- Maman?
- Quoi?
- Dieu est vraiment partout?
- Oui, bien sûr.
- Le pauvre!
Oui, je sais ! Je sais que mes droits s’arrêtent là où commencent ceux des autres. Mais, c’est ma faute si les droits des autres commencent si loin ?
- Psit ! Mafalda, tire une carte et je te dirai ton avenir.
- Quelle bêtise, Susanita. Ça fait un moment que l’ONU a tiré la sienne et tu crois qu’elle sait où elle va ?
[Mafalda à son petit frère Guille, en parlant de leurs parents] :
Mais, Guille, sois plus compréhensif, bon sang ! Pense que ces pauvres gens, avant de nous élever, n’ont élevé personne d’autres ! Nous sommes leurs cobayes, on n’y peut rien !
Mon père, c’est tous les jours la même chose : « Bonjour – Au revoir » ! « Salut ! ouf ! Je suis mort ! Le dîner est prêt ! Enfin ! Au lit ! Ouf ! A demain ! ».
Et ma mère : « Ne salis pas le parquet ! Ne monte pas avec tes chaussures sur le fauteuil ! Attention à tes affaires ! Montre-moi tes oreilles ! »
Franchement, sans moi, je ne sais pas ce que je ferais.
C’est drôle, les gens en vacances… On dirait qu’ils ne sont plus responsables de rien.
Mafalda : - « La vie commence à 40 ans » - et alors, à quoi ça sert de nous faire venir si longtemps à l’avance ?