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Whaouh! Une grande claque d'humanisme et de courage!
*
Un témoignage si émouvant et si intense d'un jeune américain de 27 ans se trouvant au mauvais endroit, au mauvais moment le 26 avril 2003.

Une randonnée pourtant perçue facile par l'auteur, se transforme en réel cauchemar.
L'accident se situe dans un paysage sublime et grandiose. Les canyons dans l'Utah.
Aron, alpiniste expérimenté, cette fois-ci, n'a prévenu personne de son itinéraire. C'est peut-être la première erreur qu'il a faite.
La suivante, c'est de partir en solitaire, sur des tronçons instables (éboulis), sans assistance, sans portable.
L'impensable survient. Sa main droite est prisonnière du rocher qu'il avait fait rouler malgré lui. Un piège féroce. Une immobilité forcée. Et une réserve d'eau quasi nulle.
L'auteur nous raconte ses 6 jours et 5 nuits atroces qu'il a passé là-bas.
A réfléchir (beaucoup), à trouver tous les moyens de se sauver (limer le rocher, soulever le rocher, amputation de l'avant-bras....).
A se filmer et parler de son testament. Et puis ces hallucinations (signes précurseurs de la déshydratation). Et même une vision prémonitoire qui arrive la dernière nuit. Cette vision qui lui donne de l'espoir, un sursaut d'énergie qui lui permet de mener à bien son auto-amputation.
Ca y est, il est libéré. Il renaît (littéralement!).
IL lui faut encore une grosse dose de courage pour traverser le canyon, descendre 20 mètres en rappel puis marcher 12 km sous le soleil. Puis enfin retrouver les secours et se rendre à l'hopital.
*
L'écriture d'Aron est très technique (dur parfois de comprendre les termes d'escalade et alpins), sous forme documentaire. Les chapitres sur le canyon et sa survie sont entrecoupés de ses moments antérieurs relatifs à ses performances en alpinisme. (ce qui permet de mieux cerner son comportement actuel, sa vision de la vie....).
Au début de cette aventure, j'ai eu l'impression de voir un jeune chiot tout foufou se lançant aveuglément dans les sports extrêmes pour chercher la performance et l'approbation de ses pairs. Il prend des risques inconsidérés (presque-noyade dans une rivière, avalanche....) et peut-être n'a pas beaucoup de chance. Puis au fil du roman, l'auteur mûrit à vitesse accélérée. Vers le quatrième jour de son accident, il se remet en question dans le film fait pour sa famille et ses amis. Il change. Et sera obligé de prendre la décision la plus difficile de sa courte existence.
Quel courage!


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Une histoire incroyable et un instinct de survie extraordinaire pour ce jeune homme coincé entre 2 parois dans un canyon reculé, sous une chaleur étouffante. On se croirait avec lui, on souffre et on espère aussi que tout se finira bien.

J'ai vu le film quelques temps après que je l'ai trouvé tellement ennuyeux comparé au livre !
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Vous avez sans doute déjà entendu parler de cette incroyable histoire grâce au film qui est sorti il y a quelques années : un jeune randonneur chevronné, Aron, s'est retrouvé coincé, la main droite broyée entre un rocher et la paroi du canyon, pendant 127 heures avant de réussir à se libérer. Ce n'est pas un mystère : après avoir mis en oeuvre d'extraordinaires moyens de survie, il se résout à se couper le bras...

Le livre alterne entre deux époques : d'abord bien sûr, les quelques jours de 2003 où Aron est resté bloqué dans le canyon et, en parallèle, ses diverses « randonnées » au fil des années, en mettant sa vie en péril plus d'une fois (rencontre avec un ours, noyade, glissade contre une paroi gelée, avalanche...).
C'est passionnant et captivera les amateurs de récit de survie ou de sensations fortes !

Je n'ai pas boudé mon plaisir, bien que j'ai préféré le récit principal au coeur du canyon et Aron s'organisent pour survivre - j'adore les récits de survie en tout genre, avec les moyens du bord (île déserte, radeau au milieu de l'océan...).
D'ailleurs, je me suis un peu perdue entre les nombreuses connaissances d'Aron et les lieux. Je pense que ces flash-backs n'étaient pas indispensables, mais ils donnent peut-être une autre dimension au récit, une histoire de vie, de dépassement de ses capacités.

