L'histoire se déroule à la fin du Ier siècle après Jésus Christ, à Rome. Nous suivons le parcours de Thea, une jeune esclave, sur une durée de 15 ans.
Il y a, dans
La maîtresse de Rome, deux choses très intéressantes. Tout d'abord, les chemins croisés, les parcours des différents personnages que nous suivons : il y a évidemment Thea, l'héroïne de ce roman, mais aussi sa maîtresse Lepida. Ces jeunes femmes en devenir sont les seules pour qui le récit est raconté à la première personne ; nous avons donc droit à leurs actions, à leurs paroles, mais aussi à leurs pensées. Quant aux autres protagonistes, mais pas des moindres, il y a l'amant de Thea, Arius, qui est un gladiateur, le sénateur Marcus Norbanus et son fils Paulinus, l'empereur Domitien, Vix, etc. Ces personnages ont tous leur importance au fil de l'histoire, ils ont chacun leur caractère, leurs désirs, leurs souhaits. Je les ai trouvé tous très intéressants, et plusieurs sont dans mes préférés – mais je ne peux pas trop en dire, notamment car certains d'entre eux apparaissent plus ou moins tardivement dans le récit.
La seconde choses à m'avoir beaucoup intéressée, c'est que cette fiction se base sur des faits historiques. En effet, une note de l'auteure, à la fin du roman, nous permet de démêler la fiction de la réalité. Mais si vous avez suivi des cours de latin, ou que vous aimez l'Antiquité romaine, vous les remarquerez d'emblée. Alors il est possible que vous vous doutiez de la fin, si vous connaissez les empereurs romains ; cela n'est toutefois pas gênant, car il est très intéressant de voir comment
Kate Quinn a mêlé la fiction au réel, comme la toile se tisse peu à peu. Si, au contraire, vous ne connaissez pas bien l'Histoire romaine, je vous invite à ne pas vous renseigner tout de suite, mais d'attendre d'avoir fini
La maîtresse de Rome.
Faisant plus de 700 pages, vous seriez en droit de vous dire que c'est un sacré pavé. Cela dit, je peux vous assurer qu'il se lit très vite (il m'a fallu à peine plus de quatre journées, pour moi qui lit à une allure moyenne). L'ayant lu en français, je ne pourrais pas vous dire si c'est l'écriture de
Kate Quinn ou la traduction de
Catherine Barret – ou les deux –, mais
La maîtresse de Rome se lit très bien, l'ensemble étant fluide, sans compter sur une histoire vraiment très prenante. de plus, durant le dernier tiers, la tension monte crescendo : impossible pour moi de lâcher le livre !
Dans
La maîtresse de Rome, des personnages ayant réellement existé croisent des personnages fictifs ; des faits qui ont eu lieu, et d'autres créés de toutes pièces ou enjolivés, prennent place dans ce premier roman de
Kate Quinn.
Entre amour, trahison et intrigues, cette fiction historique est des plus passionnantes ! Nul doute que je découvrirai avec grand plaisir d'autres livres de cette auteure.
Ave
Kate Quinn, ceux qui vont de lire te saluent !
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