J'ai seulement lu trente pages, cela m'a suffit.
Je n'ai pas aimé du tout, Éric Reinhardt se met beaucoup trop en avant au début du livre, cela m'a vraiment agacé, en parcourant " en diagonale " le reste du livre, il m'a achevé ...
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100 pages de verbiage lent pour installer l'intrigue non dénuée d'intérêt mais l'auteur s'implique trop lui-même et cela a usé mon envie de continuer.
Je suis toujours aussi réfractaire à cet écrivain qui ne peut pas s'empêcher de se mettre en scène dans ses romans!!
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Bien, je ne partage pas beaucoup des avis positifs alentour. J'ai trouvé l'expression précieuse, alambiquée, délayée et cela ne va pas s'arrangeant au fil du livre. Eric Reinhart s'écoute écrire avec attention, je sais, ce n'est pas gentil, un peu brutal, mais c'est ce que j'ai pensé en avançant. Sa mise en scène, la mise en histoire de sa personne, son rapport à Bénédicte n'apporte rien au récit. J'y vois une tentative de donner une caution "issue de faits réels" là ou le réalisme aurait suffit. le sujet est grave, violences faites aux femmes, et le harcèlement psychologique en est une. C'est dommage, je suis passé à coté
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J'ai détesté ce livre. Je ne nie pas les qualités incontestables de l'auteur mais cette histoire est tout simplement insoutenable; Comment une femme intelligente et fine peut-elle se laisser anéantir, amoindrir annihiler par un homme comme son mari, plutôt insignifiant et sans intérêt...Je trouve l'histoire peu crédible tellement elle est caricaturale; C'est une mise à mort consentie par la victime et même dans la mort, son mari trouve le moyen de lui voler sa dignité...J'ai beaucoup souffert en le lisant, les envolées lyriques des aspirations de Bénédicte Ombredanne ne parvenant pas à me faire avaler le reste...Beaucoup de longueurs, par exemple quand son mari la harcèle ou les discussions avec sa fille qui sont des affrontements exténuants et j'ai bien conscience que c'est voulu par l'auteur mais je ne marche pas .
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QUELLE DÉCEPTION !
Même si je ne voyais pas le rapport entre le titre et le sujet alors que la presse n'en avait fait que des éloges, je n'allais pas m' arrêter sur un titre qui ne me plaisait pas ! le sujet était engageant et prometteur : comment comprendre le processus insinieux, sournois et indécelable de la manipulation, de la dévalorisation habile pour en arriver à la soumission totale d'un individu.
Tout part très mal !
L'auteur commence par se congratuler sur ses publications en se servant de son héroïne, Bénédicte OMBREDANNE. Quelle modestie ! Je ne vous passe pas l'horreur de voir son nom (ombre d'âne, fallait le faire !) répété sans cesse qui deviendra « ma jumelle » pour sa soeur, comme s'il voulait que nous ne l'aimions pas. Que l'on ne s'y attache pas (la preuve : je n'ai pas versé une larme). Même ses enfants ne l'aiment pas !
Il parle d'elle de façon administrative en utilisant son nom a chaque fois. Tout cela n'est pas anodin. Pourquoi Eric Reinhart a t il voulu prendre autant de distance avec Bénédicte ?
L'histoire commence vraiment par une inscription de Bénédicte sur Meetic. Et là, femme humiliée sous l'emprise d'un mari pervers, elle nage comme un poisson dans l'eau avec la repartie qu'il faut face aux obsédés sexuels et parmi toute cette boue se trouve le « prince charmant » en seulement deux heures ! (super la pub pour Meetic ! )
Non mais je rêve !
Chapeau l'auteur : il n'a vraiment aucune idée de son sujet !
La voilà donc femme infidèle et menteuse. C'est TOP pour débuter l'histoire d'une femme mal traitée. On comprend que son mari soit furax !
L'auteur va donc continuer son histoire en partant de là.
Vous voyez le problème. Il la désigne responsable de ce qui lui arrive dès le départ.
Je vous passe le vocabulaire quand elle finie par avouer à son mari son infidélité ! Même pour faire vrai ça ne passe pas.
Et puis qu'est ce que le personnage de l'auteur vient faire dans le roman ? Surtout quand il se masturbe dans les toilettes du TGV !!!!!!!
A la fin du livre on n'en sait pas plus sur le processus destructeur qu'exerce un (ou une) pervers narcissique sur son conjoint.
Rien de rien ! Et cette pauvre Bénédicte à l'air bien minable.
Il vaut mieux que j'arrête là car malgré quelques bons passages sur la situation de la femme-mère-épouse-salariée, la peur de la solitude, et sur l'abjecte attitude du mari face à sa femme en fin de vie, je suis terriblement déçue et carrément fâchée avec l'auteur.
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Et bien, non, je n'ai pas aimé ce livre.
L'omniprésence de l'auteur est pesante et pose comme un filtre entre le lecteur et l'héroïne. Franchir le cap du premier chapitre est déjà une épreuve en soit. J'ai eu l'impression d'un tri entre le bon grain et l'ivraie parmi les lecteurs.... Reinhardt se mérite.... Ce n'est pas ce que j'attends d'un roman.
Que Bénédicte ne réagisse pas face à son mari est malheureusement plausible. Mais que sa famille, sa soeur jumelle, ne dise rien, ne fasse rien (ne lui fiche pas son poing en pleine face) n'est pas crédible. du moins, je n'y ai pas cru.
Et puis, je n'ai toujours pas compris l'intérêt de connaître le besoin de se masturber du narrateur à bord du TGV....
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J'abandonne lâchement à la page 27. Oui, le français est irréprochable (je parle de la langue). Non, je n'ai pas envie de connaître l'évolution des protagonistes tellement le pathos nombriliste du narrateur m'indiffère. La chaleur supposée entre lui, écrivain, et elle, lectrice, est tellement figée qu'elle est glaçante. Mais bon, comme je quitte avant la fin (loin loin de là), je n'ai probablement pas voix au chapitre. Je ne recevrai certainement pas de mail de monsieur R. ;-)
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