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Critique de Marti94


Je récupère régulièrement dans les boîtes à livres des romans de la bibliothèque verte qui me permettent de valider quelques items des Challenges Babelio tout en prenant plaisir à ces lectures qui me rappellent ma jeunesse. J'ai donc récupéré un livre ayant appartenu à la jeune Béatrice Macé dont le joli nom est indiqué sur le revers de la couverture.

J'ai passé un bon moment de lecture avec "Alice et les trois clefs" de Caroline Quine qui m'a fait penser à Indiana Jones avec une Alice étudiante détective qui va à la chasse au trésor entre le Mexique et la Floride.
C'est à River City qu'elle vit avec son père et sa nourrice puisqu'elle est orpheline de mère. Elle ne manque pas d'amies ni d'amis dans ses aventures et n'a pas froid aux yeux.
Les chapitres se succèdent judicieusement avec des chutes très télévisuelles

Alors que ce roman jeunesse a été publié en 1951 il est loin d'être misogyne. Si le professeur d'université lui dit qu'il n'est pas concevable qu'une jeune fille voyage sans être accompagnée d'un garçon elle trouve cela affligeant. Ce qui est juste, c'est que l'on voit la mentalité de l'époque mais aussi les réactions d'Alice qui n'en pense pas moins.
Certes, c'est une petite bourgeoise qui a les moyens de voyager mais il y a l'aventure bien menée pour trouver le trésor à la grenouille où se cache un secret hautement profitable à l'humanité. Pour cela, Alice doit mener l'enquête sur l'énigme des trois clefs obsidiennes et j'ai appris à l'occasion qu'il s'agit d'une roche volcanique vitreuse et riche en silice mais aussi qu'il faut toujours penser à observer de petites choses en apparence insignifiantes pour trouver la solution d'une énigme. Tiens, on dirait du Sherlock Holmes !


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