Ce deuxième tome du deuxième cycle traine un peu en longueur. Rien de bien neuf.
Les personnages commencent à se stéréotyper. A force de tomes sans changement, on est un peu déçu. On se détache de l'histoire et des personnages. En plus, plus ça va plus de nouveaux personnages arrivent sans beaucoup d'importance, faisant parfois référence à ceux du premier cycle. Les femmes blondes se ressemblent toutes et c'est difficile de savoir qui est qui, qui à fait quoi.
Le retour d'Assunta pourrait être très intéressant, avec le traumatisme des camps de concentrations. Mais c'est au final très peu évoqué. Une fois encore, on ne sait pas ce que veulent et ce que pensent les personnages.
Quant au contexte historique qui pourrait être très instructif, on s'y perd un peu. Moi je n'y comprend pas grand-chose en politique belge, j'ai aussi très peu de base. Je ne connais ni les tenants, ni les aboutissants, encore moins les enjeux. J'aime toujours autant la chronologie historique à la fin, nous rappelant ce qu'il s'est passé, des choses incroyables avec ces années de recul.
Les dessins sont agréables, l'aquarelle nous donne toujours de belles lumières.
Pour le troisième cycle, ça sera sans moi. Car au final, si la lecture reste globalement agréable, ça manque d'envergure.
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Le premier tome présentait l'enjeu, la quête de Thomas : libérer Assunta, son ex amante, du camp soviétique où elle est détenue. Il va y parvenir, mais finalement sa vie ne va pas se remettre pour autant sur des rails. Assunta est marquée par ce qu'elle a vécu, sa belle-soeur Alice se remarie avec un garagiste, non sans avoir un temps fleurté avec lui. Rien ne semble plus retenir Thomas dans ce royaume de Belgique où le roi Léopold tente de reprendre le pouvoir, alors que son attitude pendant la guerre est mise en cause.
Le premier tome était un plaisir visuel, au service d'une intrigue claire : libérer Assunta. Ce second tome reste un bel hommage graphique aux années 1948-49, mais l'histoire part un peu dans tous les sens. Les états d'âme des uns et des autres rendent le scénario confus. Dommage.
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