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Critique de Ambages


« Consentir à autrui le pouvoir de vie et de mort sur soi, ou se croire si au-dessus de tout qu'on puisse décider du prix de telle ou telle vie, c'est quitter toute dignité et laisser le mal devenir une valeur. »

Quelques pages et je suis bouleversée. Ce roman est d'une force incroyable. L'histoire fait référence à la seconde guerre mondiale et à ses atrocités, mais il faut que les nouvelles générations le lisent de toute urgence car il transcende le temps.

Ce livre est dédié à la mémoire de son grand-père, de son père et à celle de Bernhard Wicki. Ce dernier, d'origine suisse et autrichienne né en 1919 est mort en 2000. « Pardon d'être, avec cet uniforme, du côté du mal ! »

« Mon père était le plus triste des clowns tristes. »
L'histoire est racontée par un petit garçon qui a honte de son père et ne comprend pas pourquoi, alors qu'il est instituteur, son père se déguise parfois en Auguste et se produit lors des goûters de Noël, les fêtes de fin d'année et revient « de ses prestations bourré de reconnaissance liquide et satisfait d'être ivre par devoir. » Puis un jour son oncle lui narre une histoire qui remonte à leur jeunesse. Il va découvrir un pan entier de son histoire familiale.

J'ai adoré, mieux j'ai dévoré ces quelques pages. La prose de Michel Quint, tendre et belle, m'a fouetté l'âme et saturé les canaux de pluie, un livre « ...D'amour. A bien y resonger, oui copiant Charlot, il mourrait surtout d'amour. »
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