Campus drivers, tome 2 : Bookboyfriend

Oulala, je vais être salée...

Ce roman est une ode à l'insistance et aux forceurs. Morale de l'histoire : un "non" c'est un "peut-être" qui n'attend qu'à devenir un "oui".

Donc là, Donovan veut se racheter une conduite en dénonçant le harcèlement que les hommes font subir aux femmes.

Comment il s'y prend, Donnie ?
1- Il HARCÈLE une fille jusqu'à ce qu'elle accepte de le coacher pour devenir un "super petit ami".
2- Il INSISTE quand elle refuse de l'embrasser et finit par obtenir gain de cause (parce que "non mais il est trop mignon Don, pourquoi j'ai pas cédé plus tôt ? Je suis trop conne").
(3- On en parle aussi de cette fois où elle voulait arrêter l'acte en cours et qu'il a INSISTÉ jusqu'à ce qu'ils terminent ?!)

Et tout ça, c'est TOUT A FAIT BANALISÉ ici, parce qu'ils vont finir par tomber amoureux... On sent que ce roman veut dénoncer certains agissements, mais là, désolée, il y a trop de "maladresses" graves qui vont complètement à l'encontre de l'idée qu'on cherche à véhiculer (et qui ne sont pas là pour dénoncer, bien sûr).

Mention spéciale aux jolies remarques transphobes et homophobes (encore une fois, sûrement des "maladresses" ou des " ça va on rigole") qui ne sont pas passées
inaperçues. Et puis, je m'acharne sur Donovan mais Carrie est particulièrement saoulante !

Sinon, à part ça, et outre le fait que le schéma narratif est très (voire trop) similaire au tome 1 (et TRÈS cliché), le reste était sympa. Mouais.

Je suis franchement vraiment déçue j'ai lu le tome 1 et je l'ai trouvé super
Mais en lisant le tome 2 je me suis rendue compte qu'il était assez différent et parfois même ennuyant.
Je n'ai pas accrocher aux personnages et j'ai trouvé que l'histoire tournait en rond
J'ai eu même envie d'abandonner le livre mais après m'être forcer à terminer.. Finalement la fin n'était pas trop mal