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4,13

sur 238 notes
La maîtresse de Rome est un livre prenant comme on a rarement l'occasion d'en lire. On s'immerge totalement dans la Rome antique avec la violence, la luxure et les intrigues politiques qui la caractérisaient alors. Ce roman n'est pas un simple récit historique, car il va bien au-delà de la présentation d'une époque et de ses coutumes qui aurait pu paraître rébarbative. L'auteure a créé une véritable épopée, une fresque vivante riche en émotions et pas dénuée d'humour, qui vous tiendra en haleine du début à la fin, et même après…

Grâce à une écriture d'une fluidité déconcertante, Kate Quinn nous raconte une histoire épique au goût de légende. On entend les rugissements des fauves dans l'arène, les cris des gladiateurs, les acclamations du public. On perçoit aussi les odeurs des marchés, des parfums capiteux, et celles moins reluisantes de la mort et de la trahison. On se révolte devant l'esclavage, une servitude humaine qui nous échappe mais que l'on prend en pleine figure.

Si l'ambiance nous envoie déjà un gros coup de poing dans la tête, il faut savoir que les personnages nous expédient au sol, nous empêchant définitivement de nous relever jusqu'au coup de glas final. Parce que oui, avec ce livre, on a l'impression d'être dans une arène où on joue sa vie. Il y a une telle authenticité dans les voix de chacun des protagonistes, qui nous livrent des versions différentes de cette histoire. Certaines parlent d'amour, de rédemption et d'espoir, mais aussi de sang et de vengeance. D'autres, a contrario, chantent les mots de la manipulation et de la cruauté à l'état pur. Je crois que je n'ai jamais eu autant envie de tuer un personnage que dans ce roman…

La quatrième de couverture est finalement assez trompeuse, car on s'attend à une banale histoire d'amour. Oui, elle est bel et bien là, et elle nous touche du fait des épreuves que nos amants maudits doivent traverser dans le temps. Mais ce roman ne se résume pas à ces deux personnages. Les destins de plusieurs familles se retrouvent irrémédiablement liés, et c'est avec beaucoup de fébrilité qu'on attend que se croisent tous ces chemins en un final qui fait très très plaisir.

Adeptes des séries Spartacus et Rome, ce livre est INCONTOURNABLE pour vous. Et pour les autres, si entre l'amour, les coups bas et les combats, vous ne trouvez pas votre compte, je ne comprends vraiment pas… Sachez que pendant 724 pages, je me suis cru au cinéma, et comme lorsque je regarde un film génial, j'en aurais presque oublié de manger.
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Absolument magnifique! Un vrai coup de coeur! Kate Quinn est une vraie maîtresse et déesse de la littérature, de l'écriture! Elle a su mélanger récits historiques, action et fiction à la perfection si bien qu'on ne voit pas la différence. La romance entre le gladiateur Arius et l'esclave Thea est super agréable, leur fils est un vrai diable, Lepida est juste... époustouflante! Les descriptions sont parfaites, on se croirait vraiment dans la Rome de jadis. J'adore les intrigues, les complots, les manipulations en tout genre dans ce genre de livre. le monde des gladiateurs m'a toujours fasciné et ici, il est particulièrement bien dépeint. Que dire de plus? ... ce serait trop long à tout énumérer. Franchement, j'espère que le prochain tome sera à la hauteur de ce livre parce qu'il en vaut vraiment la peine!!!
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La première chose que l'on peut dire sur ce roman, c'est qu'il vous plonge tout de suite dans le décor de la Rome antique, à la fin du premier siècle de notre ère. Rome avec ses domus, les Jeux de l'amphithéâtre flavien, les discussions sur le forum, les cohortes prétoriennes, les séances du Sénat…

Le lecteur est très vite immergé dans ce monde (personnellement cela m'a rappelé avec délices mes cours de civilisation latine), jusqu'à avoir l'impression d'être un acteur de cette histoire. Un vrai voyage dans le temps, qui prend corps grâce à des détails très bien intégrés au récit. L'auteur, fille d'historien, est très bien documentée. En tant qu'amoureuse de cette ville et étudiante en histoire, j'ai totalement succombé.

En dehors du cadre de ce roman, j'ai rapidement été happée par l'intrigue, véritablement palpitante. On ne s'ennuie pas, les évènements se succèdent, et on se sent très rapidement concerné par le devenir des personnages. L'histoire se déroule sur une quinzaine d'années, le lecteur suit ainsi des destins qui se mêlent à de grands évènements historiques.

