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Ce roman graphique raconte l'évasion de trois hommes d'une base russe en 1943, un italien qui est le narrateur, un allemand et un russe, et leur voyage dans la nature pour trouver un avenir hypothétique pour chacun d'eux.

Le principal défaut de ce livre est que les paroles du russe et de l'allemand sont écrites dans leurs langues, sans traduction, celles de l'italien étant en français. C'est un peu comme si l'on regardait un film en version originale avec environ un tiers des sous-titres. Ou alors, il faut connaître le russe et l'allemand...

Heureusement, de nombreuses planches sont sans texte, spécifiquement toutes celles qui évoquent la vie passé de l'italien, mais là, le dessin sert bien les faits de sorte que le lecteur peut intégrer l'histoire de cet homme.

Sur le plan artistique, les dessins sont des aquarelles très belles, avec de grandes planches figurant la nature sauvage, faune, flore avec quelquefois un texte plutôt poétique pour les accompagner.

Les difficultés de compréhension des dialogues des protagonistes du fait de l'absence de traduction m'ont empêché de vraiment goûter les détails de cette histoire, donc deux étoiles seulement à regret.
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Je n'ai pas du tout aimé cette lecture. Cela arrive parfois surtout quand on lis beaucoup de BD. Il n'y a pas que des bonnes pioches. Il faut s'y faire également.

Je n'ai pas apprécié par exemple la multitude de dialogues dans des langues différentes (le russe, l'allemand, l'italien...) et qui ne sont pas traduit. Il faut savoir bien maîtriser ces langages pour une bonne compréhension du récit qui tourne autour de trois évadés d'un camp russe en pleine Seconde Guerre Mondiale. L'idée soi-disant audacieuse des auteurs étaient de nous montrer les effets de l'incompréhension.

Certes, la particularité de ces évadés et qu'ils viennent de trois pays différents mais ils ont le même objectif à savoir s'échapper de ce pays glacial qu'est la Russie. C'est une quête tout d'abord pour la liberté.

Le thème est intéressant en soi car il s'agit d'unir ses forces malgré la diversité culturelle pour affronter les difficultés de la nature à commencer par un froid mordant. Il faut être concentré et attentif pour ne pas se faire larguer. L'ennui peut vite guetter également.

Le dessin tout en aquarelle restitue à merveille ces paysages russes dans l'immensité des steppes. Pour autant, là encore, je n'ai pas été plus séduit que cela.

