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4,13

sur 238 notes
Année 82, Rome, Domitien est empereur. C'est un grand stratège militaire, un administrateur hors-pair mais un paranoïaque dangereux et violent .... Adulé par ses soldats, craint et haï par beaucoup, cet homme imprévisible fait peur. Seules trois femmes lui tiennent tête. Flavie, l'impératrice, Julie sa nièce et celle que l'on appellera la Maîtresse de Rome la belle Théa à la voie d'ange.... La perfide Lépida aimerait bien lui ravir ce titre mais y arrivera t'elle?
C'est donc le destin de ces trois femmes que Kate Quinn a projeté de nous narrer. Une fresque à la romaine avec du sang, des jeux, des gladiateurs , des prétoriens, des esclaves, des jeux et des ris bien sûr. Malgré mon peu d'enthousiasme pour ce genre littéraire j'avoue avoir été agréablement surprise. le fond historique est solide, les personnages fictifs bien campés , tous les ingrédients étaient réunis mais voilà passés les 2/3 du récit nous sommes passés du roman historique à une romance sucre d'orge saupoudrée de guimauve ! quel dommage ...
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Une première pour ce genre de lecture, je n'apprécie pas la violence, le sang etc… donc c'est avec beaucoup d'appréhension que j'ai relevé le défi de pénétrer dans l'arène de la Rome Antique.

Faisant ma timide, j'ai regardé en partie voilée tous les combats qui ne représentent que quelques pourcentages dans ce pavé de plus de 600 pages.

Ce qui est intéressant dans ce roman, c'est la découverte historique hormis mes très lointains souvenirs de cours sommaires d'histoire en primaire, quelques films sur le sujet, mes connaissances étaient bien maigrichonnes. Donc c'est avec beaucoup de curiosité que j'ai lu les aventures de notre gladiateur nommé le Barbare, de Théa dite aussi Athéna tour à tour : esclave, chanteuse et maîtresse de Rome, j'ai détesté le personnage de Lepida Pollia, mais il faut bien une méchante dans cette saga romanesque. Elle a bien tenu son rôle du début jusqu'à dernière page, une vraie peste. Elle a eu ce qu'elle méritait !
Tous les personnages sont remarquables et bien tranchés dans leur rôle respectif, les décors dignes d'un grand film aux mille oscars, et l'intrigue palpitante et haletante.

Un roman pour lequel l'ennui n'est pas invité, le seul petit bémol, j'ai quand même constaté quelques petites choses tirées par les cheveux comme des mots dont je doute fort que les Romains de cette époque usaient. Ou des faits peu probables, etc… mais ce n'est qu'un roman avec ses qualités et ses défauts dans l'ensemble j'ai passé un bon moment et je vais poursuivre l'aventure avec le tome 2.
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Après des années à n'en lire que du bien partout, je me suis lancée dans "la maîtresse de Rome" sans trop y croire.

Cette romance historique a pourtant quelques atouts en réserve. On peut citer, au hasard, une alternance de narration rythmant le récit, des personnages suffisamment fouillés pour qu'on s'y attache un peu, un contexte historique à peu près crédible, des rebondissements (peu crédibles, eux) captivants, des protagonistes à haïr, de l'amour, de la violence, des batailles, de la bagarre, une plume fluide, des complots à tous les étages...

Il y a bien sûr pas mal de défauts, des évènements capillotractés, moult incohérence, des situations ridicules (), quelques longueurs, mais malgré tout, le charme a opéré et je ressors de ma lecture détendue, l'esprit totalement prêt à accueillir une autre histoire.