Ce roman historique mêle ainsi des intrigues personnelles dont Lepida Pollia essaie de tirer les ficelles, des intrigues politiques liées à la maîtrise du pouvoir à Rome, des combats de gladiateurs, des soirées de fête, des guerres dans les provinces, des exécutions et des meurtres, et surtout, une très belle histoire d'amour. Une histoire qui réussit à éviter les clichés, qui n'a rien de simple, et à laquelle j'ai totalement adhéré.

J'ai seulement été un peu déçue par la fin du roman, un peu trop simple à mon goût, alors que j'attendais un final à couper le souffle. Globalement, j'ai ressenti moins d'émotions sur la fin, alors que j'ai été très touchée par les deux premiers tiers du livre. En fait, j'étais un peu trop certaine du destin de nos personnages, ce qui m'a ôté un peu de tension… Mais je chipote, c'est un tout petit bémol !

Les personnages sont l'un des points forts de ce roman. Kate Quinn nous en présente ainsi toute une galerie, et entre alternativement dans la tête de trois d'entre eux : Thea, Lepida et Arius.
Thea est une jeune femme admirable, à la fois très forte et fragile, empreinte de la culpabilité de son passé, indépendante d'esprit jusqu'à l'insolence, et chanteuse de talent. J'ai suivi avec passion son destin exceptionnel, me préoccupant réellement de son devenir.
Vient ensuite Lepida, qui est pratiquement son antithèse : elle est très belle et mise tout là-dessus, jouant de son corps et ne renonçant à aucune manipulation pour satisfaire ses désirs. Elle ne s'inquiète que d'elle-même et n'a aucune conscience des sentiments d'autrui, qu'elle n'hésite pas à écraser (y compris sa propre fille). C'est un personnage que le lecteur adore détester, et j'ai pris beaucoup de plaisir à voir les évènements lui échapper peu à peu…
Quant à Arius, c'est un personnage complexe et touchant. Gladiateur, il se débat entre des instincts de mort et des aspirations beaucoup plus paisibles. Ayant tout perdu, il est dangereux, car il n'a plus de limite et ne craint pas pour sa vie. Pourtant, il est encore capable d'aimer, et c'est un grand plaisir d'assister à cela.

Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants. Certains sont attachants comme Vix, le gamin intrépide et impertinent, Dame Flavie qui sauve des enfants, Julie et sa dévotion pour la déesse Vesta, Paulinus qui essaie d'être un homme droit sans y parvenir tout à fait… Quant à l'empereur Domitien, il est très complexe, à la fois brillant et cruel, puissant mais révolté contre sa condition de mortel, jouant avec la peur qu'il inspire aux autres. Difficile de l'apprécier, on apprend à le craindre, mais il est captivant.

Concernant le style, j'ai beaucoup aimé la manière dont Kate Quinn a conté cette histoire. Son style simple et efficace permet de faire avancer l'intrigue à un rythme soutenu. Elle a su allier avec grand talent la réalité historique et des éléments d'invention. Il y a aussi de l'humour, notamment au travers du personnage de Vix. Mais surtout, Kate Quinn maîtrise complètement la narration de son histoire, elle ne perd jamais le fil, et le lecteur est tenu en haleine tout au long de la lecture.

J'ai été très bavarde, plus encore que d'habitude… En résumé, je ne peux que vous conseiller de lire ce roman historique maîtrisé et passionnant qui allie les destins personnels de personnages forts et de grands évènement historiques. Il vous plongera dans la Rome antique du premier siècle, pour une évasion garantie. Si j'ai été un tout petit peu déçue par la fin, je me suis tant régalée tout au long du roman que je ne peux que lui donner un coup de coeur… Et attendre la suite avec beaucoup d'impatience !
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Un péplum haletant, intrigue, romance et violence sous l'Empire Romain…


J'avais peur de traîner ma lecture sur plus d'une semaine, (chose que je déteste), du fait de la taille conséquente de ce roman, qu'on peut clairement qualifier de pavé. le format est géant, et c'est près de 540 pages qui attendent le lecteur. Et pourtant j'ai avalé cette lecture en quelques jours. On ne peut difficilement lâcher le récit, tant il est riche, prenant, et surtout réaliste.



L'auteur nous plonge dans une période de l'histoire, bien reculée, mais qui fascine toujours autant, celle de l'antiquité, celle de la « grandeur et décadence de l'Empire romain », pour reprendre une citation célèbre. Certes, tous les clichés connus sur cette période de l'histoire y sont présents, les relations bisexuelles, pédophiles, incestueuses et adultères…Bref la dépravation des meurs. Mais surtout le thème de la concubine impériale, de l'esclavage, des jeux du cirque et gladiateurs, des cultes mystérieux, des complots de pouvoirs, etc. Bref de ce qui a réellement fait la réputation d'une partie de la population de l'Empire romain. Car n'oublions pas que le récit est centré sur Rome, les Patriciens (nobles), l'entourage impérial.