J'ai acheté ce livre d'occasion il y a environ un an, après avoir vu le film. Je savais qu'il me plairait - il avait tout pour -, je ne suis pas déçue !

Le seul défaut, comme souvent pour les témoignages, c'est l'écriture, un peu trop sèche, documentaire. Mais c'est un détail comparé à la formidable aventure que contiennent ces quelques centaines de pages. Il y avait un « cahier photos » dans mon édition Pocket, cela immerge encore plus le lecteur dans la réalité de l'histoire.

Je conseille absolument ce livre, même si on a déjà vu le film, il n'est pas superflu !
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« Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable» et ce n’est pas l’histoire de Aron Ralston qui contredira ce vers de l’Art poétique de Nicolas Boileau.
En mai 2003, la mésaventure de ce jeune mais non pas moins expérimenté alpiniste avait fait le tour du monde. En trip solitaire dans les gorges de l’Utah, Aron avait délogé un rocher de son emplacement en s’engouffrant dans le couloir du Blue John Canyon: ledit rocher avait alors, dans sa chute, coincé le bras d’Aron. L’alpiniste s’est retrouvé immobilisé par ce rocher pendant plus de 127 heures, la main et l’avant-bras comme incrustés dans la roche.

Survivant à la fin, la soif et l’isolement, il en vient à prendre une décision qu’il avait pourtant écarté à l’origine : celle de s’amputer le bras pour se libérer.
C’est peut-être la géniale adaptation cinématographique par Danny Boyle qui vous poussera à lire le livre autobiographique, mais quel que soit l’ordre de découverte, les deux œuvres sont saisissantes. Boileau a en effet raison lorsqu’il affirme que « le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable ». Quel scénariste aurait pu imaginer tel récit s’il n’était pas celui d’une histoire vraie ? « C’est absurde », tempère d’ailleurs Aron Ralston durant son emprisonnement forcé. Absurde, invraisemblable, surréaliste… Les adjectifs pour qualifier cette histoire appartiennent plus à la littérature fantastique que réaliste ou autobiographique. Et pourtant.

Si Aron Ralston n’avait pas vocation à être un jour écrivain, le livre suit tout de même une certaine structure. Loin de vouloir raconter simplement l’expérience du Blue John Canyon, l’alpiniste compose en réalité son autobiographie. L’on apprend alors que l’aventurier a déjà failli se noyer dans le Colorado, s’est déjà « battu » avec un ours… Outre ces moments dramatiques, l’auteur nous parle aussi de sa famille, de ses amis, de ses rencontres… Les chapitres alternent entre le récit de son emprisonnement et le récit de sa vie avant l’événement.

Lire 127 heures permet alors d’avoir une image d’Aron Ralston plus complexe mais également plus vraie que celle montrée dans les nombreux reportages de 2003 ou même du film. L’alpiniste peut réellement être considéré comme un héros, tant sa force mentale, son ingéniosité et son endurance semblent surhumaines. Outre les performances physiques hors-normes dont il fait preuve, Aron vit aussi d’extraordinaires expériences spirituelles lors de cette aventure. Le manque d’eau, de nourriture, l’isolement expliquent sûrement en partie l’origine de ces transes qui lui sauveront la vie mais le fait est que le livre possède une part fantastique, pourtant vrai. « Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable » dira-t-on encore.

Le seul point faible, contrairement au film, vient alors peut-être du rythme du récit, qui alterne majoritairement entre récit des 127 heures et récit autobiographique plus général. Il est parfois frustrant de devoir lire entre deux chapitres sur l’extraordinaire aventure du Blue John Canyon, un chapitre entier sur une randonnée fait il y a plusieurs années avec des amis. Malgré cela, le livre s’avère presque thérapeutique pour le lecteur : l’auteur miraculé parvient en effet à susciter diverses réflexions sur le sens de la vie, à donner motivation aux plus démotivés et à instaurer un sentiment d’empathie qui rend la lecture parfois émouvante, sinon captivante.

(Lu en anglais)
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Lors d'une randonnée extrême, Aron, jeune aventurier en quête d'aventure et de sensations fortes se retrouve la main bloquée par une grosse pierre au fond d'un canyon.