À conseiller donc, comme lecture de vacances / détente, peu importe la saison !
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Il ne m'a pas été difficile de me plonger dans ce roman ! J'ai tout de suite aimé l'écriture de Kate Quinn. Ce livre ainsi que les deux autres tomes m'ont fait voyager. Amour, histoire, faste et drame sont réunis les connaissances qu'apportent ces romans bien qu'ils mélangent les époques est ce que j'ai le plus apprécié. Les détails donnés donnent vraiment envie de s'interesser a cette partie de notre histoire. Je dois a cette saga des visites aux musées et des visionnages de documentaires :) si elle sortait un nouvel ouvrage, nul doute que je bondirais dessus !
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Assez vivant, on ne s'ennuie pas et cela se lit facilement. Néanmoins on reste à un niveau très superficiel des intrigues, amours, jeux du cirques et turpitudes d'un Empereur qui oscille entre folie et raison. Honnêtement je m'attendais à mieux qu'une belle présentation des ingrédients classiques des romans se consacrant à Rome.
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Coup de coeur pour ce roman et pour ces personnages uniques ! Une histoire tout aussi passionnante que passionnée! J'adore! Lisez-le vite!!!
Lien : https://aziquilit.wordpress...
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L'histoire se déroule à la fin du Ier siècle après Jésus Christ, à Rome. Nous suivons le parcours de Thea, une jeune esclave, sur une durée de 15 ans.
Il y a, dans La maîtresse de Rome, deux choses très intéressantes. Tout d'abord, les chemins croisés, les parcours des différents personnages que nous suivons : il y a évidemment Thea, l'héroïne de ce roman, mais aussi sa maîtresse Lepida. Ces jeunes femmes en devenir sont les seules pour qui le récit est raconté à la première personne ; nous avons donc droit à leurs actions, à leurs paroles, mais aussi à leurs pensées. Quant aux autres protagonistes, mais pas des moindres, il y a l'amant de Thea, Arius, qui est un gladiateur, le sénateur Marcus Norbanus et son fils Paulinus, l'empereur Domitien, Vix, etc. Ces personnages ont tous leur importance au fil de l'histoire, ils ont chacun leur caractère, leurs désirs, leurs souhaits. Je les ai trouvé tous très intéressants, et plusieurs sont dans mes préférés – mais je ne peux pas trop en dire, notamment car certains d'entre eux apparaissent plus ou moins tardivement dans le récit.
La seconde choses à m'avoir beaucoup intéressée, c'est que cette fiction se base sur des faits historiques. En effet, une note de l'auteure, à la fin du roman, nous permet de démêler la fiction de la réalité. Mais si vous avez suivi des cours de latin, ou que vous aimez l'Antiquité romaine, vous les remarquerez d'emblée. Alors il est possible que vous vous doutiez de la fin, si vous connaissez les empereurs romains ; cela n'est toutefois pas gênant, car il est très intéressant de voir comment Kate Quinn a mêlé la fiction au réel, comme la toile se tisse peu à peu. Si, au contraire, vous ne connaissez pas bien l'Histoire romaine, je vous invite à ne pas vous renseigner tout de suite, mais d'attendre d'avoir fini La maîtresse de Rome.

Faisant plus de 700 pages, vous seriez en droit de vous dire que c'est un sacré pavé. Cela dit, je peux vous assurer qu'il se lit très vite (il m'a fallu à peine plus de quatre journées, pour moi qui lit à une allure moyenne). L'ayant lu en français, je ne pourrais pas vous dire si c'est l'écriture de Kate Quinn ou la traduction de Catherine Barret – ou les deux –, mais La maîtresse de Rome se lit très bien, l'ensemble étant fluide, sans compter sur une histoire vraiment très prenante. de plus, durant le dernier tiers, la tension monte crescendo : impossible pour moi de lâcher le livre !

Dans La maîtresse de Rome, des personnages ayant réellement existé croisent des personnages fictifs ; des faits qui ont eu lieu, et d'autres créés de toutes pièces ou enjolivés, prennent place dans ce premier roman de Kate Quinn.
Entre amour, trahison et intrigues, cette fiction historique est des plus passionnantes ! Nul doute que je découvrirai avec grand plaisir d'autres livres de cette auteure.

Ave Kate Quinn, ceux qui vont de lire te saluent !
Lien : https://malecturotheque.word..
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L'histoire : Une esclave juive sous le règne de Domitien au service d'une maîtresse avide de pouvoir et de succès mondain, elles se trouvent en concurrence pour conquérir le coeur du même homme. Malheureusement, Thea, l'esclave voit son destin basculer ainsi que celui de l'homme aimé "le Barbare", le plus grand gladiateur du moment. Mais Thea se relèvera et il s'agit pour elle de s'occuper de son fils, un petit dur à cuire. Mais son ancienne maîtresse n'aura de cesse de lui mettre des bâtons dans les roues.

Un roman historique qu'on lit assez rapidement, on se prend facilement au jeu et surtout d'affection pour l'esclave Thea et le gladiateur Arius. Tout cela est très romanesque, mais truffé d'éléments historiques, ainsi on apprend en même temps que l'on se divertit. L'auteure elle-même explique les personnages réels et les personnages inventés ainsi que les événements qui n'auraient pas pu arrivé à l'époque.