Mais comme dit, il y a des dialogues verbeux qui ralentissent le rythme et qui confèrent à l'ennui. Il faudra s'accrocher. Je n'ai pas été pris par cette BD mais cela ne signifie pas que cela soit également votre cas. Je pense que c'est à chacun de faire sa propre expérience de lecture en la matière.
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L'italien Attilio et l'Allemand Fuchs sont prisonniers de guerre en Russie pendant la première guerre mondiale. Il parviennent à s'échapper et prennent en otage le jeune Vanja, un de leurs geôliers. On va suivre le périple de ce trio à travers la Russie. C'est un road trip dans les steppes enneigées, avec trois individus que tout oppose, entre la méfiance et la détestation.
C'est raconté en voix off par l'italien, le personnage central de l'histoire. le texte est accompagné de réflexions, d'états d'âme, les dialogues mélangent les trois langues, russe, allemand et français (seul l'italien est traduit), pas besoin de comprendre, ils se comprennent à peine entre eux. le texte en voix off est élégant, avec des descriptions, un ton mélancolique renforcé par le travail graphique en aquarelle, avec un réalisme simple et une belle lumière. Et ce trio finit par nous toucher, entre ses haines et ses complicités qui vont nous surprendre. de la tension à l'émotion, “La terre, le ciel et les oiseaux” est un magnifique road trip romanesque, avec une pointe de romantisme et des prises de positions pudiques sur plusieurs thèmes : l'amitié, la haine entre les peuples, l'attachement au sol, le sacrifice de sa vie, la notion de liberté… et quelques questions en suspens, juste ce qu'il faut, nous laissant le libre choix de l'interprétation, laissant l'histoire continuer après la fin, .
Un histoire belle, un brin romantique, qui laisse une trace profonde une fois le livre refermé.
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Scénario : Teresa Radice
Dessin : Stefano Turconi
Traduction : Frédéric Brémaud
Trois fuyards dans la neige : un Russe, un Allemand, un Italien.
Autant dire que la communication est difficile, autant que la fuite, dans le froid, vers une destination lointaine.
Au détour d'une page, tétras, hermine, lynx, mais aussi, bombardier. Oui, car c'est la guerre.
Passé et présent se télescopent pendant ce long et pénible trajet.
Les dialogues sont rares ou parfaitement incompréhensibles car en allemand ou en russe. J'ai beau avoir étudié l'allemand, il y a trèèèèès longtemps, certains mots m'échappent. Quant au russe, n'en parlons pas.
Mais, rassurez-vous, les images sont suffisamment belles, magnifiques même, explicites, pour comprendre toute l'histoire.
Une belle découverte, grâce à la bibliothèque de la ville qui expose certaines BD. Et, comme je n'y connais rien, je me fie à leurs choix. Et je suis rarement déçue.
Une BD de 203 pages quand même, à la lecture de laquelle je ne me suis pas ennuyée une seconde.
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Attilio, soldat italien prisonnier des russes, nous raconte son évasion du camp de travail sur les îles Soovetskij au bord de la mer Blanche. Il s'enfuit avec un prisonnier allemand, Volker. Dans cette fuite éperdue à travers l'hiver glacial ils entrainent un jeune soldat russe, Vanja. Les trois hommes, que tout sépare, s'épient et se détestent mais les circonstances vont les faire évoluer. Ils finiront par s'épauler pour traverser les vastes immensités neigeuses. Ils devront affronter la faim et le froid, échapper à de nombreux danger. Des flashbacks reviennent sur l'histoire d'Attilio, un contrebandier italien. Il revient sur sa vie et son apprentissage de la forêt, des montagnes, expérience bien utile lorsqu'on est en fuite dans une nature hostile.
Il est parfois difficile de suivre avec précision l'histoire car chacun des protagonistes s'exprime dans sa langue. Si l'italien est bien traduit en français, les autres s'expriment en russe et en allemand. C'est Attilio qui tente de décrypter leurs conversations et l'on mesure à quel point l'incompréhension de la langue de l'autre peut-être un handicap mais aussi comment le langage passe à travers les gestes, les regards. Finalement, une amitié singulière va naitre entre ces trois-là, même si la méfiance ne disparait pas complètement.
Au-delà de l'histoire qui retrace un fragment de la seconde guerre mondiale, il y a l'humanité des personnages derrière leur fureur il y a leurs peurs et leurs espoirs de revenir à une vie paisible auprès des leurs. A travers ces trois hommes très différents, c'est aussi une réflexion sur la guerre et la haine entre des peuples et des cultures différents.
Le dessin, aquarellé dans des dominantes brun-sépia, est splendide et nous offre des paysages pleine page à couper le souffle.
J'ai bien apprécié cette histoire poignante servie par de belles images

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1943, c'est la fin de l'hiver en Russie et deux prisonniers de guerre s'enfuient de leur camp de travail embarquant avec eux un jeune garde. Ils sont italien, allemand et russe. Ils n'ont ni la même langue ni la même vision de la guerre mais ensemble ils vont affronter le froid et la faim.

J'ai été déçue par cette bande dessinée qui pourtant de manque pas de sensibilité. Il y a quelque chose de touchant dans la relation de survie qui unit les trois hommes et plus encore dans les moments qui les relie à la population locale d'une grande générosité malgré la guerre.
Mais malgré l'émotion qui se dégage de certains passages, j'ai trouvé le tout un peu ennuyeux. Il y a énormément de texte narratif mais pas pour décrire une histoire, non, la plupart du temps c'est un monologue philosophique que le personnage central a avec lui-même. C'est mal dosé pour moi. Quelques mots, quelques impressions, aurait apporté de la poésie mais la ça devient une tartine un peu indigeste que l'on lit sans vraiment lire.
L'autre point qui m'a un peu frustré c'est que l'on ne comprend que les paroles du personnage principal qui est italien. Les bulles des autres personnages sont écrites en allemand ou en russe. Ne parlant ni l'un ni l'autre, je ne peux même pas deviner les échanges et bien que je comprenne le but recherché- je suppose celui de nous faire vivre l'incompréhension mutuelle des personnages- l'utilisation répétée de ces phrases en langues étrangères a fini par m'agacer autant que me frustrer.
Heureusement le dessin arrive à faire passer quelque moments de grâce, un échange de regard et quelques cases muettes sont plus expressives que celles un peu trop verbeuses. J'ai aimé les petits instants de nature semblant croquée sur le vif : une chouette qui chasse, une hermine se faufilant dans la neige, ou le regard fugitif du renard.
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Hiver 1943 en Russie. 3 soldats déserteurs qui vont faire un bout de chemin ensemble: un Allemand (Fuchs), un Russe (Vanja) et un Italien (Attilio). Je lis peu de littérature sur la guerre mais cette BD m'a attirée car elle abordait un sujet moins répandu: des déserteurs dont les nations s'affrontent...