Ainsi, le lecteur découvre les « malheurs » de Thea, jeune esclave de 14 ans au service de Lépida. On s'attache assez rapidement à cette héroïne, on la suit pendant près de 15 ans. Elle est forte et pourtant toujours soumise elle sait relever la tête, elle sait rester digne. C'est l'Héroïne par excellence. Autour d'elle on découvre une série de personnages. Si certains personnages symbolisant l'ennemi le méchant, le mal, vous ont un jour fait froid dans le dos, vous n'avez pas encore connu, Lépida, ni l'empereur Domitien. Là vous allez avoir votre dose de « méchants » pour un bout de temps, je pense. Arius le Barbare, invincible, sans peur, qui achève ses victimes sans un regard, et fond dans les bras de Thea, fera succomber toutes les romantiques qui sommeillent. Mais il y a aussi, le sénateur Maximus, son fils, sa fille Sabine, mais aussi Vix, Justine, Julie… Tous ces personnages, fictifs ou réels qui vous embarqueront dans une grande saga.



Effectivement en terminant ce récit on découvre, grâce à un écrit de l'auteur, que beaucoup de faits et de personnages relatés ont réellement existé. Certains témoignages ont inspiré l'auteur. Aussi, si on trouve parfois l'histoire trop tirée par les cheveux, ou terrifiante, il semblerait, que tout cela se passait ainsi.



Pour ma part, j'ai réellement été embarquée d'un bout à l'autre de l'intrigue. On retient son souffle plus d'une fois, on a le coeur qui bat, on souffre, on se repose peu. le style est soigné et original, on a une narration à plusieurs voix. Parfois le narrateur est Thea, parfois, Lépida, parfois nous avons le point de vue des hommes de cette histoire. Parfois on a un bref témoignage de Julie. Bref, on alterne, on ne s'ennuie jamais.



Alors, c'est riche. L'intrigue ne s'arrête pas une seconde, le lecteur suit pendant des années ces personnages si différents, qui ont tous des parcours opposés, et se retrouvent autour du personnage central de l'Empereur. C'est ainsi que le lecteur découvre une partie de l‘Histoire romaine. Les moeurs et les ambitions des gens de pouvoir.



Si je ne mets pas mon coup de coeur, c'est que j'ai trouvé le récit noir, de bout en bout. Tant de souffrances, tant de machiavélisme, de corruption, de méchanceté…J'ai eu du mal à respirer, et j'ai attendu tout le long que l'auteur laisse un peu tranquille ses personnages et fasse le choix d'une happy-end.

Les dernières pages nous laissent enfin sur quelques notes positives, et nous promettent de suivre certains jeunes personnages dans une future suite.

Pourquoi pas !
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Un excellent roman historique, particulièrement bien mené. Captivant d'un bout à l'autre !
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L'auteure nous peint une fresque vivante et colorée de l'époque romaine sous le règne de Titus, au 1er siècle. Certains protagonistes ont réellement vécu, d'autres sont nés de l'imagination de l'écrivain. Banquets, orgies, complots se déroulent sous nos yeux à un rythme soutenu. Les personnages et les drames prennent le pas sur l'histoire, il faut donc voir dans ce roman plus une saga qu'une information conséquente. En résumé, une lecture trépidante, intéressante et un bon moment de détente. MB
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Un vrai coup de coeur pour ce roman épique que j'ai lu pratiquement d'une traite en un week-end. J'ai avalé les 539 pages du livre sans voir le temps passer tellement j'étais prise par l'histoire. Les personnages sont attachants, particulièrement Arius, Thea et Paulinus et on vibre, on tremble, on pleure avec eux tout au long du roman. Tous les ingrédients sont réunis pour que le lecteur ne s'ennuie jamais. D'intrigues en rebondissements, de coups bas en complots, l'histoire s'installe doucement avant de devenir littéralement captivante. Les amoureux de l'empire romain y trouveront leur compte puisque certains des faits s'ils sont romancés, sont malgré tout basés sur la réalité, les lecteurs qui aiment les histoires d'amour contrariées se régaleront en suivant les obstacles qui se mettent entre les personnages, quant aux amateurs d'action, de gladiateurs, de combats ils ne seront pas en reste.