La principale qualité de ce roman c'est de rendre très vivant cette période de l'histoire lointaine. Tout se tient dans cette histoire et en fond comme toujours on décèle les problématiques de l'époque sur la stabilité du pouvoir, les enjeux du pouvoir, l'ambition. Tout ceci résonne encore en nous. Un roman au-delà du divertissement.

A lire pour se transporter dans une autre époque et oublier ce qui vous entoure !
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Au coeur de la Rome antique, ce roman nous plonge dans une histoire faite de complots, d'amour, de bouleversements, d'injustice et de bravoure.
A priori ce n'est pas le genre de description qui me donnerait envie de lire ce livre, je partais même plutôt avec un a priori (pas totalement négatif car je n'aurais pas acheté le livre sinon) mais au final j'ai été très agréablement surprise !
L'histoire se déroule avec une fluidité presque déroutante. Les personnages sont pleins de reliefs, certains sont attachants, d'autres agaçants ou encore horripilants, mais chacun à son rôle à jouer et on s'y retrouve plutôt bien.
D'après moi, l'histoire est solide et crédible, et pour cela elle nous emporte d'autant plus dans son tourbillon.
L'ambiance de cette Rome de l'antiquité que l'on imagine chaleureuse, pleine de vie, pleine d'esclaves aussi... de bordels et d'assassinats nous dépayse totalement, c'est un peu comme une machine à remonter le temps et c'est très agréable car on se projette facilement et on imagine les décors et les scènes sans trop d'efforts.
On peut facilement imaginer transposer les personnages et l'intrigues de ce roman dans une époque plus proche de la notre, cela reste totalement crédible et je pense que c'est l'une des forces de ce roman, car chacun de nous peut se reconnaitre dans l'un des personnages, qu'il soit principal ou secondaire.

Ce n'est peut-être pas un coup de coeur, mais c'est un excellent moment de lecture, qui donne envie de se plonger dans la suite et que je recommanderai.
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Fin du 1er siècle après JC, à Rome et à travers l'Empire, les destins de deux esclaves, Thea la Juive, et Arius le Breton, se croisent, se mêlent, se décroisent pour s'entremêler à nouveau.

Combats de gladiateurs sanguinolents, luttes de pouvoir intestines, ambitions larvées, moeurs dissolues, retournements de situation en cascade peuplent densément ce récit de presque 700 pages. Davantage romance que roman historique, s'il emprunte bien à l'histoire antique son cadre et son contexte, l'érudition de son auteur reste très superficielle, à la portée du premier internaute venu.

Au final, le rendu est poussif - surtout si vous êtes du genre à attendre véracité et crédibilité d'un roman dit historique -, avec un effet "scénario de série US" assez marqué, jusque dans le rythme qui évoque un séquencement par épisodes. Pour l'inspiration, Kate Quinn a peut-être de l'imagination mais je lui crois surtout un don pour calquer sa trame sur des références évocatrices qui feront mouche auprès du lecteur, pour exemple l'insurrection du sénateur Saturninus en Germanie où j'ai vraiment eu l'impression de visionner "Gladiator" de Ridley Scott.

A contrario, si vous n'attendez d'un roman dit historique qu'un décor délayé, régulièrement et habilement ponctué de détails crédibles, si cela ne vous dérange pas d'entendre des protagonistes de la Rome antique employer le même vocabulaire que lorsque vous demandez à votre mari de vous passer le sel, et si vous préférez que la narration soit centrée sur les tours et détours d'une histoire d'amour, alors, oui, vous passerez un bon moment de lecture, garanti sans prise de tête ni cogitation intellectuelle ; parfois, je le reconnais, c'est appréciable (et l'été est enfin là).

Tout ça pour dire qu'après 300 pages plutôt engageantes voire prometteuses, mon intérêt a rapidement décéléré, au rythme d'une action de plus en plus prévisible et donc de plus en plus ennuyeuse.

Aussi, c'est un peu difficile, après avoir dévoré le sublime "Quo vadis ?" d'Henri Sienkiewicz, de revenir à ce genre romanesque qui semble cuit dans le moule de la future adaptation télévisée, tombant facilement dans la facilité du stéréotype et la mollesse du sentimentalisme.


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