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Un anneau magique, un serpent tentateur, une vierge à sacrifier, l'histoire classique pourrait nous laisser sur notre faim mais voilà : ses personnages eux aussi sont des classiques et quels classiques ! Thorgal et Aaricia nous accompagnent depuis 40 ans. Un bon bout de vie pour les plus anciens, un voyage dans le temps presque pour les plus jeunes. Une inspiration pour tous. La série ouverte par ce volume offre le héros, son monde, sa mythologie et ses personnages à un auteur invité et différent à chaque volume. Robin Recht signe ce 1er volume - une histoire complète - beau, riche et attachant. Une réussite complète où le dessin sert autant l'histoire par ses décors et le découpage que les personnages et leurs émotions par le trait et les couleurs.
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En refermant l'album, on ne peut qu'être partagé.e...
Une partie douloureuse due à la fin extrêmement amère ( que j'ai craint un instant encore plus cruelle ); Thorgal en bave réellement et la jubilation de Niddhog devant la douleur du héros fait très mal!

Cette partie douloureuse anesthésie pendant quelques temps la partie enthousiasmée... Car oui, il y a de quoi être enthousiaste! L'esprit de la série originale est respecté d'une telle manière, qu'on a l'impression d'être soi-même projeté dans le temps et de lire l'un des vieux albums à histoire complète du duo Van Hamme-Rosinski, comme Les trois vieillards du pays d'Aran, le maître des montagnes et la Gardienne des clés. Je cite ces trois-là puisque l'on retrouve le thème du voyage dans le temps que fait ici Thorgal via l'anneau de Niddhog...

Le vieux thème du "Et si?..." est très bien traité, avec cette trame temporelle subtilement altérée par Niddhog, que le vieux Thorgal va aider, à son corps défendant, à modifier encore plus. On ressent un certain plaisir à voir cheminer côte à côte les deux Thorgal, le jeune et le vieux, l'impétueux et le fatigué, avec quelques rares traits d'humour.

Skraeling la vigoureuse guerrière noire est un beau personnage, peut-être plus dans l'esprit de l'univers de Conan le Barbare que celui de Thorgal, mais ces deux mondes sont suffisemment proches pour que cela passe impeccablement, surtout durant la grande scène de bataille vers la fin, où le vieux Thorgal ne peut rien faire d'autre que protéger sa bien-aimée enfant du tumulte sanglant qui les entoure. Comme Kriss, Skraeling est puissante et ambivalente, mais bien plus sympathique, cela rend la séparation avec elle d'autant plus triste!

Par contre, les fans d'Aaricia resteront sur leur fin: on la voit peu et son rôle se réduit littéralement à celui de princesse en détresse; quelque part, pour un album qui porte son nom, censé être dédié à elle et l'amour que Thorgal et elle se portaient, c'est dommage! J'aurais aimé que pour le coup Robin Recht se détache un peu plus de l'esprit de la série originale, où Aaricia était déjà souvent enlevée ou impuissante face aux évènements...

Au passage, le dessin de Aaricia, un peu trop poupine à mon goût, fait partie de ce qui permet de dire que Rosinski n'est pas à la plume, tout comme son père, Gandalf-le-Fou, qui m'a paru ici ici bien moins antipathique et égoïste que dans la série originale... une vision différente, intéressante, justifiée selon moi par la fin.
Mais si le dessin de ces deux personnages m'a paru un peu faible, ce n'est pas le cas du reste : les paysages sont grandioses, Thorgal dans ses deux incarnations est très réussi, les batailles épiques et les magnifiques clairs-obscurs, très "rosinskiens", nous rappellent que l'histoire est sombre, entre calme trompeur et action de feu et sang, se terminant avec un goût de cendres... Mais une fois refroidie, la cendre est douce. Maigre consolation? Consolation tout de même.



Bref, surtout pour les fans, mieux vaut s'armer de courage, se préparer à un mélange à la fois infiniment respectueux pour le déroulement de l'histoire, et totalement iconoclaste dans sa fin... Un âcre délice!
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Au crépuscule de son aventureuse existence le viking le plus poissard de la BD Franco-Belge, est en deuil de son aimée, la blonde Aaricia.

