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Citations sur Le Gardien invisible (85)

Amaia constata avec satisfaction que tous respectaient le périmètre de sécurité délimité par les premiers agents arrivés sur la scène de crime. Malgré tout, il lui sembla comme toujours qu’il y avait trop de monde. C’était un sentiment proche de l’absurde peut-être dû à son éducation catholique, mais, devant un cadavre, elle éprouvait un besoin impérieux d’intimité et de recueillement qui l’écrasait dans les cimetières et se trouvait violé par la présence professionnelle, distante et étrangère de ceux qui évoluaient autour du corps, seul témoin de l’œuvre d’un assassin, et cependant muet, réduit au silence, ignoré dans son horreur.
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En descendant la pente arrachée à la roche par le fleuve millénaire, Amaia vit au loin les projecteurs et les tresses de gel des lieux délimitant le périmètre d’action des agents. Sur un des côtés, la juge Estébanez parlait à voix basse au greffier tout en jetant des regards à la dérobée en direction du cadavre. À proximité, deux photographes de la police scientifique faisaient crépiter des flashs de toutes parts. Un technicien de l’Institut navarrais de médecine légale était agenouillé devant la dépouille, dont il semblait prendre la température du foie.
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Depuis son divorce, l’inspecteur Montes allait de mal en pis, et pas uniquement en raison de son penchant récent pour les chaussures italiennes et les cravates aux couleurs vives. Ça faisait un moment qu’elle le trouvait particulièrement distrait, absorbé dans son monde intérieur, froid et impénétrable, à la limite de l’autisme.
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inhoa Elizasu fut la deuxième victime de celui que la presse n’avait pas encore surnommé le basajaun1. Cela vint un peu plus tard, au moment où le bruit courut qu’on avait retrouvé à proximité des cadavres des poils d’animaux, des lambeaux de peau et des empreintes qui n’étaient peut-être pas humaines, le tout accompagné d’une sorte de cérémonie funèbre de purification. Une force maligne, tellurique et ancestrale semblait avoir marqué les corps de ces jeunes filles – presque encore des enfants – aux vêtements déchirés, à la toison pubienne rasée et aux mains disposées dans une attitude virginale.
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A mon avis, Flores est un imbécile. Comme il la expliqué lui-même, les basajaunes sont perçus comme des êtres pacifiques, protecteurs de la vie de la forêt...
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- Un basajaun... Qu'est-ce que c'est, une sorte de génie de la forêt ? s'enquit James.
- Non, non, un basajaun est une créature réelle, un hominidé d'environ deux mètres cinquante, large d'épaules, les cheveux longs et bien sûr couvert de poils. il habite dans les bois, auxquels il appartient et où il agit comme une entité protectrice. D'après la légende, il veille à maintenir intact l'équilibre de la forêt.
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Iriarte s’approcha d’elle pendant que les autres policiers sortaient.

- Venez dans mon bureau, inspectrice, vous avez un appel du commissariat général de Pampelune.
Amaia prit la communication.
- Je crains de ne pas être encore en mesure de vous donner de bonnes nouvelles, commissaire. L’enquête avance aussi vite que possible, mais j’ai bien peur que l’assassin ne soit plus rapide que nous.
- D’accord, inspectrice. Je vois que j’ai confié l’enquête à la bonne personne. Il y a une heure, j’ai reçu un appel d’un ami qui travaille pour le Diario de Navarra. Demain, ils publieront une interview de Miguel Angel de Andrés, le fiancé de Carla Huarte qui était en prison. Comme vous le savez, il a été remis en liberté. Inutile de vous expliquer en quels termes il parle de nous ; mais bon, là n’est pas le problème, au cours de l’interview, le journaliste insinue qu’il y a un serial killer dans la vallée de Baztan, que Miguel Angel de Andres a été remis en liberté quand il a été établi que les assassinats de Carla et d’Ainhoa étaient liés, et il faut ajouter à cela que demain l’assassinat de la dernière fille sera rendu public. Anne… on aurait dit qu’il lisait – Urbizu.
- Arbizu, corrigea Amaia.
- Je vous faxe une copie des articles qui sortiront demain. Je vous préviens, ça ne va pas vous plaire, ils sont répugnants.
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- Tant que je vivrai, vous serez bien reçues dans ma maison, car, après tout, vous êtes chez moi et c'est moi qui décide qui est le bienvenu et qui ne l'est pas. Je ne crois pas que tu aies jamais eu à te plaindre de quelque marque d'hostilité de ma part. Parfois, Flora, le rejet ne vient pas de celui qui reçoit, mais de celui qui se sent étranger.
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- Rosaura est une gentille fille, et aucune femme n'est à l'abri d'une erreur quand elle choisit son mari.
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Ainhoa Elizasu fut la deuxième victime de celui que la presse n’avait pas encore surnommé le basajaun.
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