Je n'ai pas accroché, notamment à cause des trop longs monologues intérieurs de l'Italien, narrateur de l'histoire. Il y a de plus des bulles entières en allemand et en russe, je comprends cette nécessité au vu de l'intrigue mais ça peut être un peu difficile à lire; j'ai fait des études germaniques donc je n'ai pas eu de souci avec l'allemand mais je ne connais pas du tout le russe.
Le lecteur assite à quelques flashbacks dans l'enfance du narrateur, il n'y a pour le coup aucun dialogue et j'ai eu du mal à saisir pleinement les relations entre le père et son fils, desespéré face à la situation du moment ; le froid, la peur, la fatigue, et surtout la trouille de se faire choper pour se faire descendre… J'ai compris le choix de l'auteur de faire une fin différente de la réalité (car l'histoire est inspirée d'un vrai soldat italien).
J'ai en revanche trouvé les dessins beaux, avec des couleurs apaisantes, sans doute par contraste avec la noirceur de la guerre et la dénonciation qu'en fait l'auteure.
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Un beau roman graphique, avec des planches à l'aquarelle,qui offre un beau rendu.
Un soldat allemand, pendant la seconde guerre mondiale, qui s'évade d'une prison en URSS, suivi d'un soldat italien (le narrateur), emmènent dans leur évasion un jeune soldat russe, malgré lui, c'était ça où la mort.
Les trois ne parlent pas la même langue qu'on nous dit, mais semblent se comprendre malgré tout, certes, il y a barrière de la langue, mais pas totalement.
Par contre, pour nous c'est le flou total, à moins de parler allemand et russe, on ne comprend pas. Alors oui, ceci est totalement voulu de la part de l'auteure, pour refléter cette barrière de la langue, mais dans les passages où les soldats semblent comprendre quelques mots, phrases de chacun, une petite note en bas de page aurait été appréciée, ne serait-ce que pour quelques mots, pour refléter vraiment leur compréhension.
Bon, néanmoins, ceci est un récit très touchant, les trois soldats vont devoir s'entraider afin de survivre, ils seront courageux, affamés, frigorifiés, attaqués, épuisés...
Au gré de leur périple, ils vont faire des rencontres avec des locaux, découvrir de somptueux paysages, et tenter de survivre.
Une bien jolie bande-dessinée, qui, malgré la frustration (d'où le 3.5/5) de ne pouvoir comprendre tout les dialogues (parti pris de l'auteure), j'ai aimé cette bédé, c'est une très belle histoire, qui dégage de belles valeurs, sachant qu'il s'agit d'un récit historique, cela suscite d'autant plus mon intérêt.
De plus il y une petite documentation en fin d'ouvrage forte intéressante, qui parle de l'histoire du soldat italien.
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J'en termine avec les demi-finalistes du prix Cases d'Histoire avec cet album également présent dans la sélection officielle du Festival d'Angoulême 2023.

On y suit trois hommes, trois fugitifs qui se retrouvent, bon gré mal gré, compagnons d'évasion d'une prison russe à la fin de la seconde guerre mondiale.

Un allemand, Fuchs, un italien, Attilio et Vaja, un russe ... Un trio qui ne se comprend pas, ou mal, part sur les chemins enneigés en quête de liberté. L'Italien est le narrateur de cette histoire. Et comme lui, on cherche à comprendre nos camarades d'infortune car leurs paroles, en allemand ou en russe, ne sont pas traduites. Un procédé surprenant qui immerge le lecteur dans une situation étrange, inconfortable...

Le chemin est long, difficile, la nature est omniprésente, les rencontres rares et réconfortantes... Attilio, nostalgique, nous raconte son enfance, son passé de contrebandier... Les trois hommes d'abord plus ou moins hostiles les uns envers les autres, en viennent peu à peu à se découvrir, s'apprivoiser.

Stefano Rusconi propose un travail graphique saisissant tout en aquarelles. Les paysages, les personnages, la guerre... je ressors impressionné par le talent de cet artiste que je ne connaissais pas.

Un beau livre, touchant, un récit en 3 langues singulier parfois émaillé de monologues un peu longs mais sublimés par les aquarelles magnifiques de Stefano Rusconi. A admirer !
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Un récit dense... Très dense. Il happe. Il emporte. Il surprend.
Un récit qui fait réflexion, qui ouvre et ferme de nombreuses portes. Une médiation sur les valeurs humaines: ce qui nous lie et ce qui nous divise.
Un travail minutieux, un récit colossal et des dessins envoûtants.
Un coup de coeur qui ne peut laisser indifférent.
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