📌 Ce que j'ai particulièrement apprécié est la capacité de l'auteur à capter et retranscrire les nuances. On a l'impression d'être immergé dans ce village, aux côtés du
correspondant local, et tous les personnages rencontrés sonnent juste. Il n'y a jamais d'outrance comme souvent, ces brusques colères venues d'on ne sait où, ces gens qui jettent une assiette de spaghetti sur le mur comme s'il ne fallait pas nettoyer derrière.
On est là, au milieu des gens, comme si c'était la réalité, on se pose les mêmes questions qu'Alexandre, on n'est pas trop gavés par son histoire personnelle qui, Dieu merci, ne l'a rendu ni alcoolique, ni divorcé, ni misanthrope, on n'est pas envahis par ses états d'âme non plus, bref, toutes ces exagérations dont nous usons souvent pour montrer les émotions de no protagonistes.
🎈J'aurais pu voir deviner qui était le vilain méchant, parce que les indices étaient là, mais voilà, je ne l'ai pas vu - et pourtant, ce n'est pas comme si je n'avais pas d'expérience.
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