La célèbre histoire d'Aron Ralston, rendu célèbre par le film de Danny Boyle, est avant tout son roman autobiographique. Conformément à mes règles de critiques, on ne peut critiquer un témoignage donc, comme d'habitude, avis objectif. Sans être un grand thriller, ce livre prend aux tripes car c'est avant tout une histoire vraie semi tragique, vu qu'il s'en est sorti! le roman se lit assez vite car on a envie de savoir ce qu'il se passe et les multiples flash-back dynamise le récit en racontant comment le jeune garçon est devenu l'homme bloqué actuellement.

Leçon de vie de l'homme qui à pris une des décisions les plus compliqué de sa vie, 127 heures est un livre à lire pour l'évasion et pour finalement se demander qu'est ce qu'on est capable de faire quand une situation exige des mesures extrême.
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Le récit d'une histoire bien réelle.
Aron nous donne de précieux conseils et une grande leçon de vie.
A lire absolument, la vità è bella.
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J'ai trouvé ce livre par hasard, en fin d'année, juste avant les fêtes, en passant dans le rayon livres. Il me faisait penser à quelque chose et en lisant le résumé j'ai compris, j'avais vu le film! Et j'avais beaucoup aimé! du coup, je l'ai acheté.

J'ai mis longtemps à m'y mettre car en général, je n'aime pas lire les livres dont j'ai vu le film, je préfère lire le livre avant...Mais bon, j'ai décidé de le commencer. Et finalement, je trouve le film bien mieux, c'est très rare, si ce n'est pas la première fois que ça m'arrive!

En effet,les chapitres impaires racontent sa mésaventure et ça, j'ai beaucoup aimé, voir la façon dont son cerveau essaie de trouver des solution, voir comment il pense, ce qu'il fait minute par minute...son désespoir, son envie, ses bas, ses hauts...Mais les chapitres paires expliquent tout ce qu'il a fait dans sa vie, toutes ses aventures, tous ses exploits, sa vie d'avant, de jeune homme...Bref, cette partie là ne m'a pas bien plu, j'ai trouvé qu'elle ne donnait pas beaucoup d'intérêt au livre...Il aurait pu raconter sa vie mais moins en détail et l'inclure dans son récit en plus petite dose.

Je pense que c'est une histoire très bien racontée, il y a beaucoup de détail, sa caméra et son appareil photo l'ont aidés à se souvenir je pense de tout ça. Il a vécu quelque chose de tragique, et on a peur avec lui, on est positif avec lui, on y croit avec lui et on est désespéré avec lui...Tous ses états y passent et on le suit.

Je suis tout de même contente de l'avoir lu, car il nous apprend des choses sur la survie et c'est génial, ça peut aider, on ne sait jamais!
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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J'ai eu beaucoup de mal a accrocher au début, je n'arrivais pas a visualiser les paysages américains bien trop différent de ce que nous voyons en europe et il y a trop de détails techniques : impossible de comprendre ses manips sans etre dans le milieu de la grimpe..
En plus j'ai trouvé qu'il les cherchait un peu les problèmes : inconscience de la jeunesse ou juste un gros Monsieur Poisse ?? Bref ca m'a un peu énervé toutes ses prises de risques inconsidéré!
Et finalement quand l'histoire se retrouve un peu plus centrée sur ce qui lui arrive dans le canyon là ca devient palpitant... Mes yeux n'arrivaient pas à lire assez vite! Il a même réussi à me donner super soif !!!! Quel courage et quel sang froid : incroyable !!!!
J'ai eu les larmes aux yeux à la fin tellement j'étais heureuse pour lui!
Bref tout ca pour dire que j'ai adoré! En plus d'etre un alpiniste remarquable c'est aussi un excellent écrivain.
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[2015 reading challenge] #2 : un livre écrit par un auteur de moins de moins de 30 ans.

Ce livre est exceptionnel (maintenant que les bases sont posées on peut attaquer la critique !)

Tout d'abord, je décomposerais ce livre en deux parties :
- Une alternance entre le moment présent et sa vie d'avant (de ses premières ascensions à la chute de la pierre)
- Une alternance entre son récit de survie et les secours qui se mettent progressivement en place.