C'est le moment que choisit le malveillant et sifflant Nidhogg pour venir titiller Thorgal et le tenter, via un ourobouros enchanté, de retourner dans le passé pour changer sa destinée et profiter de l'amour de sa vie.



Voilà donc papy Thorgal confronté à son double pré-ado, menacé constamment par son beau père, roi fou de leur peuple viking, parti avec ce dernier à la poursuite de ceux qui ont enlevé sa promise (enfin celle qu'il considère comme telle), aidés dans la traque par une guerrière noire géante, redoutable combattante.



Cette équipe mal assortie va devoir faire fi de ses animosités avant d'affronter toute une tribu enragée pour tirer Aaricia du cruel destin qui l'attend.







Robin Recht, comme votre serviteur et probablement une bonne partie des amateurs de BD de notre génération, a grandi avec Thorgal, bercé par les aventures signées Rosinsky et Van Hamme puis, avec moins de réussite parfois, par une poignée d'auteurs, sur la série mère et quelques spin offs.


Il propose ici une sorte de chant du cygne du héros, le montrant vieillissant et fatigué, et réinvente l'épisode marquant de la jeunesse de Thorgal, celui narré dès le premier tome de la mythique série.


Côté dessins c'est très réussi, avec un esprit Rosisnskyien appuyé -sur le trait comme la colo- tout en gardant une vraie personnalité, le tout superbement mis en valeur par l'édition de l'album que Le Lombard a soigné.



J'ai été moins convaincu par le scénario, qui tire finalement peu du concept de voyage temporel et, pour sa majeure partie, reste une aventure de fantasy assez classique (on pense notamment à certains films ou séries TV récents), relativement bien ficelée il est vrai et à la conclusion douce amère très réussie.





Ce n'est pas ce Adieu Aaricia qui me ramènera à la série mère ou à ses dérivés mais cette aventure/hommage se lit bien et ravir les amateurs de Thogal, passés comme présents.
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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La première chose qui frappe lorsque l'on a cette bande dessinée entre les mains, c'est la beauté de l'objet. Cette cover bleuté, sombre, rehaussée par le bronze/doré de la typo… est juste splendide, et tellement adaptée à cet adieu…

Et tout est à l'avenant. L'idée de ce scénario, qui s'avère finalement nous proposer une sorte d'uchronie dans l'univers de Thorgal, est particulièrement bien fichue ! Cela permet de revenir sur des épisodes survenus dans la jeunesse de notre héros, parfois simplement évoqués au détour d'une page dans l'une des aventures, et de nous en proposer une version réorganisée, revisitée, réinventée.

Notre héros fait peine à voir, privé qu'il est de l'amour de sa vie. On relit le conflit avec Gandalf le fou sous un autre angle ; on découvre un personnage que je ne crois pas qu'on aie déjà eu l'occasion de le croiser, Skraeling-la-noire. Tout cela a du souffle, et nous emmène dans ce grand nord qui est aussi l'un des marqueurs de la série.

Scénaristiquement, donc, c'est solide. Visuellement, c'est beau. Il n'y a pas de redites, seulement des réinterprétation et des compléments. Bref, la promesse est magnifiquement tenue ! Hâte, désormais, de voir où les prochains épisodes de Thorgal saga nous emmèneront…