J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur a découpé son récit, à chaque fois on découvre les différentes parties des chapitres à travers les yeux de la servante Thea ou de sa maîtresse Lepida, l'intrigante par excellence qui tout au long du récit ne cessera de faire des pieds et des mains pour arriver à ses fins. Une manipulatrice comme on les aime, une "méchante" de premier ordre, vénéneuse à souhait qui écrase tous ceux qui se mettent en travers de son chemin ou qui ne cèdent pas à ses caprices. C'est le personnage qui évolue le moins et qui est finalement sans surprise puisque dès le départ on sait quel sera son but ultime mais quelle jubilation quand tout ne se passe pas comme elle veut. Quant à Thea et Arius, leurs destins hors du commun font toute la force du roman, mais c'est difficile d'en parler sans trop dévoiler de l'intrigue. Leur histoire d'amour passionnée se verra bien mise à mal par les aléas de l'histoire et la jalousie morbide de Lepida qui préférera voir Arius mort que de le voir lui préférer une esclave, qui plus est sa propre servante.

Si les premières pages posent les personnages et leurs situations respectives, les chapitres suivants nous entrainent de rebondissements en rebondissement et le rythme s'accélère jusqu'au dénouement final. le style est fluide et très facile à lire et les chapitres courts donne une vraie dynamique à l'ensemble. Bref vous l'aurez compris, un gros coup de coeur pour ce roman de Kate Quinn !
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J'ai toujours aimé l'Empire romain et j'ai retrouvé avec un immense bonheur cette époque dans ce roman, dans lequel Kate Quin (ré)écrit l'histoire romaine de main de maître(sse) ! Ce livre est très bien documenté (avec quelques clins d'oeil à « La vie des Douze Césars » de Suétone ainsi qu'à Sénèque, Tite-Live, Cicéron, Titus et Vespasien, Junon, Vesta, Mars, etc.) et nous immerge entièrement dans Rome, sous le règne du cruel empereur Domitien, de 81 à 96.

Et c'est la première chose qui m'a passionnée dans ce roman : ce subtil mélange de vérité historique (la majorité des personnages sont réels et une partie des intrigues sont historiquement avérées), de romance (de magnifiques histoires d'amour passionnées), de drame et d'action. Une histoire pal-pi-tante !

Ce roman est une véritable saga antique, avec ses complots, ses intrigues, ses histoires d'amour et de pouvoir, ses cohortes prétoriennes, ses combats de gladiateurs et ses jeux du cirque mais aussi ses fêtes, ses palais, ses banquets, ses débauches et ses orgies. C'est vraiment avec un grand plaisir que je me suis plongée dans l'univers dépravé et sanglant de la Rome du Ier siècle.

Pourtant, les débuts ont été un peu difficiles. En effet, dans la première partie (le roman en compte 5), j'ai trouvé la mise en place assez lente, certes intéressante et intrigante mais laborieuse. Cependant une fois les 100 premières pages passées, alors là, que de rebondissements ! Aucun temps morts, les aventures se succèdent sans arrêt ! Mes doigts sont littéralement restés scotchés aux pages et je me suis retrouvée propulsée à Rome.

Dans cette fresque historico-romanesque, l'auteure alterne 2 points de vue qui se croisent au fil des chapitres : le JE de Thea, l'esclave et celui de sa maitresse, Lepida Pollia. Et que vous dire de ces personnages à part qu'ils sont captivants ? L'héroïne, Thea est une jeune orpheline que l'on va suivre de ses 14 à ses 30 ans. Elle est belle, courageuse, insolente, cultivée et la vie ne l'a jamais épargnée : elle sera tour à tour esclave, musicienne, courtisane et va parcourir bien du chemin sous le soleil de Rome.

Quant à sa maîtresse, Lepida Pollia, c'est, selon moi, le personnage le plus fort du roman : elle est magnifique, prétentieuse, odieuse, sotte, désinvolte débauchée, arriviste, superficielle, nymphomane, une petite égoïste cruelle et méprisante. You got it ? Une sale petite peste. On aime à la haïr et on lui souhaite les pires tourments (mais vraiment les pires des pires !). Un personnage délicieusement insupportable. Et autour de ces deux héroïnes gravitent une multitude de personnages très variés : Arius le Barbare, le gladiateur rustre et amoureux, Marcus, le sénateur érudit, intègre et bienveillant, Domitien, l'empereur, Maître et Dieu, des Vestales, Sabina et Vix, des enfants attachants, et encore tellement d'autres que je vous laisse le plaisir de découvrir.

Donc, si vous aimez les romans historiques et que vous avez soif d'aventures et de romance, il ne faut pas passer à côté de celui-ci !
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