Que ce soit l'une ou l'autre, on ne s'ennuie pas une seule seconde dans ce récit très rythmé (même si il se déroule majoritaire dans un espace limité par la taille de son corps…) l'alternance nous empêche à moitié de juger le bonhomme mais nous permet de mieux nous émerveillé devant la persévérance de cet homme. Son récit de (sur)vie est un livre qui restera graver dans ma mémoire grâce au passage de l'amputation (qui m'a presque fait arrêter la lecture) mais également au message qu'il véhicule et aux émotions qu'il m'a fait ressentir… douleurs au moment de l'accident, peur lorsqu'il est convaincu qu'il va mourir, tristesse lors de ses gravures sur le canyon (ceux qui ont lu comprendront), l'étonnement face à ses réflexes qui lui ont sauver la vie et les larmes qui coulent lorsque le livre est fini…

127 heures marque sans doute la lecture la plus émotive et la plus marquante de ce challenge 2015, de par le récit incroyable que l'alpiniste livre à ses 29 ans, quelques année après son accident, mais également par la boule qui se formait dans mon ventre et dans ma gorge de savoir que tout ceci n'était pas de la fiction, mais une véritable leçon de vie d'un homme qui à exploser ses limites pour rester vivant et véritablement renaître de ses cendres.
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Avant d'avoir lu 127 heures, j'avais vu l'excellent film du même nom réalisé par Danny Boyle.
Vous avez sans doute entendu parler de cette histoire hors du commun : celle d'un jeune américain parti en randonnée dans les gorges de l'Utah, qui s'est retrouvé la main coincée sous un rocher qui lui est tombé dessus, et a dû s'amputer pour survivre.
J'étais très sceptique quand j'ai regardé le film. Je l'avais enregistré, et j'ai commencé, perfide, la zapette à la main, prête à accélérer : voir pendant plus d'une heure un homme avec un rayon d'action limité (on ne va pas bien loin avec une main coincée...), voilà qui promettait d'être bien ennuyeux. Eh bien, grâce aux talents conjugués du réalisateur et de James Franco, il n'en n'a rien été, bien au contraire. le film est magistral, la zapette inutile est restée bien gentiment posée à côté de moi.
Dans son livre, Aron Ralston nous raconte son histoire. Il nous raconte d'abord qui il est, ce qu'il aime faire dans la vie. Et l'on se rend vite compte qu'il n'est en aucun cas un jeune écervelé parti seul à l'aventure. Lorsqu'il va dans les gorges de l'Utah, il a déjà derrière lui une longue expérience. Il a gravi nombre de sommets de plus de quatre mille mètres en solitaire. Il prépare sérieusement toutes ses expéditions, il part toujours bien équipé, et surtout, il prévient toujours des proches, leur donnant son itinéraire précis et sa date de retour : il ne prend pas de risques inconsidérés. Pourquoi cette fois-ci n'a-t-il informé personne de sa randonnée ? Parce qu'elle ne présentait pas de difficulté particulière, parce qu'il s'agissait pour lui d'une petite promenade tranquille. Et c'est ce que cela aurait été si un malheureux hasard ne s'en n'était mêlé.
Quelle est la probabilité qu'un rocher roule précisément au moment où vous passez, et qu'il vienne pile vous coincer la main, que vous aviez levée par réflexe pour vous protéger ? Quasi nulle... et c'est pourtant ce qui s'est produit.
Dès qu'il s'est retrouvé piégé, Aron Ralston a utilisé toute son énergie physique et mentale pour trouver une solution. Et tout ce qu'il a tenté, tout ce à quoi il a pensé est incroyable. Aron Ralston a une formation d'ingénieur, et par ses expériences passées, il a acquis une maîtrise de soi assez fascinante. Je ne veux pas tout raconter pour laisser la découverte à ceux qui auraient envie de lire son livre, mais l'histoire n'est pas si simple que ce que l'on pourrait penser : "oh, ma main est coincée, personne ne viendra à mon secours, je la coupe et je rentre à la maison".
Le récit est passionnant : Aron a tout essayé, a balayé toutes les options, et tout cela avec un détachement étonnant. Il fait bien comprendre au lecteur les différentes phases par lesquelles il est passé. J'ai admiré la lucidité qu'il a gardée jusqu'au bout, cette lucidité qui lui a permis de s'en sortir malgré les divagations de son cerveau privé plusieurs jours de nourriture, boisson et sommeil.
Cette histoire paraîtrait invraisemblable si elle n'était pas vraie ; elle fait partie de celles qui nous montrent à quel point l'instinct de survie peut être terriblement fort.
Un livre que je conseille à tous les amoureux de grandes aventures.
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