Et vous, êtes-vous prêts à vous embarquer pour cette nouvelle aventure, et à vous joindre au cortège funéraire d'Aaricia ?
Lien : https://ogrimoire.com/2023/0..
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"Adieu Aaricia" est un one shot (album indépendant) (premier album de la "Thorgal Saga").
Adolescente, j'avais énormément aimé le tome "Aaaricia" (consacré à la chérie de Thorgal, en 1996), que j'ai toujours avec moi et que je relis de temps en temps.
À l'image de sa couverture magnifique, ce nouveau album est tout à fait réussi ! Extrêmement séduisant et poignant à la fois, il s'attache, toujours avec énormément de romanesque et de fraîcheur, à revenir sur le lien indéfectible entre les deux héros. On fond !
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Thorgal a toujours été mon terrain d'évasion. Durant les années 80 et bien avant les séries télévisées et les documentaires thématiques, être fan de thorgal signifiait presque être un marginal tellement cet univers ne ressemblait à rien d'autres.
Malheureusement, la série vieillissant très mal, il a bien fallu admettre que les nouveaux auteurs n'ont jamais réussi à atteindre les sommets de van Hamme et Rosinski. Rien qu'écrire ces nom évoque le magique.
Et pourtant, MIRACLE, Robin Recht ... je vous tire mon chapeau. Ce "Thorgal saga premier du nom" est un bijou. L'ouvrir, c'est replonger dans ce qui est l'essence même de thorgal, ses veines et son sang. J'ai été happé par cette aventure, un plongeon vertigineux et presque infini. L'auteur devait lui aussi être un admirateur de la série, c'est une certitude.
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Après une longue vie aux cotés de Thorgal, Aaricia est morte. Son mari est désespéré. Malgré le fait qu'il soit vieux et fatigué, il ne donnerait tout pour la revoir un instant. C'est pourquoi lorsque le serpent Nidhogg lui donne un anneau qui lui permettrait de retourner dans le passé, il n'hésite pas longtemps et tombe dans le piège ourdi par son ennemi. Il se retrouve sur une plage et découvre Aaricia se faire enlever, mais elle n'a qu'une douzaine d'années et surtout Thorgal est présent dans sa version adolescent.
Une intrigue sombre alliée à un dessin magnifique, qui fait la part belle à l'atmosphère et qui réussit à transposer le meilleur de la saga.
Un très bon one shot qui parle du deuil et de la vengeance.
A lire pour tous les fans du héros et les autres...
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Le concept de Thorgal Saga, c'est d'inviter un auteur ou autrice à revisiter la mythologie de Thorgal. Un genre de fan-fic très pro, quoi ;-)

On renoue donc ici avec les tout premiers tomes de Thorgal, avec le plus grand plaisir (le frisson en revoyant l'anneau des suppliciés...)
Âgé de plus de 70 ans, Thorgal pleure la mort d'Aaricia. Quand le serpent Niddhog, son éternel ennemi, lui propose un anneau qui lui permettrait de remonter le temps et de revoir sa bien-aimée. Incapable de résister, le voici catapulté à l'époque de son enfance. Au moment où Aaricia et son amie Solveig découvrent sur une plage la barque de Vigrid... Sauf que c'est une autre réalité et que rien ne se passe comme il devrait.
Thorgal est confronté à son "moi" enfant, traversé de rage et d'envie de combattre. Il se souvient que son amour pour Aaricia était plus fort que tout, et l'a sauvé de sa propre haine et de la violence qui est le lot commun des vikings. Mais que se passerait-il s'il faisait d'autres choix ?

L'immersion dans l'univers Thorgallien est très réussie et on retrouve avec plaisir les personnages originels de la saga. Quelques un des ajouts, comme l'ancienne esclave noire, redoutable combattante, sont très bien trouvés.
Le voyage dans le temps, thématique récurrente de la saga, est ici employé pour nous inviter à réfléchir sur la destinée, le libre-arbitre et le pouvoir salvateur de l'amour.
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Robin Recht a su répondre présent à la nouvelle collection des éditions Le Lombard, Thorgal Saga. Les amateurs de comics ont l'habitude des What if et ceux de Spirou, d'une aventure hors continuités signée à chaque fois par un artiste différent.

Mais, c'est une nouveauté avec Thorgal !

On le lira dans les bonus de la version augmentée que notre dessinateur a d'abord été un fan de la première heure, notamment des albums Aaricia, ou, l'enfant des étoiles. On le ressent à chaque planche qui se prête au jeu des bandes panoramiques. On s'arrête souvent pour ressentir l'air frais d'autrefois, celui issu d'un autre temps, où tout était plus facile... sauf pour Thorgal et Aaricia, bien sûr !
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Cet album est un bijou, tant au niveau des graphismes que du scénario : il fait vibrer !
On retrouve la mythologie d'origine (qui manque dans les derniers albums, on va pas se mentir) et ca fait du bien !
En prime, il peut presque se lire sans trop connaître la saga.
L'album a un goût de reviens-y, mais c'est normalement un one-shot... bien dommage...
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